Enquête/retours d'expériences avec les chiens de protection

Bonjour,

L’ours est un animal sauvage, non domestiqué, et qui n’a pas de « maitre » ni de « propriétaire »…
La comparaison avec un chien patou (animal domestiqué, normalement !) n’est peut-être pas vraiment adéquate…

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A toutes fins utiles:

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000564885&categorieLien=id

Bonjour,

Je me pose la question de ce qu’est la domestication. Il y a de nombreuses interactions entre les animaux et les hommes, et avec l’importance que les hommes ont pris sur la planète, presque tous les animaux, y compris ceux qualifiés de « sauvages » ont dû s’adapter. Certains ont changé de territoire, certains ont appris à vivre plus la nuit que le jour, certains ont appris à respecter une distance par rapport à l’homme, éventuellement de plus en plus réduite jusqu’à profiter des potagers ou des poubelles en périphérie des villes, et pour certains même jusqu’à aller vivre en ville (cas d’un certain nombre de renards dans Lyon par exemple). En ce sens, je trouve que ces animaux « sauvages » ne sont plus très différents d’animaux domestiques, ils vivent proches des hommes, dépendant des hommes, respectant les règles que les hommes leur imposent même si les hommes ne s’en rendent pas compte. Presque tous les animaux sauvages arrivent à comprendre l’homme, et à le respecter tant qu’il les respecte, et même parfois quand il ne les respecte pas vraiment.
Donc pour en revenir au point de départ, le problème est-il que le patou soit domestiqué, ou bien qu’il ne soit plus assez sauvage pour savoir adapter son comportement ? Est-ce que le problème principal n’est pas la domestication ? La façon dont il est domestiqué ? L’espoir qu’il va comprendre à peu près tout seul qu’il va vivre avec des moutons, qu’il doit les considérer comme sa famille à protéger, sans savoir vraiment de quoi il doit les protéger, et quand en plus le domesticateur décide de les placer dans un environnement de montagne auquel ils sont inadaptés comme le montrent les accidents en série quand ces animaux grégaires se confrontent à des barres rocheuses ?

Bernard

Se dit, par opposition à sauvage, d’un animal qui vit dans l’entourage de l’homme et qui a été dressé à des degrés divers d’obéissance selon les espèces, en vue d’obtenir une production, un service ou un agrément.

Le chien domestique est domestique dans ses gènes. Il faudrait quelques générations pour qu’il se « dédomestique ».
L’ours est un animal sauvage, aucune idée de combien de générations il faudrait qu’il se domestique. (cad, ancrer dans ses gènes le degré d’obéissance à l’homme souhaité)

Bonjour Bernard,

Je suis assez d’accord avec vous sur le début de votre argumentaire, mais beaucoup moins avec la fin.

Vous écrivez : "Donc pour en revenir au point de départ, le problème est-il que le patou soit domestiqué, ou bien qu’il ne soit plus assez sauvage pour savoir adapter son comportement ?
Est-ce que le problème principal n’est pas la domestication ? La façon dont il est domestiqué ? "

Est-ce que vous remettez en cause la domestication du chien en général ? (dans sa globalité ? Dans son espèce ?)

Est-ce que vous ne faites aucune différence entre un ours sauvage et un chien patou domestiqué, utilisé chez nous pour protéger les troupeaux ?

Avez-vous eut l’occasion de vivre quelques semaines dans le grand nord Canadien, ou en Alaska, sous tente, en rando « back country » et en présence des ours (noirs ou Grizzly) ?

Un patou n’est pas un ours…
Un puma n’est pas un chat…

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C’est sûr qu’en changeant complètement l’hypothèse de départ…

Question certes intéressante mais en l’occurrence, un chien dans une ferme doit forcément être considéré comme domestique sinon ça va devenir très compliqué si on commence à dire que c’est un animal sauvage !

On peut discuter de la domestication certes mais de là à en faire un raisonnement qui servirait à justifier la phrase comme quoi c’est la joggeuse qui a excité les chiens, ça manque un peu trop de rigueur intellectuelle à mon goût, désolé.

Bonne soirée.

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Je pense que @bernard_guerin s’est un peu égaré sur ce coup-là, dont act…

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Bonsoir,

Je me demande toujours si on ne s’égare pas en donnant des droits supérieurs aux humains, en considérant que tout animal agressif doit être tué, qu’un animal domestique doit être un esclave soumis, que les animaux doivent se trouver dans des réserves s’ils sont sauvages et dans des parcs s’ils sont domestiques.
Est-ce qu’on ne s’égare pas en voulant mettre des moutons dans les montagnes alors qu’ils n’ont pas le pied montagnard et qu’ils ne savent pas échapper aux loups ?
Est-ce qu’on ne s’égare pas en ajoutant des patous pour compenser cette inadaptation ?
Est-ce qu’on ne s’égare pas en choisissant le mode d’éducation de ces patous ?
Est-ce qu’on ne s’égare pas en considérant qu’on peut courir devant un patou ?

