Durée de vie des piles dans l'ARVA

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

La où dans le cas d’une sortie entre copains, tu n’auras « que » un décès, dans le cas d’une sortie club, tu auras un décès et une condamnation. Tu peux effectivement considérer la condamnation comme un détail comparé au décès. Pour celui qui est condamné, ce ne sera pas un simple détail.
Mion propos n’est pas de ramener ça a du juridique, mais simplement de ne pas l’oublier.

As-tu des preuves de ce que tu affirmes ? En tous cas en montagne hivernale, entre l’Arva et le téléphone portable, je choisis l’Arva sans hésiter. En montagne estivale, je choisirai bien évidemment le téléphone, sauf peut-être pour la voie normale du tacul ou truc de ce genre.

Posté en tant qu’invité par Lemming:

[quote=« Wafwaf, id: 981624, post:39, topic:95709 »]Et tu as toujours porté un Arva Lemming?
Tu changeait ton slip souvent pendant la sortie ou bien :lol:

Tu peux aussi citer les loi en Croatie aussi, mais qu’est ce qu’on s’en tape …[/quote]

La loi et sa jurisprudence ayant évoluée même en France, il est logique de prendre en compte cette évolution. Mais, tu es parfaitement libre de raisonner comme en 1980. Je ne le te souhaite pas mais si tu as un pépins dans le cadre d’un encadrement, le tribunal saura te rappeler que nous sommes en 2010. Ca risque d’être un peu plus tendu pour argumenter que sur un forum c2c:lol:

[quote=« Hugues725, id: 981637, post:41, topic:95709 »]La où dans le cas d’une sortie entre copains, tu n’auras « que » un décès, dans le cas d’une sortie club, tu auras un décès et une condamnation. Tu peux effectivement considérer la condamnation comme un détail comparé au décès. Pour celui qui est condamné, ce ne sera pas un simple détail.
Mion propos n’est pas de ramener ça a du juridique, mais simplement de ne pas l’oublier.[/quote]
+1
=> Dans le cadre d’un encadrement bénévole, je ne vois pas pourquoi je prendrais un risque juridique supplémentaire parce qu’un gazier a oublier son APS. Il reste en bas et apprend à préparer son sac.

Posté en tant qu’invité par Wafwaf:

@Hugues725
As-tu des preuves de ce que tu affirmes ? En tous cas en montagne hivernale, entre l’Arva et le téléphone portable, je choisis l’Arva sans hésiter. En montagne estivale, je choisirai bien évidemment le téléphone, sauf peut-être pour la voie normale du tacul ou truc de ce genre.

Je suis encore de l’avis à J2lh.
Si ton ou tes copains sont sous quelques mètres de neige, tu ne pourras pas les délivrer seul dans un temps acceptable à moins que tu sois térrassier de profession! :confused:
Appel les secours avec des signaux de fumée si tu veux.
C’est pourquoi, il n’y aura qu’un pas à franchir pour la justice en cas de non pocéssion du portable dans quelques années, pour condamner l’encadrant. J’en suis persuadé.

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

Et tu crois que les secours que tu aurais appelé avec ton tel portable y arriveront eux ? Tout le monde sait (sauf toi ?) que les secours extérieurs ne dégagent que des cadavres dans la très grande majorité des cas.

Il faudra d’abord que les zones de montagne soient totalement couvertes par les opérateurs de tel mobile…

Posté en tant qu’invité par Lemming:

Je ne serais guère étonné que ce pas ne soit pas déjà franchi, du moins pour les pro.
Un juriste peut il nous renseigner ? Au même titre que l’arva, ça découle logiquement de l’obligation de moyen.

Posté en tant qu’invité par Wafwaf:

[quote=« Hugues725, id: 981665, post:44, topic:95709 »]

Et tu crois que les secours que tu aurais appelé avec ton tel portable y arriveront eux ? Tout le monde sait (sauf toi ?) que les secours extérieurs ne dégagent que des cadavres dans la très grande majorité des cas.

