Enquête/retours d'expériences avec les chiens de protection

C’est ce que d’autres m’ont déjà répondu.
Possible j’en sais rien. Semblerait quand même que son dressage soit pas évident.
Quoiqu’il en soit s’il est dressable tant mieux. Alors il ne reste plus qu’il soit effectivement bien dressé dans tous les cas et accompagné de son maître ou du berger.
Pas gagné !

Jusqu’à l’an passé oui. Pourquoi : car les éleveurs ont décidé de privilégier les randonneurs malgré parfois les attaques de loup. Au dessus de Bonneval, 2 refuges Le Carro et les Evettes, et au dessus le village musée Les Ecots, ce qui justifie aussi le choix car attirent beaucoup de touristes.

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Tu veux dire que cette année ce n’est plus le cas ou tu n’as pas l’info?

Bref tu continues a aborder le problème selon ton seul point de vue a savoir celui du randonneur le dimanche. Tu ne cherches ni a comprendre ni a savoir pourquoi parfois des patous se retrouve seul avec des troupeaux sans surveillance. ( Attention il y a de mauvais bergers, on l a déjà dit) Tu te contrefou de savoir si a ce moment là le ou la propriétaire est en train de faire les foins en vallée pour soigner ses bêtes l hiver… bref on l a bien compris, ton problème a toi ces les patous, le reste on s’en branle. Les problèmes des éleveurs c’est pas les tiens, a chacun sa merde… Merci @pasinvite. Le débat a bcp avancé grâce a toi.

Et au passage je t’invite a aller faire un tour dans des estives reculé au dessus de Tarascon sur Ariège entre 1400 m et 2000m, la ou les moutons ne passe plus (trop), histoire de voir comme ça! Après si tu veux on reparlera de nuance :joy:

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Je crois que tu es tombé sur le mauvais client. Des batailles avec la nature j’en ai livrées et j’aime ça. Je ne suis un randonneur du dimanche qu’un jour sur 7.
Et si la nature est plus forte que moi, ce qui est régulièrement le cas, je m’incline.
Avec plaisir, avec délectation, la nature a été plus forte, je n’ai pas été à la hauteur, je ferai mieux la prochaine fois, ou pas. J’en ai chié, j’ai bataillé, j’ai renoncé. Aucun problème.
Avec les patous c’est différent. Je n’ai aucune envie de me confronter à eux. Si le propriétaire fait ses foins pendant que le patou me court après en aboyant j’ai juste envie de dire deux mots au propriétaire.
On a tous un boulot, celui d’éleveur ou de berger n’est pas pire qu’un autre. Je connais peu de boulots où on se permet de mettre en danger la vie d’autrui.

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Pas de patous en Italie, du moins là où je suis passée. Je ne sais pas si ce système pastoral va pouvoir continuer longtemps, mais pour l’instant un troupeau est toujours gardé par un chien de berger type border et un humain. Ce sont des troupeaux relativement petits, il faut beaucoup de travailleurs d’estive… Il y aurait de l’emploi à pourvoir si la France faisait un jour sa conversion, mais ce sont des métiers pénibles j’imagine, et la rentabilité ne doit pas être la même qu’avec d’immenses troupeaux plus ou moins autonomes. N’empêche que les alpages sont entretenus, la montagne « vivante », avec le loup depuis très longtemps et sans patous, et une cohabitation sympa entre bergers et randonneurs.

J’avais posé la question une fois de l’organisation, à un propriétaire de troupeau : il n’était pas le berger, c’était encore un système où le berger était associé à l’alpage et avait en charge des bêtes de différents propriétaires, qui pouvaient donc s’ils le voulaient faire les foins en bas avec le troupeau gardé par des humains en haut.

Pour information : Hautes-Alpes : attaqué et mordu par un patou au col de Vallouise, Pierre raconte sa mésaventure | D!CI TV & Radio

Des seules 3 lignes que je peux lire (sur smartphone) ça craint…

Hier soir en redescendant assez tard du vallon de Narreyroux (Vallouise), rive D du torrent, arrivée un peu avant le hameau je vois que le troupeau de moutons n’était plus parqué rive G mais descendait vers son parquage de nuit (rive G aussi).
Mon soucis était que des moutons traversent le torrent (il y a plusieurs passerelles mais â cette époque les moutons doivent pouvoir passer à gué) et j’avais repéré quelques aboiements, et entre-aperçu un gros chien (pas un patou) beige â poils ras…
Bon je n’ai pas eu l’air d’intéresser ce dernier ni un éventuel autre canidé mais je n’étais pas hyper rassurée, il n’y avait plus personne à part la bergère entrevue de loin…

Vive les patous: quand j’ai une mauvaise expérience à cause d’eux, ça me donne une super occasion de défoncer la gueule de la bergère ou du berger. Quel défouloir! ça donne un tout autre charme à la montagne. (en général je brule aussi la maison du propriétaire du troupeau, comme ça, juste pour le style). :sweat_smile:

En France aussi, le berger est rarement propriétaire du troupeau.

