Comme tu ne te sens pas en sécurité à vélo quand tu circules avec des voitures, Je ne me sens pas en sécurité quand je circule à proximité immédiate des vélos.
Tu vas me dire que c’est injustifié et que le cycliste risque sa vie et pas moi, qu’un peu de carosserie n’est rien à comparer à un traumatisme, et tu as raison en partie mais moi, j’ai peur de donner un coup de volant irréfléchi pour éviter un cycliste inconscient ou de me retrouver un jour devant un juge pour avoir été responsable de l’irresponsabilité d’un cycliste.
Quand le gus prend la moitié de la route en cote en tirant des bords avec son vélo chargé de 1000 sacoches, je compatis à ses efforts mais quand c’est un gars qui se tape un chrono à 50 ou 60 km en descente en coupant les virages, ça je ne le tolère pas.
En plaine le vélo est certainement un bon moyen pour se déplacer mais en montagne (c’est mon cas) c’est obligatoirement descente ou montée sportive à l’aller ou au retour et donc je ne peux pas me passer de ma voiture même pour aller à la poste à 2,5km avec un dénivellé de 200m.
En ville et ailleurs, vous sentez-vous en sécurité sur vos vélos?
je vais foutre ma daube, mais nous piétons nous sentons nous en sécurité par rapport aux cyclistes ?
je m’explique, il y 3 semaines en plein st Christophe en Oisans un cycliste débile et je pèse mes mots pour ne pas dire autre chose, à traverser le village à plus de 50kmh et à renversé une petite fille qui été stationnée au bord d’un resto(le chritolet) , résultat triple fracture pour la petite , rien pour le bouffon qui roule comme un débile et qui pense que tout lui est permis !
je hais les cyclistes qui pense que le code de la route ne les concernent pas !
[quote=« Stelvio, id: 1221279, post:57, topic:113344 »][/quote]
Effectivement, en te relisant, c’est pas ni tout blanc ni tout noir… toutes mes excuses pour mes « excès ».
On est bien d’accord que tous les automobilistes ne sont pas clean mais les vélos ne le sont pas non plus, en partant du principe qu’il faut respecter les auters avant de gueules il y a du boulot du côté des cyclistes, moi aussi, il m’arrive de conduire comme un abruti.
Quant au lien avec l’autre discussion, j’aurais trouvé ça drôle, dans cette discussion, que tu ne sois pas concerné par le sujet de la route en vélo, alors que par rapport au surcout il parait logique que tu ne fasses pas d’alpinisme si tu trouves ça trop cher.
Pour répondre à ta dernière question, je suis plus soit pour des vraies pistes cyclables où il est possible d’y rouler convenablement, ou soit des bandes cyclables qui généralement fonctionnent bien (pour ma propre expérience).
@ boudha: Navré pour la petite fille, et si c’est vraiment le cas qu’il allait à plus de 50 km/h ben effectivement il était con de le faire, tout autant que si il avait été en voiture.
Mais je me demande comment tu savais qu’il était à plus de 50 km/h, et je ne sais pas si lui même le savait, cela dit, cela ne le déresponsabilise pas, tout le monde doit être maitre de son véhicule, et doit adapter sa vitesse en fonction de la situation, apparemment cela n’était pas le cas. Mais mis à part cela je suis bien d’acoord avec toi, le vélo constitue un danger assez important pour els piétons lorsque le code de la route n’est pas respecté.
@verdes: le vélo en montagne ce n’est qu’une question de motivation et de choix, l’année dernière pour aller au boulot c’était 45 km et 1000m de dénivelé par jour. Y a rien d’extraordinaire à ça, quand t’as pas le choix tu le fais, j’avais pas le choix, soit j’y allais en vélo soit je bossais pas, j’ai choisi le vélo boulot, c’est toujours mieux que le métro boulot. Donc quand tu dois aller à la poste ou faire des petites courses, ne te laisses pas le choix, prends ton vélo ou intègres-y à des voyages plus lointains que tu aurais fait de toute façon en voiture ! Enfin, tu fais bien comme tu veux, c’est simplement mon point de vue.
