Ecole de vol en falaise

Posté en tant qu’invité par glop glop:

Bonjour à tous,
j’ai un gros problème de trouille en escalade…
A peine mes petits mollets passent rien que quelques centimètres au dessus du point que j’ai le moral qui flanche, les jambes en coton, ou que je me met à crisper intensivement toutes les reglettes ou autre bac !!

Et ce phénomène s’accentue avec la hauteur de la voie… Bien que la force choque soit plus importante en bas (blablabla…) j’ai vraiment moins peur si je dois passer au dessus du point sur les premiers mètres de la voie… Par contre, sur une voie de 30 mètres, si en haut ça engage un peu…ben j’ai un mal fou à passer…
En bas, avant d’attaquer, je me dis bien que ça craind rien, que cette fois ci je vais y arriver…mais une fois au dessus du point, je ne controle plus rien du tout…
Donc en gros, j’aimerais savoir comment vous faite vous ???
N’avez vous aucune peur de voler ?? l’avez vous apprivoisée ?? et comment ??? Ecole de vol ??? Mais…est ce preil de se lacher déliberement, que de tomber en plein moove ??? est ce que ça aide vraiment de faire une école de vol ???
Merci de me dire comment vous gerez ça…

Posté en tant qu’invité par albert:

j’ai le même problème depuis plus de trente ans. ca n’empêche pas que j’ai réussi à faire beaucoup de belles voies classiques de France, des dolomites, de Corse et d’ailleurs. La trouille …c’est ce qu’il y a de plus salutaire ! ca permet d’être un jour grand père et non pas dedevenir le provisoire « meilleur ». Bref : vive la trouille ! mais pas celle qui te met en inhibition de l’action. La trouille salutaire est un compromis entre la raison et l’instint de conservation. On peut la dominer et avoir confiance en soi. Le remède s’entraîner sérieusement et régulièrement, avoir des objectifs de réalisation raisonnés par exemple refaire une voie qu’on a fait en second en tête. savoir demander conseil sur les voies à une personne de confiance. Grimper en autonomie assistée (J’ai un vrai pote qui a un peu ce Pb. Et bien, il a fait le Fherman au campanile Basso en tête. Au dessus de sa cordée, je pouvais toujours lui balancer un bout de nouille. T’inquiète si t’as la trouille. t’es sain . la dernière fois que j’ai volé c’est parce que le pote a coté il a volé aussi . Il s’est raccroché aux branches (ma corde). j’ai été éjécté de la paroi. le vol : On est arrivé avant d’avoir compris qu’on était parti ! La trouille la vraie, la bonne , quel bonheur quand on est parvenu à la dominer. A quoi servirai l’escalade sans cette conquète de la maitrise de soi ?

Posté en tant qu’invité par glop glop:

Je suis tout à fait d’accord avec toi…et merci pour ces bonnes paroles…
Je voudrais juste arriver à dominer un petit peu cette trouille quand même afin quelle ne m’inhibe pas completement…

Posté en tant qu’invité par raph:

moi aussi j’ai le meme probleme que « glop glop ».
par exemple quand je suis dans un passage un peu dur ,
j’ai aussi la trouille et surtout les jambes qui on la tremblotte.
que faire?
metriser sa peur! oui, mais c’est plus facile a dire qu’a faire.
a plus raph

Posté en tant qu’invité par Pierre:

Pour vaincre la trouille, il est nécessaire de ne pas commencer par des voies trop dures. Son niveau ou mieux encore en-dessous. Après quoi, il est important de monter sa concentration laquelle ne doit tendre qu’à une chose, la réussite du mouvement et le franchissement du passage.
NE JAMAIS PENSER A LA CHUTE! En être conscient au départ mais s’affranchir de cette idée dès que l’on est parti.
Enfin, il n’est pas interdit d’essayer de « voler » pour ressentir ce que cela implique. Pour débuter, se lâcher à la hauteur du clou, puis 50cm en-dessus et enfin disons jusqu’à un mètre. Le truc c’est de se sentir à l’aise. Cela dépend aussi de la forme du moment aussi bien physique que psychique ! (peut-être ne pas faire ça après avoir reçu sa feuille d’impôt).

Bonne grimpe.

Posté en tant qu’invité par oli viéde kersozon:

Le plus simple pour commencer est de se lacher volontairement au dessus d’un point. Le plus facile est de commencer dans des dévers: ça frotte moins les genous, et avec les pieds au niveau de la dégaine c déjà pas mal!Attention l’assureur doit savoir assurer un minimum dynamique afin que vous n’ayez pas la ceinture du baudard sous les oreilles.

Ensuite seulement vous pouvez monter 4-5 metres au-dessus du point, puis le faire sur des friends, et puis sans rien pour réviser les chutes au sol, vous pouvez aussi sauter dans les gorges du verdon sans rien en plaçant bien la tête la première,
vous pouvez encore vous taper sur la tête avec un marteau ou vous jeter sous un train…

Je conseil touit de même de commencer par la première partie pour les débutants!

Bon crash tests à tous!!!

