Ecole de vol en falaise

Posté en tant qu’invité par nico:

MOi, ma peur, j’arrive à la vaincre quand trois copins me hurlent du bas de la voie de continuer, d’engager et ça me booste bien…

Posté en tant qu’invité par guinzy:

ok mais en montagne qd tu n’entends plus rien…mieux vaut faire appel à ses ressources mentales propres

Posté en tant qu’invité par Bob:

Salut , je me remet à la grimpe apres une coupure de quelques années et j’ai le même probleme que toi : Passé le clou ya plus personne ( tremblements , mousquetonnge au taquet ) et ce dans des voies faciles que je randonnais en 97 . Bref , les boules… Voila , pas de solutions pour le momment juste un temoignage…

Posté en tant qu’invité par xav:

Bien sur que oui !

Pour ma part, j’ai peur quand ça commence à être trop dur pour moi; c’est une peur irraisonnée : aussi bien sur plastique qu’en nature !

En revanche, dans un niveau que je maîtrise, je peux passer sans problème même si les points sont espacés, ou qu’il n’y en a pas (terrain d’av).

La chose à faire : grimper pour le plaisir, sans se mettre à la toque, et sans rechercher la performance, à ton niveau max, en MULTIPLIANT LE + POSSIBLE LES SORTIES.

Là ton niveau va vraiment progresser (physique et mental, le second surtout), et tu passeras à l’échelon supérieur de manière assez naturelle, lorsque tes gestes se seront bien déliés.

Posté en tant qu’invité par xav:

Ah oui : j’ai oublié quelque chose d’important dans mon précédent message :

La confiance dans l’assureur : être assuré par quelqu’un qui maîtrise, ça fait vraiment toute la différence.

Je le sais : à partir du moment où l’on n’était pas trop haut au dessus du point, avec des copains, on disait « sec » pour que l’autre nous prenne. On n’y connaissait rien et c’était une erreur monumentale !

Car c’est hyper désagréable d’être séché alors que tu as dépassé le point !
Les 2 éléments qui rassurent sont donc :

  • assureur constamment sur le qui-vive (et pas en train de faire les yeux doux à la charmante miss, fort bien roulée au demeurant, qui passe à ce moment-là)
  • assurage dynamique, parceque ça permet de ne pas se faire mal, même dans les mauvaises configurations (vire exceptées).

Ces deux points, ça rassure ! Et en fait, je ne grimpe pas du tout avec la même confiance selon mon assureur.

J’ai un copain qui assure au gri-gri sans savoir vraiment dynamiser, et respecter quelques règles de logique ; ça fait chier. Tu peux pas vraiment grimper dans ces cas-là.

Avec un autre, avec qui j’ai pris de belles chutes à répétition en traversée, ça va nickel car je sais que je vais atterir comme sur un matelas, sans exagérer.

Bonne grimpe !