Ayant testé le vélo à Lyon, je ne m’y sentais franchement pas en sécurité: les pistes cyclables ne sont pas nécessairement bien pensées et quand elles existent, ça permet simplement aux automobilistes de se garer là en double file… Combien de fois j’aurais bien arraché des rétros en passant! Les pistes cyclables sur les trottoirs ne sont pas mieux, puisqu’il faut slalomer entre les piétons, qu’on leur fait peur et qu’on a également l’impression d’être un chien dans un jeu de quilles. Sur la route, sans piste cyclable, c’est la jungle, faut voir le comportement typique des lyonnais: gruger et se faufiler est un mode de vie, tant pis pour piétons et cyclistes… Bref, le seul endroit où on se sent en sécurité, c’est sur les voies de tram… Etant respectueuse du code de la route, je suis scandalisée de l’attitude de certains cyclistes qui font n’importe quoi, mais c’est toujours ceux qui font n’importe quoi qu’on remarque, on en oublie les autres. En plus, avec les vols de vélos dans cette belle ville, attacher et détacher mon vélo me prenait un temps fou, et j’ai fini par faire mes trajets à pied (20 minutes pour aller au boulot et tous les commerces à deux pas de chez moi, à Montchat pour ceux qui connaissent, oui, j’étais privilégiée…)
Les solutions à proposer ont déjà été citées plus haut: mettre en place un réseau de pistes cyclables cohérent, mais également rendre plus accessible les transports en commun pour limiter les voitures, tout le monde n’ayant pas forcément envie de transpirer et abîmer son brushing dès le matin en allant au boulot… Pourquoi pas interdire purement et simplement la voiture en ville? (Là faudrait vraiment avoir des solutions de transports urbains qui tiennent la route, moins chers, et qui ne s’arrêtent pas à 22h ou minuit…) Et comme je ne crois pas au Père Noël, je pense que c’est uniquement en étant répressif et en verbalisant autant les automobilistes qui se garent sur les pistes cyclables, que les cyclistes qui font n’importe quoi que l’on pourra avancer.
Maintenant que je suis dans la belle campagne varoise, je fais mes déplacements à vélo: 40 km par jour pour aller au boulot, sur une nationale fréquentée… Est-ce que je me sens en sécurité? Et bien curieusement oui, plus qu’à Lyon! Même si, il faut l’avouer, un bon paquet de gens me frôlent en passant alors qu’il y a largement de la place pour se pousser (il y a des zébras au milieu quasiement partout…). Je me dis que c’est surtout par ignorance qu’ils font ça, ne se rendant pas compte que c’est dangereux, personne n’irait abîmer son pare-choc alors qu’il y a tant de place sur cette route! (certains varois croient au passage que la limitation sur route est 70 et qu’il y a des priorités à droite sur les rond points, bizarre…) Après, en fonction de mon humeur, soit je reste au bord, pour ne pas gêner, sois je roule au milieu en me disant que s’ils n’ont pas la place pour doubler, et bien qu’ils attendent, les deux attitudes sont critiquables… Après, il ne faut pas oublier de se remettre de temps en temps en question et faire un peu preuve de civisme.
[quote=« grimpzen, id: 1221425, post:64, topic:113344 »]
[quote=« Stelvio, id: 1221279, post:57, topic:113344 »][/quote]
Effectivement, en te relisant, c’est pas ni tout blanc ni tout noir… toutes mes excuses pour mes « excès ».
On est bien d’accord que tous les automobilistes ne sont pas clean mais les vélos ne le sont pas non plus, en partant du principe qu’il faut respecter les auters avant de gueules il y a du boulot du côté des cyclistes, moi aussi, il m’arrive de conduire comme un abruti.
Quant au lien avec l’autre discussion, j’aurais trouvé ça drôle, dans cette discussion, que tu ne sois pas concerné par le sujet de la route en vélo, alors que par rapport au surcout il parait logique que tu ne fasses pas d’alpinisme si tu trouves ça trop cher.
Pour répondre à ta dernière question, je suis plus soit pour des vraies pistes cyclables où il est possible d’y rouler convenablement, ou soit des bandes cyclables qui généralement fonctionnent bien (pour ma propre expérience).