Donc, hugues, l’Arva n’est efficace que dans une minorité de cas.
As tu prévenu tes compagnons, tes gens que tu encadre de ce fait.
Non, personnellement tu ne m’apprends rien de plus.
Et comme je l’ai dit plus haut, le meilleur moyen, c’est d’éviter l’accident quand tu encadre et de renoncer lorsque tu le sents plus trop.

Il faudra d’abord que les zones de montagne soient totalement couvertes par les opérateurs de tel mobile…[/quote]
Bientot…

Je te rappelle que la question est de savoir ce qu’il convient de faire quand au départ d’une rando on constate qu’un ARVA est défectueux. Y aller ou rentrer chez soi ? Tu dis que tu vas te dire que comme c’est une sortie de club tu ne vas pas y aller à cause du risque juridique alors que si c’était une sortie entre amis tu y allais (en admettant que la justice ne cherchera pas un responsable dans les survivants). Je trouve ça choquant que le risque juridique, qui n’est rien comparé à la mort d’un de tes coéquipiers ait une influence aussi importante sur ton choix.

Je n’ai pas de chiffres mais le nombre de personnes sauvées par le téléphone me semble très important, c’est par exemple le cas du type qui est a été sorti après 45mn sous la neige dimanche dernier. Pas la peine d’attendre que tout soit couvert pour que de nombreuses personnes soient déjà sauvées par le portable et le type que tu sors de la neige va très souvent avoir besoin de soins, le portable ne peut que te faire gagner du temps, même si il ne passe pas sur les lieux de l’accident.

Attention, quand je parle du portable ce n’est pas principalement pour les avalanches mais aussi pour tous les autres accidents qui peuvent se produire.

Posté en tant qu’invité par Lemming:

La question ne se pose pas. Dans un encadrement bénévole club, si un gazier débarque sans arva et que je n’ai pas de quoi le dépanner, il reste en bas et je lui signifie les raisons de vive voix devant témoin. En règle générale, j’ai des piles en rab et parfois un arva en rab => si ça ne suffit pas, je me prend pas la tête avec une personne ayant oubliée son arva ou ne l’ayant pas vérifiée.

Par définition, mes sorties personnelles avec mes amis ayant un niveau de compétence équivalent sont dans un cadre différent. Nous discutons ensemble des conditions de réalisation de la course.

Quel cadre différent ? Pour ma part je refuse de considérer les gens que j’encadre en club comme un pro peut le faire avec des clients, ce sont avant tout des coéquipiers qui ont leur mot à dire sur les conditions de réalisation des sorties.

Posté en tant qu’invité par Lemming:

Tu fais bien comme tu as envie. Il est évident qu’il y a une différence entre une sortie perso d’amis de niveaux de compétence équivalent et une collective où tu es LE responsable de la sécurité d’un groupe de personne.

En cas de pépins, un tribunal t’expliquera très bien la différence.

Non et c’est je pense l’erreur de beaucoup de clubs qui utilisent leurs initiateurs comme des guides ce qui est une erreur évidente puisqu’un initiateur n’a pas la formation d’un guide et n’en a pas, en général, les compétences. Un initiateur doit donc pouvoir compter sur les compétences des autres participants.

Tu te trompes, qu’il s’agisse d’une sortie en club ou en dehors d’un club la justice cherchera un responsable, la personne la plus compétente du groupe.

Posté en tant qu’invité par (°°):

Je croyais qu’un initiateur n’avait affaire, par définition, qu’à des non-initiés, c’est à dire des personnes pour lesquelles on ne suppose pas de compétence particulière…

La principal général (les exceptions restent nombreuses) est que pour encadrer en club CAF ou FFME il faut être initiateur, toutes les sorties de club sont encadrées par au moins un initiateur. Et comme évidement il n’y a pas que des non-initiés dans les sorties en club on comprend que le terme ne correspond pas tout à fait à la fonction. Un initiateur doit évidement initier mais dans la pratique ce n’est pas ce qu’il fait le plus.

