Aucun doute à ce sujet : les préconisations de chaque fabriquant pour l’utilisation de son matériel font foi, comme dit plus haut par nico0069.
Avec par exemple des illustrations comme celle rapportée au-dessus par Le Mateur d’Abîmes : un baudrier (généralement employé par les collectivités, clubs, etc.) avec un seul point : pas de mystère, on s’encorde sur le seul point disponible (illustration 1) ; avec ceux disposant de 2 points d’encordement reliés par un pontet, on s’encorde sur les deux points d’encordement, comme le préfigure leur nom (illustrations 2 et 3).
Dernier point, rapidement soulevé par ricovert : l’abrasion.
Les points d’encordement du baudrier sont généralement renforcés par une double épaisseur de sangle, cousue en arrondi (pas d’angles vifs), conçus ainsi pour limiter l’usure par abrasion tant du baudrier lui-même que de la corde. Au contraire, le pontet (lorsqu’il existe) est fait d’une sangle double épaisseur (en général) dont les bords sont plus marqués, et n’est pas fait pour supporter l’abrasion répétée d’une corde ; le pontet est uniquement destiné à clipper des mousquetons divers et variés, ou éventuellement des sangles sans friction (tête d’alouette pour fixer un crochet fifi en artif, par exemple).
Et bien ma foi commence par élucider l’origine de ta source !
L’autre jour au pied d’une falaise j’ai entendu dire que les cordes en chanvre c’était ce qui se faisait de mieux, vous en pensez quoi ? Ah, je reconnais, c’est une source non vérifiée mais il me semble quand même qu’il subsiste un certain doute à ce sujet…