@ boudha: Navré pour la petite fille, et si c’est vraiment le cas qu’il allait à plus de 50 km/h ben effectivement il était con de le faire, tout autant que si il avait été en voiture.
Mais je me demande comment tu savais qu’il était à plus de 50 km/h, et je ne sais pas si lui même le savait, cela dit, cela ne le déresponsabilise pas, tout le monde doit être maitre de son véhicule, et doit adapter sa vitesse en fonction de la situation, apparemment cela n’était pas le cas. Mais mis à part cela je suis bien d’acoord avec toi, le vélo constitue un danger assez important pour els piétons lorsque le code de la route n’est pas respecté.
@verdes: le vélo en montagne ce n’est qu’une question de motivation et de choix, l’année dernière pour aller au boulot c’était 45 km et 1000m de dénivelé par jour. Y a rien d’extraordinaire à ça, quand t’as pas le choix tu le fais, j’avais pas le choix, soit j’y allais en vélo soit je bossais pas, j’ai choisi le vélo boulot, c’est toujours mieux que le métro boulot. Donc quand tu dois aller à la poste ou faire des petites courses, ne te laisses pas le choix, prends ton vélo ou intègres-y à des voyages plus lointains que tu aurais fait de toute façon en voiture ! Enfin, tu fais bien comme tu veux, c’est simplement mon point de vue.[/quote]
Les cyclistes, comme les automobilistes, doivent faire attention et bien se comporter. Si l’un d’eux se comporte mal, il ne faut pas tous les accuser.
Il y aurait sans doute moins d’accidents si les villes étaient mieux pensées, s’ils étaient pensées pour que piétons, cyclistes et automobilistes cohabitent, mais j’ai le sentiment que les zones urbaines sont trop souvent construite pour les voitures. En Hollande (et, à un degré moindre, en Allemagne), les pistes cyclables sont souvent séparées des routes par des petits murets, et parfois, on peut même aller d’une ville à l’autre en roulant sur du bitume et sans longer de route.
En milieu rural, dans les petits villages comme Saint Christophe, ce sont aux cyclistes et aux automobilistes de faire attention. Un cycliste imprudent peut être très dangereux, car contrairement aux voitures, aucun bruit ne le signale.
Je suis triste pour la petite fille, et j’espère qu’elle va vite et bien se rétablir.
Certes, avec de la volonté, dans certaines conditions, on peut se passer de voitures, même en zone montagneuse. Toutefois, certains ont plus d’obstacles que d’autres à surmonter. Faire 45 kms et 1000m de D+ par jour pour aller bosser, c’est courageux, et c’est très bien d’avoir autant de volonté. Mais il ne faut pas perdre de vue que la vieillesse, la maladie, le handicap ou le fait d’avoir des personnes à charge peuvent rendre irréaliste le fait de grimper 1000m tous les soirs avec 20 kgs dans chaque sacoche.
Mais quand on a la chance d’être en bonne santé, partir travailler à vélo ou partir en vacances à vélo peut se faire et peut être très agréable. Peut être très agréable, car ça dépend tout de même des routes fréquentées.
[quote=« Caro, id: 1221445, post:65, topic:113344 »]Ayant testé le vélo à Lyon, je ne m’y sentais franchement pas en sécurité: les pistes cyclables ne sont pas nécessairement bien pensées et quand elles existent, ça permet simplement aux automobilistes de se garer là en double file… Combien de fois j’aurais bien arraché des rétros en passant! Les pistes cyclables sur les trottoirs ne sont pas mieux, puisqu’il faut slalomer entre les piétons, qu’on leur fait peur et qu’on a également l’impression d’être un chien dans un jeu de quilles. Sur la route, sans piste cyclable, c’est la jungle, faut voir le comportement typique des lyonnais: gruger et se faufiler est un mode de vie, tant pis pour piétons et cyclistes… Bref, le seul endroit où on se sent en sécurité, c’est sur les voies de tram… Etant respectueuse du code de la route, je suis scandalisée de l’attitude de certains cyclistes qui font n’importe quoi, mais c’est toujours ceux qui font n’importe quoi qu’on remarque, on en oublie les autres. En plus, avec les vols de vélos dans cette belle ville, attacher et détacher mon vélo me prenait un temps fou, et j’ai fini par faire mes trajets à pied (20 minutes pour aller au boulot et tous les commerces à deux pas de chez moi, à Montchat pour ceux qui connaissent, oui, j’étais privilégiée…)
Les solutions à proposer ont déjà été citées plus haut: mettre en place un réseau de pistes cyclables cohérent, mais également rendre plus accessible les transports en commun pour limiter les voitures, tout le monde n’ayant pas forcément envie de transpirer et abîmer son brushing dès le matin en allant au boulot… Pourquoi pas interdire purement et simplement la voiture en ville? (Là faudrait vraiment avoir des solutions de transports urbains qui tiennent la route, moins chers, et qui ne s’arrêtent pas à 22h ou minuit…) Et comme je ne crois pas au Père Noël, je pense que c’est uniquement en étant répressif et en verbalisant autant les automobilistes qui se garent sur les pistes cyclables, que les cyclistes qui font n’importe quoi que l’on pourra avancer.