Quelqu’un peut copier l’article, je ne peux pas le lire sans m’abonner.

+1 aussi.

Bonjour,
Désolé je ne suis pas non plus abonné, mais quelqu’un qui a vu le reportage sur DICI TV m’a raconté le détail de la mésaventure. Pour plus d’information, aller voir sur les réseaux sociaux (je ne sais pas où exactement), peut être Facebook.

Je confirme, j’ai croisé Dolma sous l’Aup Martin la semaine dernière, elle a aboyé deux fois en nous voyant avant de retourner à ses moutons. Elle est vaguement revenue me flairer à distance alors que je faisais des photos des brebis, mais n’a pas eu envie de se faire caresser. Les brebis étaient aussi très sereines, se poussant du chemin sans s’affoler, signe d’un troupeau « bien élevé » … Pas vu de bergers cependant, en montant depuis le Pré de la Chaumette.
Bonne initiative de mettre un panneau explicatif, avec le nom des deux chiens (Dolma et Baloue) et quelques conseils pour que la rencontre se passe bien… mais il est placé pour les randonneurs qui descendent vers le Pré de la Chaumette, je ne l’ai vu qu’après avoir franchi la porte sous le col !

Alban, j’avais croisé un éleveur du côté d’Auzat il y a quelques années, lui il était bien content de voir l’ours trainer, ça fait venir les touristes, comme il disait.
Lui a deux troupeaux, un de vaches pour lequel je l’ai croisé et qu’il visite tous les deux jours mais sans réelle surveillance, et un de brebis, gardé par un berger et rentré le soir. Il a eu des ours venus roder autours de ses enclos, ils ont eu à sortir pour l’effrayer (apparemment l’ours n’aime pas le feux et les gros chiens), mais il n’a jamais perdu de bêtes. D’après ce qu’il me disait, la forme et la conception de l’enclos est importante pour éviter que les brebis dans les mouvements de panique cassent tout. Je ne saurais pas t’en dire plus, mais apparemment des organismes (asso? Service de l’état?) donnent des conseils pour les faire correctement. Et d’après ce qu’il m’a dit, certains bergers sont assez obtus à ce sujet et ne veulent rien y faire…

Après, quand tu vois d’importants troupeaux non gardés dans des zones avec l’ours dans le secteur, par exemple dans le 65, ou dans certains coins de l’Ariège, il faudrait peut être arrêter de se plaindre de voir les brebis se faire attaquer et sauter des barres!
Dernier exemple en date, il y a une ourse et son petit qui ont été observés à plusieurs reprises du côté d’Aulus, pourtant on voit toujours des troupeaux non gardés dans les vallées autour (et peut être même dans la vallée d’Aulus?), ce n’est pas un peu chercher les ennuis ça?

Bref, les éleveurs aiment bien se poser en victimes, mais certains feraient un peu plus d’efforts ils perdraient moins de bêtes! La cohabitation est possible, comme nos voisins d’autres pays le montre, encore faut-il faire un minimum d’efforts. Le souci c’est que chez nous certains préfèrent la solution de facilité et dégommer les ours et loups à coup de fusil…

Tatata ça c’est valable uniquement dans la zone de transition entre étage montagnard et subalpin (si je me souviens bien des noms, mes cours d’écologie commencent à remonter un peu!).
Dans l’étage subalpin, tu n’as plus de feuillus, quand ça tombera d’autres résineux (pins à crochets par exemple) prendront le relais.
Et assez bas dans l’étage montagnard tu auras des feuillus plus classiques qui coloniseront le milieu en premier (noisetiers, buis et autres du genre).

Par contre effectivement la biodiversité est toujours présente. Juste différente.
Et aujourd’hui malheureusement il n’y a (dans les Pyrénées au moins) plus beaucoup de zones vraiment naturelles en dehors des étages alpin et nival où de toute façon la végétation n’est pas vraiment « contrôlée » par l’homme.
Quand on bossait sur les cartes en écologie, c’était impressionnant de voir à quel point l’homme avait ce pouvoir de remodelage des mileiux, certaines vallées restaient naturelles avec un étagement « propre » et dans d’autres vallées voisines on retrouvait des praires caractéristiques de l’étage alpin très bas, des forêts de résineux sous des forêts de feuillus, des enchainements étage montagnard étage alpin sans forêts de résineux au milieu, etc.

