Le vieillissement des clubs est un problème en effet !
Encore les mêmes stupidités dans les formations de la FFCAM
Reste poli STP
Je sais par ailleurs que la raquette est un sport de vieux mais comment pourrait-il en être autrement si il faut poser une semaine de vacances en hiver pour aller suivre un stage d’initiateur ? Et se faire l’intégralité d’une formation alors qu’on est déjà initiateur en rando montagne. Non, un initiateur rando montagne n’a pas besoin de plus de 2 jours (4 jours en comptant l’UF neige et avalanche) pour compléter sa formation et pouvoir encadrer en raquettes ou ski de rando. Et ça devient possible sur des weekends.
Le « carriérisme » de certains dirigeants actuels me semble beaucoup plus problématique, a fortiori vis à vis des bénévoles.
Le point de vue des salariés et autres personnes gagnant leurs vies avec le Club Alpin passe après le point de vue des bénévoles.
« Carriérisme » avec des statuts limitant le nombre de mandat et leur durée …
Pour la deuxième phrase, on a un soucis de terminologie avec le mot « bénévoles » je crois. Non ?
Mais pour ce qui est du fait que l’avis des salariés passe après le point de vue des bénévoles… si tu parles des bénévoles comme étant le comité directeur fédéral et son bureau… eh bien n’est ce pas aussi ça le travail d’un salarié ? Suivre les directives de son responsable ?
La perche tendue par schnokeloch était trop belle.
Mais néanmoins je suis bien d’accord l’incohérence de certaines choses dans le parcours de formation. Néanmoins les choses sont en passe de bouger car tu n’es pas le seul à faire tes constats.
Et si tu penses que la FFCAM ne travaille pas sur le sujet et le met de côté et que les dirigeants bénévoles ne sont pas à l’écoute de tout ce que tu peux dire … et bien je peux t’affirmer que tu te trompes grandement.
Par contre ça prendra du temps … car oui tout prend du temps.
On connaît tous la « carrière » et le carriérisme de certains dirigeants actuels.
Le point de vue des salariés du club alpin importent peu. C’est les adhèrents qui décident dans une association. Les salariés ne sont qu’un moyen. Dans les associations, il est malheureusement courant que les salariés prennent un pouvoir qui ne leurs est pas du. C’est un point de vigilance essentiel.
Ce que j’ai entendu dire cette semaine c’est que ça allait bouger oui, mais vers des formations encore plus dures.
Des formations plus dures et des parcours plus simple ce serait pas si mal au final non ?
Un des problèmes est que certains encadrants imaginent avoir les mêmes prérogatives que les guides …
Autre soucis, le niveau d’une personne ou sa liste de course ne présume aucunement de ses capacités pédagogiques et il est bien compliqué de quantifier cela.
Un encadrant bénévole a les mêmes prérogatives qu’un guide (ou quasiment). Mais, il n’a bien souvent pas le même niveau de compétence, hormis s’il est également guide.
Quand je dis « plus dures » ça veut aussi dire plus long, plus complexe, etc.
C’est pour ça que la liste de course ou le niveau ne sont que des prérequis à l’entrée en stage. Le problème est que ces prérequis prennent bien trop d’importance. Quand j’ai passé mes brevets on ne m’a demandé ni prérequis ni niveau. Par contre pour le recyclage raquettes on m’a demandé une liste de course ce qui n’a aucun sens. Tu mets quoi dans ta liste quand tu as des centaines des sorties à ton actif ?
J’allais le dire
Mais il ne s’adresse pas à des clients mais à des membres d’un club de montagne qui doivent faire preuve d’un minimum de compétences.
Ben non justement.
Le bénévole ne peut avoir de prérogative.
Un peu de lecture (j’ai trouvé ça qui récapitule pas mal de chose) http://www.yonne.gouv.fr/layout/set/print/Politiques-publiques/Jeunesse-sports-et-vie-associative/Sports/Etablissements-Baignades-Educateurs/L-encadrement-des-Activites-Physiques-et-Sportives
C’est toi qui a employé le terme « prérogative ». Si ce n’est pas le bon, tu ne peux que t’en prendre à toi même.