Maintenant que je suis dans la belle campagne varoise, je fais mes déplacements à vélo: 40 km par jour pour aller au boulot, sur une nationale fréquentée… Est-ce que je me sens en sécurité? Et bien curieusement oui, plus qu’à Lyon! Même si, il faut l’avouer, un bon paquet de gens me frôlent en passant alors qu’il y a largement de la place pour se pousser (il y a des zébras au milieu quasiement partout…). Je me dis que c’est surtout par ignorance qu’ils font ça, ne se rendant pas compte que c’est dangereux, personne n’irait abîmer son pare-choc alors qu’il y a tant de place sur cette route! (certains varois croient au passage que la limitation sur route est 70 et qu’il y a des priorités à droite sur les rond points, bizarre…) Après, en fonction de mon humeur, soit je reste au bord, pour ne pas gêner, sois je roule au milieu en me disant que s’ils n’ont pas la place pour doubler, et bien qu’ils attendent, les deux attitudes sont critiquables… Après, il ne faut pas oublier de se remettre de temps en temps en question et faire un peu preuve de civisme.[/quote]
A Grenoble, à l’exception d’une ou deux lignes, les bus s’arrêtent vers 20h.
Interdire les villes aux voitures et les remplacer par des transports en commun ne me gênerait pas, mais pour défendre des idées pareilles, il faut accepter de se faire traiter d’extrêmiste et de tous les noms d’oiseaux. Une cohabitation est possible, mais il faudrait que les municipalités arrêtent de penser qu’il faut développer le vélo en ville pour la simple raison que « c’est un moyen de locomotion qui ne coûte rien à la mairie » (propos tenu par un représentant de la Mairie de Grenoble lors d’un festival Cinéma et Nature).
Tu as raison. Merci de le rappeller, dans ma tête, je répondais à quelqu’un qui n’avais pas de souci de santé particulier .
EDIT: 20kg dans chaque sacoche sur 1000m de dénivelé, c’est irréaliste pour beaucoup de personnes je pense, y compris moi ^^.
Surtout en roulant avec 4 sacoches. Dans ma tête, c’était plutôt 20 kgs en plus du poids du vélo (pour transporter les courses de la famille).
Certains voyageurs à vélo ont des montures chargées qui pèsent 60 kgs, et parfois sans doute plus. Pour soulever une telle charge, avoir un braquet adapté peut aider.
Pour ma part un petit témoignage concernant les vélos en Finlande.
Je reviens d’un magnifique voyage itinérant entre le sud du pays et la Laponie ; j’ai pu constaté de visu et en louant un vélo (pour une balade) que cette contrée est vraiment un exemple à suivre en matière « d’intégration » des vélos et de voies de circulations dédiées à eux et interdites à tous véhicules à moteurs (sauf en de très rares endroits et sur courtes portions).
Les pistes cyclables sont souvent décalées de la route pour les motorisés.
Ceci est d’autant plus impressionnant quand on connait la densité de population en Finlande : 17 habitants au km2. Et pour ce qui est de la Laponie (région de Rovaniemi et plus à son sud est : Kuusamo), c’est 3 habitants en moyenne au km2. Les pistes cyclables en cet endroit sont toujours bien présentes.
