Si @bernard_guerin, il a raison dans le sens que les alpages sont un paysage entièrement formé par le pastoralisme et qu’il nous facilite les déplacements en montagne. Si ces écosystèmes sont laissés à l’abandon, d’autant plus en raison du réchauffement climatique, ils se ferment et laissent place à de la forêt. Avant que la forêt soit en régime stable, ça passe par des étapes de végétation dense et totalement impénétrable.
Pour le ski de rando, c’est idem. Le ski de combat dans les vernes belledonniennes n’est pas une mince affaire, ce n’est d’ailleurs pas du ski.
Pour le ski de rando toujours, les alpages non pâturés sont plus sensibles aux avalanches en raison du plan de glissement des herbes hautes couchées.
Oui, mais l’absence de pastoralisme n’est absolument pas non plus d’une biodiversité moindre … Surtout au cours des premières étapes avant la forêt stabilisée. Ce n’est pas un argument, ou du moins, c’est un argument aussi « humainement utilitariste » que celui qui ne veut pas de patou pour se promener.
Le partage de l’espace n’est jamais simple … et chercher à conserver dans un état donné un paysage qui a toujours été façonné par les intérêts divers de l’homme au cours des âges est illusoire.