Bernard

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Ouh-là, vous faites de la philosophie, là, Bernard Guérin (mais vous n’êtes pas philosophe)…

Mais qui a dit ça ?
C’est vous qui faite la comparaison entre un animal sauvage (vous avez pris l’exemple d’un ours), et un animal domestique, un chien.

Je pense vraiment que c’est vous qui vous vous égarez pour le coup…

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Le patou c’est un chien, donc un animal domestiqué par l’homme.
Il est élevé dans le but de protéger les moutons et de repousser les intrus et il peu se montrer dangereux pour l’homme comme cela vient encore une fois d’être le cas.

Il y a aussi le cas des chiens domestiques mal éduqués et qui mordent ou agressent les gens.

Dans le cas des chiens, ce sont des animaux domestiques et si ils tournent mal c’est assez souvent la faute de l’homme.

En ce qui me concerne je n’ai jamais croisé de chien agressif (hormis les races naines) avec un maitre qui était sympa et bien dans ses pompes.
Par contre ça m’est arrivé de voir croiser des chiens agressifs avec des maitres pas cool, ou qui du moins semblent ne rien en avoir à faire des autres.

Le chien est une espèce domestique qui peut être dangereuse pour l’homme.

Les animaux sauvages, agressifs ou non ont leur place dans nos montagnes contrairement aux espèces dangereuses introduites par l’homme et ça me dérange pas le moins du monde de savoir qu’il y a des loups dans la région dans laquelle je vis.

Je n’ai jamais eu aucun soucis avec des animaux sauvages…par contre avec les patou oui.

La joggeuse n’a rien fait de mal, elle faisait juste du sport…à un moment il faut arrêter de se voiler la face et de toujours reporter la faute sur la victime.

Combien de temps est ce que nous allons encore impunément nous laisser pourrir nos journées en montagne, voir avoir des conséquences bien plus graves telles que des morsures, ou peut être encore pire un jour, sans nous rebeller de manière massive ?

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Les animaux sauvages ont en général peur de l’homme (ils ont bien raison, les pauvres !) et ne se montrent guère.

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C’est à dire?
Quel moyen d’action?
Arrêter de manger du mouton?:wink:

Tu devrais en informer les moustiques !
:sweat_smile:
Bon c’est vrai que les blaireaux, sangliers, chevreuils, loups, renards, belettes et petits lapins ont plutôt tendance à se cacher des humains, à éviter de les rencontrer, et n’iront à priori pas les attaquer.

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et le fromage de brebis ?

Un attaque au poivre des patous et des éleveurs ?

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Dans le genre changement d’hypothèse de départ, passer de "morsure de patou’ à « viol », c’est pas mal aussi.

C’est pas faux…

Ceci dit, cette question des patous n’est pas si simple… (pour les éleveurs professionnels incapables de bien dresser leurs chiens de protection…), mais qui doivent quand même faire face au loup, avec des pertes dans leur cheptel…

Est-il acceptable de nos jours qu’une activité agricole (l’élevage de moutons) impose un danger, un risque de blessure grave à un simple passant sur une route, ou à un randonneur, un joggeur qui utilise le même espace naturel ?

Est-il acceptable de laisser d’immenses espaces naturels uniquement accessibles aux éleveurs de moutons, et aux chasseurs, car leurs activités représentent un risque pour les autres utilisateurs de cet espace ?

Pour les éleveurs, c’est leur gagne-pain.
Se protéger des loups est coûteux et compliqué… (en France).

Ou alors on va bouffer de l’agneau de Nouvelle-Zélande…

Question : Faut-il introduire le loup en Nouvelle-Zélande ?

ou plutôt:
faut il remplacer nos moutons par des animaux qui savent se défendre, comme le lama ?

Est-ce qu’une côte ou un baron de lama est aussi gouteux que de l’agneau ?
Je ne sais pas, mais pourquoi pas ?

Sinon on peut aussi arrêter la concurrence déloyale et stupide que représente le mouton étranger et surtout néozélandais (un sacré non sens écologique ça!) et aider dans l’UE les éleveurs qui font face aux prédateurs à s’équiper et avoir du personnel…