En ville et ailleurs, vous sentez-vous en sécurité sur vos vélos?
En sécurité? Comme un oeuf de poule frais du jour, cru, à la place des quilles dans un bowling!
Juste un témoignage sur le fait d’utiliser quotidiennement le vélo dans la métropole la plus densément peuplée du monde: Mexico.
J’avoue qu’on n’est pas beaucoup de cyclistes et tout les mexicains se marrent bien quand je leur dit que je n’ai pas de voiture mais seulement vélo (Le vélo, très mauvais plan drague ça, très mauvais).
C’est vrai que pour le gens qui connaissent un peu le capharnaüm du D.F, on imagine mal un cycliste fleur à la bouche aller au bouleau tous les jours, un jour peut-être, deux jours, non.
Ici il n’y a pas d’examen de permis de conduire à passer, juste s’inscrire et payer un droit (env 200pesos~10€) pour pouvoir rouler en voiture. Ce qui fait qu’il n’y a absolument aucune règle en ce qui concerne les priorités aux carrefours.
Comme je le disais, le vélo est tellement rare que les conducteurs ne vous associe pas du tout à un véhicule, ils vous voient arriver mais dans leur idée, vous n’existez, donc ils passent.
Alors dangereux ou pas? Ben figurez-vous qu’après 1 an, j’ai moins d’expérience désagréable qu’à Toulouse.
Premièrement car je fais constamment super gaffe et essaie d’anticiper au maximum ce qui pourrait se passer.
Deuxièmement, je dois avouer que j’ai adopté une conduite beaucoup plus agressive, et n’hésite pas à taper au carreaux des voitures ou me mettre carrément au milieu de la rue pour éviter les queues de poissons (je vous l’ai dit, ils vous voient, vous passent à côté mais tournent quand même )
Troisièmement, je dois avouer que les conducteurs mexicains, du fait de conduire sans code de la route, sont de très bons pilotes. Ils se rasent souvent mais les véritables chocs sont très peu nombreux, tout est basé sur l’attention et sur les réflexes. (Ici boire et conduire on oublie totalement, pas besoin de prévention)
C’est un point important car, alors qu’en France lorsque quelqu’un grille un stop, c’est souvent l’accident car l’autre arrive à fond. Ici il n’y a pas de Stop donc personne n’arrive à fond à un croisement, CQFD.
Enfin, le climat de Mexico est parfait pour faire du vélo, jamais trop chaud, jamais trop froid, je suis en chemise 350 j par an, on sait exactement quand est-ce qu’il va pleuvoir (de Mi-Mai a Septembre de 18 à 19h).
Du coup je ne me suis jamais autant éclaté en vélo, tout les jours apporte son lot de petites frayeurs et surtout de grands moments de bonheur lorsqu’on zigzague au milieu des bouchons. Par exemple avec les pluies, il n’est pas rare que les feux rouges tombent en panne et là c’est le bordel Total, j’ai même du porter mon vélo à bout de bras pour pouvoir traverser une avenue tellement tous le monde était collé (mais sans se toucher), j’ai mis 12 mn au lieu de 10, ma colloc en voiture a mis plus de 45mn sur son trajet quotidien de 5mn.
Bon voila, juste pour dire que le vélo en ville, il n’y a rien de meilleur, c’est vraiment le moyen de transport le plus adaptable à toute les situations (à bout de bras, je vous dit). Faites comme à Londres bruler les voitures! ah non c’est à Strasbourg ça, en plus c’est pas écolo. Non, FAITES DU VELO ça vous fait justifier la petite bière fraiche en arrivant à la maison.
Sympa la description du vélo à Mexico City ! Je m’en vais décrire mon expérience dans une autre métropole un peu folle : Téhéran.
D’abord, je plante le décor : 14 à 16 millions d’habitants selon les sources. Une ville située au pied des montagnes et qui s’étale de 1100 à 1700 mètres d’altitude. De la neige en hiver et 45 degrés l’été.
