Les réactions nucléaires sont contrôlables « presque instantanément », de pleine puissance à extinction (sinon comment changer les barres de combustible par exemple? Il y a une latence quand même le temps que les gaines descendent/remontent.
Électricité verte ?
En pratique sur le réseau les ajustements pour obtenir prod=conso n’étaient jusqu’à très recemment jamais fait grâce au nucléaire. La tranche fixait son programme.
Avec l’essor des énergies subies on commence à être obligé de jouer avec, mais c’est très récent.
Oui!! Vivement la privatisation des barrages, là c’est sûr que les coups de l’électricité vont enfin baisser! Comme ils le font depuis qu’on a commencer à libéraliser! Lolololol
Si tu prends le temps de voir les mécanismes mis en place et leur coût pour ouvrir le marché de l’électricité à la concurrence tu réfléchirais à 2 fois avant de cracher sur le « monopole ».
Libéralisation en 2007, sur les 10 dernières années c’est +30% le prix de l’elec, quelle aubaine!
Avant avec EDF on finançait l’état qui se gavait sur le dos de l’entreprise, mais l’état c’est toi!!
Maintenant dans la boucle il y a tout un tas de boîte qui ne produisent quasiment rien, rachète le nucléaire à prix fixe à EDF quand le prix marché est au dessus du prix fixé et revende. Du bon vieux trading. Du coup gros dividendes aussi mais c’est plus pour ta pomme. Investissement pour « libéraliser » le marché et les systèmes de production? Zéro pointé. Bravo.
Ah, j’oubliais. Les privés font tellement baisser les coûts qu’il est prévu d’empêcher EDF de se présenter sur plus d’1/3 des concessions hydrauliques et ce même si leur tarif d’exploitation est meilleur. Si ça ça fait pas bondir le prix du kWh je change de métier.
Tu diras quand ce sera l’cas : j’ai plein d’idées de reconversions possibles pour toi
(Comme j’n’ai pas compris un 12ème du reste de ton intervention, j’contribue comme je peux )
Oui d’ailleurs, à l’époque il y avait une pub pour les actions edf, avec un gentil couple sur un barrage hydroélectrique qui criait « C’est à nouuuus ! », je me suis toujours dit que c’était juste pour empêcher le reste des citoyens de crier la même chose…
Il y a peut-être quand même une certaine inertie ?
Et sinon lorsque les turbines de Grand-Maison turbinent à l’envers ce serait pour faire remonter les truites ?
https://www.ecosources.info/dossiers/Station_stockage_transfert_pompage_turbinage
Ah si ton intervention est intéressante, et importante !
J’ai trop tendance à considérer de manière isolée chaque production d’électricité.
Pour Grand-Maison j’ai fait une blague débile avec les truites je reconnais
J’avais visité l’usine et les turbines avant la mise en eau, c’était impressionnant, même les pistons pour injecter du lubrifiant, tout était de très grandes dimensions. La blague des truites remonte à cette époque, je crois que c’était la 1ère usine hydroélectrique réversible en France (ou du moins de cette importance ?).
Et il était expliqué que le turbinage à l’envers était pour stocker (certes avec pertes !) l’énergie électrique fournie par les centrales nucléaires lors des creux de besoins, les dites centrales n’étant pas si souples au niveau production.
Il y a sans doute eu des progrès depuis au niveau des centrales nucléaires sur ce plan.
Et du coup ce turbinage à l’envers ce serait plus pour équilibrer le réseau ?
Comment fera-t-on ? On s’en passera (par la force des choses) et on fera des économies (par la force des choses).
On veut changer de paradigme, oui ou m… ?
Dans l’hydraulique, une partie non négligeable n’est pas pilotable car au fil de l’eau : soit on turbine soit c’est perdu…
Là tu m’intéresses, tu veux bien rentrer dans les détails?
Imap = intensité maximale admissible en permanence? On est passé aux IST maintenant…
Si vous permettez l’intrusion d’un non spécialiste dans la discussion, j’avais cru comprendre en écoutant un ingénieur RTE qu’une production insuffisante par rapport à la demande provoquait une baisse de la fréquence et au contraire une production trop forte provoquait une augmentation de fréquence (nécessité de réguler à + ou - 0.5Hz autour de 50 Hz).
