Le fil redevient passionnant grâce à votre intervention. Merci !
Que se passe-t-il quand une contributrice a supprimé tout ses contenus personnels, exerçant son droit de retrait, et que Camptocamp remet tout en ligne et la prive à vie de ses contenus. Violation du droit moral inaliénable + contrefaçon de droit d’auteur ?
Vous évoquez une jurisprudence supposée, datant d’avant le World Wide Web…
Des jurisprudences récentes existent en France concernant l’exercice du droit moral lié aux licences CC : des développeurs informatique ont pu faire valoir leur droit moral sur le code dont ils étaient les auteurs. Github et autres permettent de savoir précisément qui a codé quoi.
Le versioning de Camptocamp est encore plus simple et les documents personnels sont le plus souvent le fait d’un auteur très simple à identifier.
Pourquoi croyez-vous que les responsables de Creative Commons à San Francisco, se sont fatigués à préciser ceci dans la version française de la licence BY-NC-ND : « certains droits comme les droits moraux, le droit des données personnelles et le droit à l’image sont susceptibles de limiter votre utilisation. »
C’est pour correspondre aux législations européennes sur le RGPD et aux droits moraux en vigueur, en France notamment.