[quote=« Gepi, id: 795409, post:1, topic:80602 »]Je le dis tout de suite pour évacuer cet aspect, la meilleure façon de ne pas polluer avec sa voiture est de ne pas l’utiliser et de prendre les transports en commun ou mieux, utiliser ses jambes pour marcher ou pédaler pour les courtes distantes.
Une discussion associée à un sondage nous questionnait déjà sur la consommation moyenne de nos automobiles et avait débordé sur les modes alternatifs de transports. C’était ICI
Alors, si vous utilisez votre véhicule, en covoiturage le cas échéant, aimeriez vous savoir comment réduire votre consommation tout en réduisant votre stress et en améliorant votre sécurité ?[/quote]
Regardez ici meme sur C2C ! à la page "co-voiturage "c’est pratiquement celle qui a le moins de discutions …
Il semlerait que les entreprises soient de plus en plus sensibilisées à l’éco-conduite et qu’elles proposent des formations (sensibilisation) à l’usage plus respectueux de la voiture.
La limitation des dépenses entrainant une augmentation des gains est un élément classique de la stratégie des entreprises.
Tout est une question de rentabilisation de l’investissement : combien de temps faut il pour rentabiliser le stage (coût du stage + perte de temps de travail).
Dans ma boite, il est certains que cela ne passera pas s’il faut 10 ans pour rentabiliser le stage.
Habituellement, c’est jouable, si c’est rentable en moins de 1-3 ans.
Actuellement, c’est jouable, si c’est rentable en 3 mois (voir moins).
Etant maintenant dans une capitale ayant beaucoup de transports publics, dans un pays très bien desservi par les bus bon marché (pour moi), j’ai la chance de pouvoir me passer de voiture.
Plus de stress, plus de budget auto, plus de contravention, plus de crainte de la voir braquer…
je le découvre (qu’est ce qu’on devient moins con sur c2c!)
et une recherche sur google le confirme: 1/2 litre en plus / 100 km
soit un plein pour 10.000 km
Non, car les sculptures sont plus nombreuses, ce qui entraîne plus de déformation et d’absorption d’énergie.
Les gommes sont également plus tendres pour ne pas trop durcir lors des épisodes de grand froid, mais l’ajout de silice améliore l’adhérence et l’élasticité (déformation élastique = moins d’absorption d’énergie).
Si le véhicule dort dehors, le moteur est plus long à chauffer et la viscosité à froid de l’huile augmente aussi la consommation. C’est plus sensible sur les petits déplacements.
@ gepi
Je ne suis pas d’accord sur ton analyse pour l’utilisation du point mort
-en ville a l’approche d’un feu, si tu es a 50 tu fais plus de 100m avant d’arriver a 30, alors que avec un rapport engage tu ne tiens pas la distance (pertes dans le moteur) donc tu sera oblige d’accelerer a un moment ou un autre
Je suis un utilisateur intense du point mort (en ville je monte a 60, puis point mort jusqu’a 30, et je fais comme ca des distance de 300m)
Et sur route, des que ca descend un peu, point mort=> pas de perte d’energie dans le moteur, donc distance parcourue bien plsu longue.
si tu fais allusion a ce passage dans le texte de gepi Rester en 5ème le plus longtemps possible, jusqu’à l’arrêt pour les véhicules essence, jusqu’à 1000 tr/mn pour les diesels. Ne pas passer au point mort notamment à l’approche d’un stop ou d’un feu car le moteur consomme (environ 0,5 l/h) alors qu’il ne consomme rien en décélération (coupure d’injection sur véhicules depuis 1990).,
j’ai pu le constater à mon grand étonnement:
j’ai afficher sur mon compter le calcul en temps réel de la conso:
sur une légère descente, en ligne droite, au point mort , conso affichée de l’ordre de 1 l au 100
sur une légère descente, en ligne droite, en 5° , conso affichée proche de zéro
Sur le plat et lors des accélérations, passer le rapport supérieur le plus tôt possible dès 2000 tr/min. Ce régime est indicatif et est à ajuster selon le véhicule. Il peut descendre plus bas pour des moteurs « coupleux » (gros diesels suralimentés) montés sur des véhicules légers, et il peut être un peu supérieur pour des moteurs peu « coupleux » (petits moteurs à essence) montés sur des châssis lourds (monospaces).
Pour donner quelques repères toujours indicatifs, ça signifie qu’on peut passer la 4ème dès 50 km/h et la 5ème dès 70km/h.[/quote]
Sur mon véhicule, je change de rapport à 1500 tr/mn, parfois même à moins. Sur tous les véhicules que j’ai essayé, il est possible de passer la 5ième à 50 km/h sur sol horizontal (récemment, je l’ai fait sans problème à presque 40 km/h avec une Clio dci). Il faut s’habituer progressivement à rouler à très bas régime, sinon on a tendance à trop appuyer sur l’accélérateur. La voiture ne doit pas vibrer anormalement. A ceux qui seraient tenter de me dire que j’abime le moteur : mon véhicule a presque 300 000 km et le précédent m’a laché à 320 000 km pour un problème de corrosion.