Bien évidemment, comme à Mexico, tout le monde se marre (ou ne comprend tout simplement pas) quand je dis que je me déplace à vélo. Ici, tout le monde a sa bagnole et ceux qui n’en ont pas se déplacent en taxi, j’y reviendrai…
Pour dire vrai, j’ai mis quelques temps à oser sortir de chez moi en vélo. Ca me semblait totalement fou à la vue du trafic. Et puis une jour, quand j’en ai eu marre du métro et des bus bloqués dans les embouteillages, j’ai pris mon vélo. Pour aller bosser, je mets 40 minutes (ça monte) et pour rentrer, à l’heure de pointe, je ne mets pas plus de 30 minutes (ça descend ).
S’il n’y a pas de vélos à Téhéran, il y a en revanche beaucoup (trop) de motos. Donc tout le monde est habitué aux deux-roues motorisés (qui ne vont jamais très vite du fait du trafic, qui ne s’arrêtent quasiment jamais aux carrefours… tout comme beaucoup de voitures).
Alors, est-ce que c’est dangereux de ce déplacer à vélo dans ce beau bordel ? Ben je dirais oui quand même ! En 6 mois, je me suis fait peur un bon nombre de fois, me suis pris deux portières qui s’ouvraient, etc. Les jours où je ne vois pas d’accident sur mon parcours son assez rares. Bon, souvent ce n’est que de la tôle froissée, mais plusieurs fois il y avait des blessés : motards au sol ou piétons (car ces derniers, en dépit du trafic, n’hésitent pas à traverser n’importe où et n’importe comment).
Ce qui est le plus dangereux ici, ce sont les taxis collectifs. Je m’explique : il s’agit de voitures, signalées comme taxi ou non, car n’importe qui peut s’improviser taxi à tout moment, qui prennent des passagers sur des courts trajets en ville. Le truc, c’est qu’à chaque carrefour ou presque, ils s’arrêtent pour faire monter ou descendre des passagers. Ils s’arrêtent aussi, ou passent au ralenti devant chaque personne qui attend sur le bord de la route (un client potentiel) et n’hésitent pas pour cela à faire des queues de poisson ou à couper deux voies et à freiner brutalement tout en doublant un collègue/concurrent au dernier moment !
Un autre gros danger, ce sont les voitures garées ou venant de rues perpendiculaires sur la droite, qui s’insèrent dans le trafic, les trois-quarts du temps, sans jeter ne serait-ce qu’un coup d’oeil vers les véhicules qui arrivent. Ils font leur manoeuvre doucement et les voitures et motos qui arrivent les évitent en faisant un petit écart.
Il faut donc être hyper vigilent en permanence et adopter une conduite particulière : ne pas rouler trop à droite mais plutôt au milieu de la voie de droite (pour éviter les voitures qui vont sortir de leur stationnement sans prévenir et pouvoir contourner les queues de poissons des « taxis »), ne pas être surpris si une moto vous double par la droite ou si quelqu’un qui veut tourner à droite vous coupe gentiment la route, etc.
Malgré cela, je continue de me déplacer à vélo, car c’est bien plus rapide et agréable que les autres moyens de transport de la capitale, et ce malgré la pollution et la chaleur ! Et plus de gens prendront leur vélo, mieux ce sera pour tout le monde ! Bon, en ce qui concerne l’Iran, même si à Téhéran, c’est désormais toléré, l’usage de la bicyclette est interdit dans la plupart des villes de provinces à la moitié de la population (la gente féminine).
Tiens, tant que j’y suis, je vous fait part d’une petite réflexion : les Iraniens sont en général des gens très courtois, mais dès qu’ils se retrouvent avec un volant dans les mains, ils deviennent des dangereux criminels qui ne respectent plus rien ni personne (et ce n’est pas le cas des seuls Iraniens !). Est-ce selon vous le fait de se sentir protéger dans sa carrosserie qui les désinhibe comme ça ? Est-ce la véritable nature des êtres humains qui ressort alors, quand on ne doit plus se forcer à être aimable et courtois parce qu’on a un visage en face de soi ?
J’utilise beaucoup le velib à Paris l’été.
Ce genre de formule, c’est vraiment un bon changement même si ce n’est pas parfait.