J’ai pensé à ça en voyant ce qu’avait écrit Imap. J’ai tout faux?
C’est bien ça, trop de prod = sur fréquence, pas assez de prod = sous fréquence.
La fréquence est pilotée à 50Hz, avec diverse automatismes qui régulent plutôt à +/- 0.05Hz. Sachant que la fréquence est un bien commun. On a forcément la même sur l’ensemble du réseau européen continental.
Sur le réseau européen tel qu’il est, 0.05Hz c’est 1250MW, donc + d’une tranche nucléaire .
Non, ce n’est pas « énorme » mon message (comme tu dis !), c’est juste que j’ai testé, dans la réalité, il y a déjà quelques années et aujourd’hui encore…
Je n’ai pas de maison, je ne suis pas propriétaire.
Je n’ai pas d’emprunt à rembourser non plus…
Et tout le monde n’a pas envie d’essayer d’arrêter de travailler pour essayer autre chose, alors je témoigne simplement.
Mes expériences personnelles ne sont pas une solution valable pour tout le monde, je le sais.
Déjà, accepter de se passer de confort est difficile, pour tout le monde.
C’est un choix de vie différent, et obligatoirement une marginalisation par rapport à la « normale ».
Sinon, je fête dans 1 mois mes 10 ans sans travailler (non stop) !
Mais avant, j’avais aussi déjà fait 4 ans (non stop) sans travailler, puis repris pour engranger un peu de fric (l’écureuil, les noisettes)…
Du coup je ne vous raconte pas la retraite minable que je vais avoir ! Hé hé…
Mais ça tombe bien, car je n’ai jamais compté dessus…
Mais comment fais-tu, allez-vous me demander, et pourquoi ?
Au cours de mes longs voyages, c’était toujours une question récurrente, et qui m’a toujours étonné…
Ah mais ça, c’est un secret, par contre…
'nimpornawak!
le nombre et la hauteur des barres de combustible est fixe et donné pour les réacteurs à eau pressurisé. C’est entre autre sur les barres de contrôle que l’on peut agir pour faire varier la puissance d’un réacteur: Barre de contrôle (nucléaire) — Wikipédia… avec pas mal de contraintes et de limitations (cf. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01678043/document a partir de la page 28).
@catherine: au vu des inexactitudes grossières énoncées, je me méfierai des dires de certains spécialistes qui hantent ce topic…
Soit, personne n’oblige à travailler !
Mais alors tu ne profites d’aucun service public, tu n’utilises aucun transport subventionné, tu n’as ni sécu ni retraite, etc… ?
Et on retrouve la situation d’avant la création du barrage, donc les nappes phréatiques initiales n’ont pas de raison de pâtir d’une baisse du niveau du lac.
Et la solidarité, mon frère ?
Comme bons nombres d’alpiniste, ça ne me pose raisonnablement pas trop de soucis de me passer de confort.
A l’instar de ce que disait @hedera, il y a un point essentiel changeant radicalement les choses : les enfants. Comme beaucoup de monde, j’essaie de les élever au mieux, avec donc un minimum de sécurité et donc avec des besoins financiers pour assurer cette sécurité et « sécuriser » leurs avenirs. Il ne s’agit pas de cocooning. Mais, la marginalisation volontaire ne me semble pas souhaitable si on a des enfants.
Celà dépend de la durée.
Un alpiniste se passe de confort durant un temps limité (quelques jours à 3 mois pour les himalayistes).
Il sait qu’il va revenir au confort après son expédition.
Un voyageur au long court, non, il ne sait pas.
Sur 10 ans non stop, c’est un peu différent (ni le même niveau d’inconfort).
Perso, j’ai testé le niveau d’inconfort du type du camps de base de l’Everest en 1990, pendant 3 ans.
Pas de téléphone, pas d’Internet, pas de douche, pas de d’eau chaude (et parfois froide), pas de secours.
Mais le pire, c’est encore l’insécurité, le gros truc de l’inconfort.
Personne n’a dit que c’était « souhaitable » ou pas ! (j’ai l’impréssion d’entendre notre ministre de l’éducation à propos du voile, pincez-moi !).