C’est indicatif, ça dépend du style de conduite au départ. Pour quelqu’un qui ferait tout de travers et aurait en plus une conduite agressive, on peut dire 50%.
C’est juste pour que ceux qui ont déjà une conduite apaisée et applique 80% des préconisations ne nous prennent pas pour des menteurs.
Oui, selon que la 5ème est plus ou moins longue, ça vibre un peu fort sur certains diesels dès qu’on accélère un peu fort. Sinon, je suis d’accord, il faut essayer de passer les vitesses au régime le plus bas possible (tant qu’il n’y a pas de vibrations sourdes qui remontent dans la caisse). Selon les configurations, mon 2L DTi se relance à environ 1200 tr/mn, mais s’il faut appuyer un peu, des vibrations basses fréquences apparaissent.
Petite précision : pour passer par exemple de l’arrêt à 50 km/h, il est préférable d’accélérer franchement plutôt que d’accélérer légèrement de manière continue. Pourquoi ?
Le rendement moteur est meilleur sous forte charge, donc l’énergie de combustion du carburant est mieux convertie en énergie cinétique (accélération donc vitesse). La surconsommation due au besoin de puissance pour accélérer le véhicule est plus élevée qu’en accélérant doucement, mais elle dure moins longtemps. Pour prendre une image, on consomme 2 fois plus pour accélérer 3 fois plus 3 fois moins longtemps. De plus, on reste moins longtemps sur les premiers rapports plus courts qui surconsomment. Cette plage « basse vitesse » pour laquelle il est préférable d’accélérer franchement varie selon les véhicules. Plus les véhicules sont puissants et plus cette plage est importante. Pour prendre une image, on va consommer moins à 70km/h en 5ème qu’à 40 km/h en 4ème, et qu’à 20 km/h en 3ème, alors autant passer le plus vite possible (en restant à bas régime) de la 3ème à la 4ème puis de la 4ème à la 5ème à 70 km/h. La surconso à l’accélération étant compensée par l’atteinte plus rapide du régime stabilisé plus économique.
[quote]En résumé :
Rouler à 4ième plutôt qu’en 5ième : surconsommation 20 %
Rouler à 3ième plutôt qu’en 5ième : surconsommation 50 %[/quote]
Merci pour ton témoignage
[quote=verredo]Je ne suis pas d’accord sur ton analyse pour l’utilisation du point mort
-en ville a l’approche d’un feu, si tu es a 50 tu fais plus de 100m avant d’arriver a 30, alors que avec un rapport engage tu ne tiens pas la distance (pertes dans le moteur) donc tu sera oblige d’accelerer a un moment ou un autre
Je suis un utilisateur intense du point mort (en ville je monte a 60, puis point mort jusqu’a 30, et je fais comme ca des distance de 300m)[/quote]
Dans cette configuration, la consommation est d’environ 1l/100km (moyenne d’environ 45 km/h à 0,5l/h).
La consommation en 5ème pour maintenir les 50km/h est à peine plus élevée dans la mesure où le régime moteur est proche du régime de ralenti (au pire 1000 tr/mn à 30km/h ou 1500 tr/mn à 50 km/h pour une toute petite motorisation essence avec une 5ème courte).
Il est toujours possible de trouver une circonstance particulière pour laquelle on pourra dire qu’il est plus optimum de faire ceci plutôt que cela, mais la méthode est souvent trop pointue (plus souvent inefficace qu’efficace) pour être généralisée ou compromet la sécurité. Rouler au point mort change le comportement dynamique d’un véhicule.
Hors agglo, ça dépend de la pente et de la limitation de vitesse. Si la pente est insuffisante pour maintenir l’allure de croisière alors plutôt que de passer au point mort, il est possible d’accélérer franchement (meilleur rendement moteur) pendant peu de temps et de laisser glisser le véhicule (conso nulle) et de répéter l’opération (méthode dite « pulse and glide »). Cette méthode passe à peu près inaperçue en descente, et je ne l’utilise que dans cette circonstance, car c’est fatigant à appliquer en permanence et c’est perturbant pour les autres conducteurs surtout si le trafic est significatif.
Pour revenir au point mort, je répète que le changement de comportement du véhicule constitue un risque et que cette technique n’est rentable que dans des cas particuliers. longues descentes hors agglomération à vitesse soutenue ne nécessitant pas de freiner, sinon autant rester en 5ème avec une conso nulle et ne pas freiner.
L’éco-conduite ne doit pas se faire au détriment de la sécurité. Sinon le plus rentable, et aussi suicidaire consisterait à couper le contact, mais alors plus d’assistance de direction ni de frein et impossibilité de s’arrêter même en étant debout sur la pédale de frein.