Posté en tant qu’invité par nicolas:

C’est un sujet recurrent :

Il faut mieux faire une recherche sur mot cle: vertige, peur…

par exemple

<a Href=http://escalade.camptocamp.com/forums/read.php?f=15&i=3119&t=3119>http://escalade.camptocamp.com/forums/read.php?f=15&i=3119&t=3119

<a href=http://escalade.camptocamp.com/forums/read.php?f=15&i=6895&t=6894>http://escalade.camptocamp.com/forums/read.php?f=15&i=6895&t=6894

Posté en tant qu’invité par Laurent:

Eh Pierre c’est le fait de parler de « voler » qui t’a fait faire le rapprochement avec la feuille d’impôt??

Posté en tant qu’invité par Ptitseb:

Salut tout le monde, juste pour apporter une tite contribution…Moi j’ai jamais fais de falaise donc je ne peux parler que de SAE…c’est vrai que monter en tete quand il fait chaud (prise grasse) et que tu comences la seance (pas tres tres chaud malgré un echauffement en dehors des voies c’est pas la même chose)…c’est assez flippant, bien que les points soient espacé d’un metre, moi c’est pas le materiel qui m’inquiete mais le retour au sol a cause de l’elasticité… :S (failli deja m’arriver a 10 cm pres et vive le grigri au lieu de 8… :p)
Bah ca peut paraiter tres con mais moi je fonctionne pas mal sur des tites phrases, a la télé j’avais entendu une phrase (je sais plus ou :S) « La peur ou on la subit ou on la tue »…c’est ptet con mais depuis que je la « connais » j’ai moins peur, bref ca reste une pensée perso je sais pas si ca pourras t’aider… VOila ciao :wink: Bonne grimpe :wink:

Posté en tant qu’invité par glop glop:

Merci Nicolas, mais j’avais déjà cherché et je trouvais qu’il n’y avait pas assez de renseignements personnels !
J’esperais avoir un peu les astuces des gens…

Posté en tant qu’invité par Django:

On parle de la peur en FALAISE !!! Ca n’a rien à voir !!! La SAE !!

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Utile, l’école de vol, mais pas toujours facile de se lâcher volontairement.

Tu peux aussi aller dans un dévers un peu au dessus de ton niveau ; tôt ou tard, tu te retrouvera coincé au dessus du point, la désescalade devenue impossible ; tu finira par voler malgré toi (donc pas de décision désagrable à prendre), et tu te rendras compte que ce n’est pas si désagréable. A force, tu intégreras le vol dans ta grimpe.

La peur, elle, ne doit pas disparaître, car il y a, en escalade, des situations où elle te préservera ; sans aller jusqu’au terrain d’aventure, il est recomandé d’avoir peur de la chute au sol ou sur vire, et de tout faire pour éviter une telle chute !

Posté en tant qu’invité par olivier:

La peur, de quelque nature qu’elle soit, est en relation direct avec ce qu’on appelle le seuil de danger. Il s’agit d’un palier psychologique que tu te fixes inconsciemment et à partir duquel tu considères ne pas pouvoir supporter les événements qui surviendraient. Le seuil ultime étant la mort (pour les personnes normalement constituées).

Ce seuil peut heureusement être augmenté. Mais avant tout, essaye de le définir objectivement. Qu’est ce qui te fais peur dans le vol ? La chute en elle-même, la blessure, la mort, l’échec,…

Une fois ces éléments précisés, tu peux travailler dessus en les objectivant. Exemple, ok, la voie est équipée de spits 12 ou 10 mm, tu es sûr de ton second, tu portes un casque, dans les passages clés tu as demandé au second de t’assurer sec, tu maîtrise les manips de corde=> il y a donc objectivement peu de chance que tu te fasses mal si tu voles. Une fois cette peur évacuée, tu grimperas peut être juste avec une légère appréhension voire détendu.

Posté en tant qu’invité par Ptitseb:

« On parle de la peur en FALAISE !!! Ca n’a rien à voir !!! La SAE !! » Tcho ca va je sais pas la peine de crier lol, mais je l’ai preciser en debut de mesasge que j’avais jamais fais de falaise…et ca allait de soi que ca n’avait pas grand chose a voir, mais bon les trucs sont les mêmes :wink:

Posté en tant qu’invité par Claudine:

Pas tout a fait d’accord avec toi Djnago… La peur de voler est aussi presente en SAE, meme si nettement moins forte qu’en falaise; en falaise s’ajoute la peur de materiel defaillant, la peur d’un contact rude avec le rocher… Et bien sur la hauteur. Mais maitriser la peur du vol en SAE, ca aide. Personnellement, en falaise ou en salle, j’essaie de me concentrer totalement sur ce que je fais au point d’oublier que je suis en tete, me dire que je suis en second, des fois ca marche (pas toujours!). En cas de grosse panique j’essaie « d’occuper ma tete », je me parle toute seule, je chantonne, je compte mes respirations… Je trouve aussi plus facile de pousser mon niveau dans certains types de voies (dalles bien plattes par exemple, en cas de vol tu tombes bien droit) que dans d’autres (toutes carrees-bossues pleines d’angles, la chute me fait bien plus peur!). C’est aussi super-important d’avoir une confiance totale en celui qui assure.
Et Albert a raison, la chute est finie avant d’avoir eu le temps de comprendre ce qui s’est passe!

