Électricité verte ?

J’ai en tête que le barrage des Trois Gorges, la plus grosse centrale hydroélectrique au monde, n’est pas sans avoir :

  • un impact écologique certains
  • un impact sur les populations certains
  • quelques dizaines de mort pour sa construction.

L’alimentation en électricité doit s’évaluer/s’organiser à l’échelle de l’Europe, et pas seulement à l’échelle de la France. Dans ce cadre, il n’y a rien de choquant qu’un des pays Européens se soit spécialisé dans le nucléaire, et que d’autres pays avancent sur d’autres thématiques. C’est complémentaire.

Compte tenu du NIMBY habituel sur ces sujets, on comprends tous que l’idéal est de mettre les centrales chez son voisin.

Je serais intéressé parr une ACV (Analyse de Cycle de Vie évaluant l’ensemble des éco-impacts) sérieuse sur le solaire photovoltaïque réalisé avec des panneaux fabriqués en Chine. Une très grosse partie des panneaux solaires vendus en France sont fabriqués en Chine.

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des centaines oui lors de chantiers en chine ou Inde bien moins imposants on parlait déjà de 50 à 100 morts (rumeurs) pour des projets sur 3 ans de construction de sites industriels. Tout cela est bien caché et personne ne tient le total dans ces chantiers mais il suffit d’y passer quelques semaines pour en voir quelques uns.

Pas zero CO2 c’est sur car beaucoup de béton (mais pas plus que pour une central gaz, fioul ou charbon et pas plus que la plupart des barrages hydroélectriques). Quant au combustible, extraction sans doute assez productrice mais pour ce qui est du transport moins que le fioul le gaz ou le charbon.
Quoiqu’il en soit, ces postes là sont peanuts à côté du fonctionnement (pour les autres types de centrales).

Donc oui, ce n’est pas la seule. Mais je partage l’analyse de Christophe pour une répartition des rôles au niveau européen. L’Allemagne s’est lancé dans la voie du renouvelable. Pour l’instant, c’est pas gagné. Attendons donc de voir ce que ça va donner avant de mettre au rebut les centrales existantes. On a quoi à gagner à les arrêter maintenant? Les laisser fonctionner ne changera rien au problème des déchets.

IL me semble que les discours sur la réduction de la part du nucléaire à 50%, 25% (peut importe) relève de l’idéologie et des lieux communs de l’écologie politique plus que d’une véritable prise en compte des aspects techniques et scientifiques (écologie - sécurité).

Sans compter les milliers de morts dans les mines de charbon, en Chine ou ailleurs. Je ne dis pas que le nucléaire est parfaitement vertueux (de toute façon, ça n’existe pas) mais c’est relativement propre.

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L’écologie politique, avec ses lieux communs, est une plaie.
Pour prendre en compte les aspects scientifiques et techniques, il faut beaucoup moins d’idéologie, beaucoup plus de pragmatisme et de la rigueur pour rentrer dans les détails de sujet complexe.

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Va dire ca aux habitants de Pripiat, de Fukushima ou plus près de chez nous de Bure…

Le problème du nucléaire français, plus que la perte de savoir faire et la décrépitude de son industrie, est son modèle économique. En vendant l’électricité bien en dessous de son coût réel et en demandant à la filière de faire de l’argent à l’export via Areva , on a créé une montagne de dettes et seul l’impôt est à même de redresser cette situation.

L’ultraliberalisme e, avec ses lieux communs, est une plaie.
Pour prendre en compte les aspects économiques et sociaux, il faut beaucoup moins d’idéologie, beaucoup plus de pragmatisme et de la rigueur pour rentrer dans les détails de sujet complexe.

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Je ne peux qu’approuver !
Le rejet du nucléaire est avant tout idéologique.
Par contre l’éolien c’est à la fois idéologie et business !

Effectivement, c’est un aspect que je ne connaissais pas.

Je te remercie de conforter mes propos.
Comparer, ou plutôt considérer l’écologie comme une doxa politique illustre parfaitement mes propos. Tant que l’écologie sera abordée de cette façon, il ne faut pas s’étonner que l’écologie soit à côté de la plaque cad ne soit pas scientifique.

:smile:C’est bon ça Mollotof !

Chacun sa doxa.
Toi c’est libéralisme et techno.
D’autres pensent écologie, social et politique. C’est pas mal aussi.
Sinon c’est quoi ta définition de scientifique ?
Non parce que je connais des botanistes/écologues/forestiers/généticiens/statisticiens qui manient des sujets bien plus matheux que tu n’imagines et probablement bien trop pointus pour que t’arrives à suivre.

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Ben c’est normal. C’est le propre des spécialistes. Ils sont très pointus dans leur domaine.

En moyenne , @Francois a raison. La pollution liée au nucléaire, accidents compris, tue des centaines de fois moins que les autres énergies thermiques.

Tu parles de Bure, mais ce site n’est pas contaminant.

C’est un fait que les idéologues ont du mal a percevoir, mais le nucleaire français est en banqueroute. Cela dit, tout le monde ne s’en plaint pas, par exemple les finlandais qui auront leur epr gratis grâce aux pénalités de retard qu’in fine paiera le contribuable français.

Tu me pardonneras de te reprendre sur la forme mais le nucléaire (comme l’éolien ou le photovoltaïque) ne peut pas être en banqueroute. Si banqueroute il y a, ça ne peut concerner qu’une ou des sociétés commerciales, EDF, Areva etc. Par ailleurs le terme banqueroute suppose qu’il n’y ait pas eu seulement mauvaise gestion mais acte délictueux.
Plus sérieusement. Les errements avec l’EPR sont les conséquences de choix commerciaux et/ou politiques. Rien qui soit inhérent à la technologie elle même. Il y a eu des exemples similaires dans bien d’autres domaines (banques, industrie de l’armement, informatique même dans les années 80). Par ailleurs, la questions du coût est une chose, la question de savoir ce qui est bon (ou moins mauvais) au plan environnemental en est une autre. Pour ma part, je pense que maintenir nos centrales en activité est ce que nous pouvons faire de mieux pour la planète. Reste à savoir si on les moyens financiers nécessaires.

Evidemment. Pour l’instant il est vide…
Quen sera il dans cent ans ? Dans 200 ans ? Dans 3000 ans ? Dans 40.000 ans ? Et ca ces moments là les saloperies qu’on y aura planquées seront toujours tres hautemznt contaminantes.

Je me suis tjs demandé comment on effectuait les tests de vieillesse de béton sur 40 000 ans vu que l’on a pas ce temps pour tester les matériaux.

Mais ce qui m’inquiète le plus c’est comment transmettre l’information aux générations futures, j’avais lu des articles très intéressants à ce sujet. L’information se perd et je dirais même qu’elle se perd de plus en plus facilement, les durées de vie des cd, supports magnétiques, est ridicule à coté des papyrus, parchemins anciens ou même la gravure.
Sans aller aussi loin, dans 500 ans qui se souviendra qu’il existe un centre de déchets?

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Le problème du stockage du CO2 est plus important que celui des déchets nucléaires.