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+1 … il me semble sur quelques notions d’écologie, d’étagement (naturel)de la végétation à prendre en compte avant de parler de déprise, d’enprise ? Y a-t-il quelque écologue, naturaliste, botaniste pour nous rappeler tout cela clairement ?
Et sinon, sur le sujet des chiens de protections, ai pu assister il y a peu à une initiative du comité départemental FFCAM 04 et de l’IDELE faisant intervenir Direction Départementale des Territoires, éleveurs, comportementaliste animal très instructive. Concept à développer ?

Si ma mémoire est bonne, en montagne en région tempérée en Europe (et aux US et Asie il me semble) il y a plusieurs étagements (Montagnards, subalpin, alpin, nival) dont les altitudes varient fonction du climat, d’un massif à l’autre mais aussi d’une vallée à l’autre et même d’un versant à l’autre avec des variations locales comme par exemple un étage de garrigue. En montagne équatoriale c’est essentiellement la taille de la végétation qui varie.

Après pour ce qui est de l’ouverture ou non d’un milieu, les conditions climatiques jouent, la topographie et la géologie joue, une zone ravagée chaque hiver par les avalanches reste ouverte, par exemple les cônes de déjection dans les vallées d’altitude, un terrain asséché comme les massifs karstiques verra une végétation de type nival (mousses, lichens et quelques plantes trouvant un peu de substrat) s’installer. Une tourbière ou une zone marécageuse en altitude va théoriquement rester assez longtemps dans cet état mais dans tous les cas quelques soit l’altitude dans les étages forestiers (Subalpins au max) ça aura tendance à se refermer plus ou moins vite, d’abord avec une apparition de buissons, une végétation dense puis un sous bois qui aura plutôt tendance à s’éclaircir. Et si on est suffisamment bas, les étangs non entretenus connaissent le même sort. Comblement par des sédiments devenant une zone marécageuse puis une prairie humide, installation d’aulnes et autres espèces asséchant progressivement le sol qui devient une forêt qui va se stabiliser progressivement.

Si on laisse tout se faire naturellement, tous les espaces sont source de biodiversité, mais certaines espèces sont dépendantes de milieux artificiellement créés par l’homme. Les prairies ouvertes à des étages assez bas sont favorables à certaines fleurs qui ne pourraient pas pousser plus haut du fait de la durée très courte de l’absence de neiges. Les forêts de conifères sont plus pauvres en biodiversité mais abritent aussi des espèces qui s’y développent spécifiquement du fait des caractéristiques du milieu leur permettant de dominer le secteur (terrain acidifié et apparition d’un podzol favorisant par exemple les fougères aigles, bruyères ou autres hélianthèmes typiques de la forêt des Landes).

J’ai egalement croisé Dolma et Baloue, avec mes filles de 5 et 7 ans.
Nous avons du passer au milieu du troupeau, n’ayant pas de chemin alternatif viable pour descendre de la cavale au pré de la chaumette, a part un certain mepris affiché pas ces 2 chiens pour le crissement des cailloux sous nos chaussures les dérangeant dans leur sieste, pas d’autre réaction.
La veille nous avions passé la nuit dans l’abris de randonneur de la cabane de Jas Lacroix, le berger est arrivé le soir avec le troupeau, dont des petits du jour.
Ses 2 patous en avaient pas grand chose a faire de nous, sont venus renifler nos chaussures sans meme gronder une seule fois, et le berger a été fort sympatique et a répondu aux divers questions de mes filles avec plaisir.
La veille rencontre avec un berger sous le col de l’Eychauda, avec qui nous avons discuté une bonne demie heure, pas de patous pour lui mais des border Collie fort sympatiques, pour lesquels j’ai pris le temps d’expliquer à mes filles qu’il ne faut pas les carresser car ils travaillent.
Très belles expériences

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Ils sont de plus en plus nombreux, et ont de moins en moins peur. À terme le problème pour un blessé pourrait se poser.

Leur surpopulation, entretenue, me paraît bien néfaste et au détriment d’autres equarisseurs qui n’ont plus leur part du gâteau (renard etc).

Concernant les patous, sans nier l’existence de chiens agressifs (suite à un élevage subventionné expéditif), je suis surtout témoin de mauvais comportements de la part des randonneurs. Beaucoup ne savent pas ce qu’est un chien de protection ou de travail. Typiquement ils veulent les caresser.

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faux
et un chien ne se dresse pas (sauf pour le cirque ), il s’éduque
un patou peut tout faire (au delà de ses prédispositions propres )
il peut même devenir chien de salon, j’en ai rencontré
mais j’ai aussi rencontré des patous détestables, agressifs, …