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Je dirais même plus : les vols en SAE ayant plus de chance de se terminer au sol, en avoir peur est bien légitime !

Posté en tant qu’invité par huile d’olive:

Allez moi aussi, je mets ma pitite contrib’ perso.
J’ai commencé la grimpe cette année, donc c tout récent, j’ai découvert que l’escalade ct plus que les pas de III que je faisais en chaussures de montagne sur le rocher débutant du fayet à st gervais (pour ceux qui connaissent). Bref, lorsque j’ai commencé avec un autre pote débutant, gt bien mal, j’arrivais jamais à grimper en tête, on faisait toujours des moulinettes :frowning:
Et puis un jour, mon pote n’a pas réussi à atteindre le relais, il redesccend et j’y vais, j’ai forcé, forcé, et puis j’ai pris un plomb, petit certes, j’ai même pas eu le tps de m’en rendre compte, j’étais déjà deux mètres plus bas … et depuis ça va bcp mieux, je me sis largement ‹ décoincé ›, mais la peur, je l’ai connu sous son plus mauvais aspect, celui qui te bloque, qui te fait trembler comme jamsi etc … et puis maintenant, c un truc naturel qui me sert: quand je suis au dessus d’un point, genre à mi chemin, maintenant, elle me sert à atteindre le point suivant en me disant « allez, essaie, ça a l’air faisable … suffit de se concentrer ! » …

Sur ce bon courage, mais sache que rien ne vaut bcp de pratique pour que cette peur s’éfface petit à petit voire un petit vol pour se rendre compte que c pas dramatique de voler …

Olivier

Posté en tant qu’invité par Raphael:

Salut à toi beaucoup de monde à déja laisser des messages moi je vais te dire commen j’ais fait . Premièrement à tu déja apris à voler en mur sa s’est déja super important sinon peux etre connais tu se que l’on appelle l’assurage dynamique toi et ton compagnon de cordée devrait peux etre apprendre ça si vous ne le savez pas car franchement cela mais en confiance un assurage dynamique bien fait on ne doit à peine sentir la chute . Sinon pour la falaise tu peux te taper un vole dans un beau dévers et tu verras que sa le fait moi j’avais peur avant l’été dernier je me suis taper une chute de 5 mètres à peux près et je peux te dire que sa fait du bien dans la tête après tu vois que tu peux faire confinace aux matériels je ne te cache pas que j’ais encore peur dans certains cas , mais que serait se superbe sports snas la peur de la chute . Sinon quand tu grimpe il faut se concentrer un maximum et la tu verras que la peur de la chute ne te viendras meme pas à l’esprit voila tout mais bon je pense que cela dépend des individus mais essaye et tu verras un jour tu chuteras si se n’est pas déja fait et la alos tu verras que s’est pas forcément dur voila je te souhaite une bonne grimpe ety espère t’avoir éclairé sur la question
Raphael

Posté en tant qu’invité par zozzo:

salut tout le monde

en ce qui me concerne ce n est pas spécialement le fait de tomber dans le vide qui me faire peur dans un plomb mais le contact avec le rocher? y a-t-il, en escalade sportive, des blessures graves d après vos expériences? le pire c est qu il y a 2 moi environ j ai pris un assez gros vol en dalle, je m y attendais car j étais vraiment mal mais j ai quand meme bien rapé la hanche sur le rocher sur 3 bon mètres. mais maintenant ca va pas super mieux… tjr pas mal peur de « l atterissage » contre le rocher!

vos remarques!!

arvi

Posté en tant qu’invité par albert:

J’ai lu tout vos messages avec attention et je reviens vers vous pour vous dire à quel point ce forum est utile pour renouer un lien entre la nouvelle génération de grimpeurs et les vieux grimpeurs comme moi.
avouer sa peur, parler de sa peur, c’est se donner les moyens d’ avoir moins peur de sa peur.
Partager ses émotions avec l’autre « mon semblable, mon frère » (Baudelaire) c’est s’armer contre les siennes. lorsque l’émotion nous envahit , elle paralyse l’action.

éléments de réflexion en vrac :
On a pensé à la peur mais quel est le contraire de la peur ? Ce n’est pas l’inconscience !
Dans l’action nous n’avons plus peur parce que le cerveau humain est une formidable « machine » qui permet l’action. Il sait limiter l’envahissement paralysant des émotions pour la durée de l’action.
Il faut distinguer la peur de l’angoisse
J’ai peur d’un lion. la peur a une cause légitime extérieure à moi et objective c’est le lion. C’est une peur rationnelle
j’ai peur du noir, du vide, de prendre l’ascenseur, un mètre au dessus du clou . il n’y a pas de raison objective. Les causes de cette émotion sont endogènes.
Sans aller jusqu’à faire des reproches à votre maman au motif que votre peur de tomber viendrait du fait qu’elle ne vous sécurisait pas assez quand bébé, elle vous portait dans ses bras, il faut travailler à distinguer entre peur et angoisse pour se comprendre. on grimpe pour se comprendre.