Posté en tant qu’invité par Lemming:

[quote=« J2LH, id: 981799, post:51, topic:95709 »]

Tu te trompes, qu’il s’agisse d’une sortie en club ou en dehors d’un club la justice cherchera un responsable, la personne la plus compétente du groupe.[/quote]

Ce serait agréable que tu fasses l’effort de lire avant de répondre.

J’ai lu et je maintiens ma réponse : la justice cherchera un responsable.

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

C’est simplement qu’un encadrant sera tenu pour responsable du défaut d’Arva d’un de ses participants. Ca fait d’emblée une épée de Damoclès juridique sur la tête qu’il n’y a pas forcément lieu d’accepter même si tu considères qu’effectivement ce jour là, au vu de la nivo favorable et de l"itinéraire tranquille prévu, l’accident parait vraiment improbable. Je ne dis pas qu’un encadrant doit absolument être intransigeant, mais on pourrait difficilement lui reprocher de l’être.

Je t’ai déjà entendu dire qu’il ne fallait pas se fier aux impressions…mais plutôt aux chiffres…
Et tu ne peux pas baser une argumentation sur un cas isolé dont on a pas beaucoup de détails vu que ces cons de média se sont surtout attachés à tirer le coté « sensationnel ».

Pas nécessairement, je connais le cas d’un accident d’avalanche avec décès d’une personne. Il n’y a pas eu d’action judiciaire impliquant les deux autres (sortie entre copains).
Au demeurant, dans le cas de sorties entre copains de même age et expérience, sur quels critères se baserait la justice pour trouver un responsable ?

Posté en tant qu’invité par Matt:

D’autant qu’il y a moins de risque que la famille lance une procédure si c’était une sortie entre copains que si c’était une sortie « encadrée ».

Je suis d’accord que ça n’est pas forcément le plus important mais au delà des emmerdements que cela peut générer, un jugement (pertinent ou non) a un fort impact psychologique sur les familles et sur celui qui est jugé comme responsable. Je pense que tu vis moins mal après un carton si le tribunal a jugé que tu avais fais ce qu’il fallait et t’a blanchi.

Oui mais je rappelle la situation : on est au départ de la rando, on teste les ARVA, il y en a un qui ne marche pas. On juge le risque infime ce qui est le cas en général et je ne parle pas de ressenti mais de statistique, à chaque sortie le risque de te faire piéger par un avalanche est infime. Si je vous comprends bien si il n’y a pas de risque juridique vous y aller, si il y a un risque juridique vous n’y allez pas comme si le risque juridique avait une importance significative face au décès d’un coéquipier.

Posté en tant qu’invité par Matt:

Ce n’est pas comme cela que je vois les choses :

  • si je suis avec des coéquipiers c’est à eux de prendre la décision d’y aller ou pas sans Arva,
  • si je suis encadrant, on ma confié officiellement la responsabilité du groupe et de sa sécurité, j’aurai à rendre des comptes (juridiques ou pas) en cas de pépin donc j’ai tendance à être beaucoup plus prudent et à faire jouer le principe de précaution.
    Je ferai de même si un ami me confiait ses enfants pour une activité à risque ou si j’emmenais des débutants.

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

D’abord, il y a toujours un risque juridique même si tout le monde a son Arva en bon état de fonctionnement. Le risque juridique lié au défaut d’Arva vient en sus. Il est tellement facile de l’éliminer en interdisant à toute personne « coupable » de défaut d’arva de participer à la rando que cela a été érigé en règle.
L’application bête et disciplinée des règles peut effectivement parfois conduire à des paradoxes si on y réfléchit bien: statistiquement, il y a effectivement probablement moins de risque d’avoir un accident mortel par risque 1 sans Arva que par risque 3 avec Arva.
A chacun de juger au cas par cas.
Mais encore une fois, on reprochera à tous les coups à un encadrant d’avoir emmené quelqu’un démuni d’Arva, on lui reprochera plus difficilement d’avoir fait une erreur de choix d’itinéraire ou de conduite de groupe à tel endroit en fonction de la nivo-météo donnée.