Entièrement d’accord. L’acclimatation au froid du corps entier se fait sur la durée avec un changement dans le stockage des graisses. C’est pour cette raison que les amateurs de bains froids doivent s’acclimater durant toute l’année.
Cela pourrait éventuellement retarder l’apparition indirecte de l’onglée en ayant une quantité d’énergie stockée plus importante, surtout dans des situations de fin de course où le corps a déjà beaucoup puisé dans son stock d’énergie.
Voir : Thermosensation — Wikipédia
A noter que notre capteur de sensation chaleur/froid se trouve localisé dans le cerveau (hypothalamus) et que la représentation de la chaleur/froid se trouve aussi localisée dans le cerveau : Où se trouve notre représentation du chaud ou du froid dans le cerveau ? L'énigme résolue - Sciences et Avenir
Moyens de lutte physiologiques
Pour lutter contre les variations de température dues à son environnement, notre corps développe divers moyens de lutte physiologiques :
- Tremblements ou frissons : par la contraction rapide et involontaire des muscles (muscles striés), la température centrale est augmentée. Les contractions musculaires consomment de l’énergie et produisent de la chaleur.
- Vasoconstriction : réduction du diamètre des vaisseaux sanguins situés sous la peau soumise au froid pour réduire le rayonnement de chaleur et l’évacuation de chaleur dans l’environnement.
- Augmentation du métabolisme de base : augmentation de la chaleur générale par mécanisme hormonal.
Lésions provoquées par le froid : Présentation des lésions provoquées par le froid - Lésions et intoxications - Manuels MSD pour le grand public
L’onglée est une hypothermie localisée des extrémités en quelque sorte 
Hypothermie des extrémités :
Les joues, le nez, les oreilles, les doigts, les mains, les orteils et les pieds sont les parties du corps qui sont les plus susceptibles de se refroidir, au point que des lésions tissulaires peuvent survenir, causées par l’hypothermie locale.
Si la température de la peau tombe sous les 25°C, le métabolisme des tissus est ralenti. Sous les 15°C, des lésions tissulaires peuvent survenir, en cas d’ischémie (diminution de l’apport sanguin artériel à un organe) et/ou de thrombose et, à -3°C, la peau peu réellement geler. Les dommages se manifestent par une rougeur, une enflure, des démangeaisons, des douleurs et des cloques qui peuvent évoluer vers l’ulcération et le saignement.
En cas du gel, un engourdissement, des picotements et des démangeaisons surviennent. La peau est souvent gonflée et blanche. Dans les cas graves, des picotements, des douleurs et une raideur se produisent.