Je ne pense pas que tu connaisse grand chose de concret en ce qui concerne l’encadrement bénévole ou professionnel.
Le terme est bon. Et je l’ai utilisé de manière très volontaire pour voir les réactions.
Un bénévole ne peut se prévaloir de prérogatives qui ne s’applique pas à son statut d’encadrant bénévole formé ou non.
Un encadrant comme un initiateur n’a pas les prérogatives des guides de montagne. Il n’a aucune prérogative.
Et j’éviterai bien les jugements sur les gens que je ne connais pas. Même J2LH que je lis beaucoup et apprécie beaucoup pour ses prises de positions (même si je ne les partage pas toujours), je me garderai bien de le juger sur sa personne ou ses compétences, ne le connaissant pas dans la vraie vie.
Un encadrants bénévole ne peut bien évidemment pas encadrer contre rémunération (sous-entendu comme un professionnel). C’est une évidence que tu n’avais pas besoin de rappeler !
Mais, il peut faire les mêmes courses qu’un guide en tant qu’encadrabt bénévole.
De mémoire, il y a peut être juste des limitations avec les mineurs (et encore je ne suis pas certains que cela soit dicté par la loi).
Ce document parle des prérogatives des professionnels mais ne dit rien des prérogatives des bénévoles et surtout pas qu’ils n’en ont pas. Les clubs et fédérations donnent bien des prérogatives aux encadrants.
Une prérogative c’est un droit, un pouvoir. Un encadrant a par exemple la prérogative de pouvoir refuser une personne dans sa sortie. Accessoirement il a celle de se faire payer sa bière après la sortie.
J’ai bien la réponse à ta question… mais comme je ne connais rien à l’encadrement bénévole comme professionnel, je te laisse chercher tout seul
[Propos agressifs supprimés]
Tu as lu ?
L’ENCADREMENT BÉNÉVOLE
Être bénévole , c’est s’engager librement pour mener une action non salariée, en dehors de son temps professionnel et familial, en faisant preuve de solidarité pour une cause d’intérêt général. C’est dans le cadre associatif que les bénévoles sont les plus nombreux.
Le bénévolat se distingue donc de la situation de travail (ou salariat) essentiellement par les critères suivants :
→ Le bénévole ne perçoit pas de rémunération.
Il peut être dédommagé des frais induits par son activité (déplacement, hébergement, achat de matériel…).
→ Le bénévole n’est soumis à aucune subordination juridique. Il ne peut être soumis à aucune instruction ou ordre impératif, et ne peut être sanctionné par l’association, comme pourrait l’être un salarié.
→ Sa participation est volontaire : Il est toujours libre d’y mettre un terme sans procédure ni dédommagement.
Il est en revanche tenu de respecter les statuts de l’association, ainsi que les normes de sécurité dans son domaine d’activité.
- Si la loi n’impose pas de contrainte de qualification pour l’encadrement des activités physiques et sportives à titre bénévole il est cependant conseillé déontologiquement de posséder une bonne connaissance et une expérience dans la discipline concernée et de contracter une assurance couvrant le bénévole et les pratiquants.
C’est une contradiction que je rencontre aussi dans mon club : les adhérents critiquent les formations et les cursus, demandent des programmes plus complets, … et refusent d’y consacrer du temps !
Ainsi, des demandes de stage initiateurs en 2 ou 4 jours, et en réduisant les pré-requis.
Et le comble, c’est de retrouver des retraités, qui disposent de tout le temps possible, à la pointe de ces récriminations !
On en revient au vieillissement des clubs…
et au refus de beaucoup d’admettre l’évolution de la réglementation et des pratiques.
Le « de mon temps c’était comme ça alors pas besoin de se prendre la tête » malheureusement ne tient pas très longtemps devant un juge en cas de pépin.
Mais tu as raison, je botte en touche parce que je n’ai aucune expérience d’encadrement en club, et je ne fais en plus quasiment jamais de montagne bénévolement ou pour le plaisir (j’ai plus le temps).