Effectivement, j’ai déjà entendu dire que le premier 6b était en 1925 quelque part dans les Dolomites (Source: Barney, il me semble, dans l’un de ses livres - il faudrait que je lui redemande pour confirmer l’exactitude).
Le 6a existait déjà bien en montagne dans les années 30 (éperon walker part exemple: 6a où Cassin n’a pas dû pitonner une échelle! Déjà cité: Comici, Pierre Alain aux drus…)
C’était extrême et ces même passages le sont parfois presque autant aujourd’hui (mille fois plus de respect de ma part pour l’éperon Walker, la face nord de la Cima Grande qu’un 7b!).
Pour ma seconde date, vous m’en excuserez, ma source est également imprécise: dans le livre « la plus belle voie du monde » est racontée l’histoire d’un gars qui a grimpé, au début des années 60, une voie de 15 mètres actuellement évaluée à 7a, en solo intégral.
De plus, à ces époques là, le niveau de bloc était déjà très bon, du 6f il me semble dans les années 60! (pour ne pas ouvrir l’échelle de Wenzelbach au 7…)
Et le septième degré, paru en 75 par Messner, précisait que ce niveau avait en réalité été atteint depuis longtemps déjà! Et dans des voies aventureuses!
Et en France, n’oublions pas, si l’on évoque Droyer, de parler de Guyomar!! Il l’avait ce niveau 7a, malgré un style plus aventureux, même pour la simple couenne. Guillot avait également un style et un niveau exemplaire, et ce quelques années auparavant.