Les pistes cyclables s’améliorent même s’il existe encore pas mal de défauts.
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Manque de continuité avec obligation de changer de bord, ce qui est parfois dangereux.
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Passage des grandes places du genre Concorde ou Bastille, toujours problématique.
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Pistes cyclables dans certains couloir bus trop étroit = gêne pour le bus, gêne et danger pour le cycliste.
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Pistes cyclables à contre-sens dans des voies à sens unique pour les autos.
C’est particulièrement malcommode et dangereux quand la voie cumule les handicaps:
étroitesse de la rue, passage le long des voitures stationnées.
Mais à part ça, évidemment je me réjouis de la place beaucoup plus grande du vélo dans la ville.
En été, je trouve les automobilistes d’autant plus prudents et patients avec les cyclistes que nombre de ces derniers sont peu respectueux du code de la route et de la courtoisie. Mais je suppose que cette patience est moindre le reste de l’année.
A Bogota, comme dans beaucoup de grandes villes d’Amérique Latine, il n’y a pas encore de vraies pistes cyclables, les automobilistes sont presque tous tarés et faire du vélo est très dangereux, sauf le dimanche matin où certains espaces sont réservés aux cyclistes.
Bonne remarque Gael, c’est la même chose au Mexique, mais en France aussi où j’avais un T-Shirt « En vélo, je suis moins idiot » qui faisait un tabac.
Le fait d’être dans sa bulle, coupé du monde extérieur vous rend ce dernier complétement étranger et seul compte alors son propre intérêt (arriver à l’heure au bureau). C’est d’autant plus vrai dans les grandes villes où on est certain de ne pas retrouver sur son chemin la personne à qui on pique la priorité.
Si on rajoute à ça le stress des embouteillages, le bruit et l’odeur (ahaha) on arrive parfois à des situations saugrenues ou tous le monde s’agglutine à un croisement au lieu de laisser passer une voiture après l’autre, tout ça dans un concert de klaxon.
Je vous conseille d’ailleurs de tenter l’expérience, le seul fait de s’appuyer avec la main sur une carrosserie est vécu comme une agression à laquelle aucun conducteur ne reste de marbre. Il doit y avoir un mécanisme qui fait qu’un conducteur perçoit sa voiture comme une extension de son propre corps, comme son armure. On a juste un tas de ferraille dans le garage mais quand on conduit ça devient NOTRE voiture.
Sinon, c’est intéressant ces témoignages du monde entier, qui fait du vélo ailleurs?
Circuler en vélo dans la circulation, c’est un combat de chaque instant.
A chacun de se faire sa place, alors si tu te mets en warning sur la piste cyclable, gaffes à ton rétro
Par contre respect total aux piétons.
ne me dis pas que tu fais ce que je pense ? tu t’y prends comment ?
Je casse pas, je plie, mais des fois sa plie pas sa casse.
J’ai habité et roulé à vélo à Copenhague et en Allemagne (Dortmund), où le cycliste est un être humain à part entière…
Puis à Paris, où il est le défouloir préféré de l’automobiliste en colère… Un petit souvenir rigolo de la place de la concorde à l’heure de pointe, où un gars s’est dépêché d’avancer en me voyant arriver, de peur que je profite des 40cm qui s’offraient à moi devant son capot… et du taxi qui m’a accroché le talon tellement il roulait près, alors que j’étais en rollers devant lui… :lol: Bref, j’ai pris là-bas de mauvaises habitudes.
Maintenant, à Mâcon, c’est moins sport, c’est plus paisible, du fait de la petite taille de la ville et de la quasi-absence d’embouteillages qui rend les zotomobilistes globalement plus calmes ; ceci dit, les pistes et bandes cyclables sont encore trop rares, et les chauffards agressifs encore trop nombreux…
Je viens de faire un petit tour à Prague.
Soit dit en passant ville magnifique et bien envahie par les flots de touristes et où tout est payant, pire qu’à Venise.
Quasi rien n’est prévu pour les cyclistes: trois bouts de caricatures de pistes cyclables.
Cette derniere annee, j’ ai fait du velo a lisbon, londres, paris, new york et plein d’autres villes plus petites, mais le pire, c’ est bruxelles…