Loin de moi cette intention ! Je réagissais à cet article qui laisse entendre que l’encordement volant est la norme qu’il faudrait appliquer en tout temps et en tous lieux d’une course d’alpi, y compris par des cordées autonomes au niveau technique modeste.
D’ailleurs l’article force peut-être le trait là-dessus par rapport aux opinions des intervenants mais ça a quand même l’air d’être le dada du DTN dont on parle.
Je suis 100% en phase avec ta contribution et je suis assez perturbé par ce jugement et surtout par l’avis du DTN : je n’encadre pas en pur alpi mais en ski de rando, souvent sur des courses où on met les crampons pour monter au sommet ou faire une traversée. et il est extrêmement rare que je mette en place des cordées autonomes volantes. Si des membres du groupe n’ont pas le niveau pour progresser seuls en crampon, on met en place un ancrage (avec une moulinette ou une main courante suivant les cas) ou on leur demande d’attendre au pied de la partie finale.
Mais avoir le niveau pour progresser seul en crampons ne veut pas dire qu’il n’y a pas le risque de faire une erreur et de terminer direct en bas. De toutes façons ce risque existe à la descente à ski qu’on va faire ensuite.
Dois-je désormais m’interdire d’aller dans des pentes à plus de 35° dans une sortie club encadrée (voire 30° si neige dure et passage expo) ?