et pourtant, ce n’est pas Knubel qui a fait la première du mt Blanc …
et si je te suis, le dôme des Ecrins, ce n’est pas de l’alpinisme …
pour moi, ce qui sépare ces deux activités, c’est le fait de devoir s’encorder pour des raisons de sécurité
même si cette limite est variable suivant les individus, les conditions, …
Posté en tant qu’invité par gitaneau:
En rando glaciaire, on s’encorde.
mais est ce de la rando ?
pour moi, non
de mon point de vue strictement perso :
Le grimpeur évolue sur un terrain « sécurisé » pour le risque de chute
Alors que l’alpiniste doit être capable de gérer sa sécurité sur ce plan.
Je sors le bloc et le solo, qui sont pour moi des exceptions.
Pour moi, le TA est une une forme d’alpinisme, même s’il se déroule à basse altitude.
La grimpe en Hte montagne est plutôt grimpe s’il y a des spits.
Si la majeure partie du parcours nécessite la pose de points, c’est de l’alpi.
Si la majeure partie du parcours est équipée, c’est de la grimpe.
S’il n’y a pas de risque de chute, ou risque sans difficulté technique, c’est de la rando
L’alpinisme c’est quand le grimpeur ne se pose plus la question.
Et si l’approche se fait sur glacier et/ou le retour par un parcours d’arête facile mais non équipé ?
Je rappelle la différence dans le topoguide c2c entre les voies d’escalade et les voies d’alpi rocher (« rocher haute montagne »), qui résoud toutes les contradictions des définitions que vous avez donnés :
[quote=aide topoguide|/articles/106920/fr/aide-topoguide-presentation#difference-entre-les-activites-escalade-et-rocher-haute-montagne]La différence entre ces deux activités n’est pas liée à l’équipement présent dans l’itinéraire, ou à la longueur de celui-ci mais au milieu dans lequel il se déroule. Les itinéraires catégorisées comme « rocher haute montagne » -même si ils peuvent être totalement équipés sur goujons- nécessiteront la plus grande partie du temps des techniques d’alpinisme pour l’approche ou la descente (passages sur glacier, névé raide) ou bien se dérouleront dans un milieu difficile et changeant.
À titre d’exemple, pour les Alpes, tous les itinéraires d’escalade sortant à une altitude > 2700m sont a priori considérés comme du rocher haute montagne tandis qu’à l’inverse, tous les itinéraires d’escalade sortant à une altitude < 2100m sont a priori considérés comme de l’escalade ; entre ces deux altitudes, le choix étant fait en fonction du caractère général de l’itinéraire (approche non triviale et hors chemin, descente complexe, milieu difficile et changeant, etc).[/quote]
La différence entre escalade et rocher haute montagne est principalement basé sur les compétences nécessaires.
L’idée est que qqun qui fait de 7 sur coinceur mais qui n’a jamais vu un glacier ne soit pas envoyé au carton (ou au but sur l’approche) en lisant trop rapidement un topo estampillé « escalade » (trouvé en filtrant sur l’activité « escalade ») sous prétexte que la voies est entièrement équipée (mais avec approche glaciaire et retour en terrain alpi).
Ca fait partie du parcours, c’est évidemment de l’alpinisme.
Je ne lie pas l’alpi à la difficulté, seulement à la gestion du risque, et au côté « non sécurisé »
Sur C2C, le TA ds les Calanques sera de l’escalade.
De mon pt de vue, l’état d’esprit est qd même différent.
Mes alpinistes « à moi » sont attirés par des terrains non sécurisés, en bord de mer ou en altitude.
Mais c’est purement perso, je n’oblige personne…
Sauf que faire un bivouac improvisé à un relai n’a rien à voir si c’est dans les Calanques ou en haute montagne !
Et il y a d’autres « petites » différences de ce genre…
En gros ce sont des différences qui amènent à prendre plus de matos, et donc on est plus lourd, et donc le niveau max où on est sûr de passer sans trop exploser l’horaire est plus faible.
La cotation globale en tient un peu compte, mais comme ça dépend du poids du matos (qui peut varier du simple au triple selon les gens pour la même liste de matos), de la météo et des conditions (la cotation est donnée pour des conditions « normales »), lorsqu’on regarde un topo 2 mois à l’avance, il vaut mieux prendre plus de marge pour un itinéraire d’alpi que pour un itinéraire d’escalade.
C’est un peu pipo de croire qu’une voie toute équipée est sécurisée.
Dans les voies toutes équipées, il est plus intéressant de rester dans le mode « non sécurisé » pour éviter d’avoir des surprises : le rocher peut devenir péteux suite à un éboulement ou un coup de foudre, les plaquettes peuvent être écrasés par les chutes de pierre au printemps (ou lors des crues ou éboulement inhabituel, et aussi par les grimpeurs qui font tomber des pierres en passant sur les vires), ou être absente car l’écrou s’est dévissé, le topo peut être faux et la voie n’est pas « super équipée » comme prévue mais un passage un peu plus facile est équipée avec un point tous les 10m, ou alors c’est mal équipé et il y a des passages difficiles avec retour sur vire, etc.
Il y a bien sûr bien moins de surprise dans les voies équipées que dans les voies peu équipées, mais il y a quand même des surprises. Et si on ne veut pas que ça se transforme en but ou accident à chaque fois, il vaut mieux prendre des précautions, ce qui commence par être presque aussi vigilant qu’en voie peu équipée.
Par ailleurs, en voie peu équipée, comme on a plein de matos, on a des surprises mais qui sont rarement des mauvaises surprises : le piton indiqué dans le topo n’est pas là ? pas grave, on met un point avant et après, ou on plante un piton si on en a, on a juste perdu 5mn, mais on continue.
C’est de l’escalade si quand tu tombes, c’est la chute.
C’est de l’alpinisme si quand tu chutes, c’est la tombe. 
La grimpe c’est quand tu peux pratiquer en short…
Quelle est la différence entre un canard ?
A partir du moment où tu mets des chaussons d’escalade, tu fais de l’escalade. Parce que j’ai jamais entendu dire " je mets mes chaussons d’alpinisme"
Posté en tant qu’invité par cimetière:
Alpinisme : 40 morts chaque été
Escalade : 1 mort tous les 3 ans
Au cimetière,(et mis à part quelques dérogations célèbres genre Comicci, Barbier, Vogler…)la réponse est criante Le reste est du domaine de l’entreculage de doryphores et autres drosophiles …
Tous ceux qui passent d’une activité à l’autre font très bien la différence.
[quote=« cimetière, id: 1739685, post:114, topic:135260 »]Alpinisme : 40 morts chaque été
Escalade : 1 mort tous les 3 ans
Au cimetière,(et mis à part quelques dérogations célèbres genre Comicci, Barbier, Vogler…)la réponse est criante Le reste est du domaine de l’entreculage de doryphores et autres drosophiles …
Tous ceux qui passent d’une activité à l’autre font très bien la différence.[/quote]
il y a un biais logique dans ton raisonnement. Pour définir les pratiques, tu t’appuies sur la répartition des morts dans les 2 pratiques… qui ne sont pas encore définies !
Cela dit, je suis d’accord avec toi, quand tu pratiques les 2, tu fais clairement la différence. Quand tu vas faire une voie peu répétée dans le vercors avec 2 jeux de coinceurs, marteau-pitons et étriers, c’est clairement de l’alpinisme (pourtant t’es en chaussons)… quoi que j’ai l’impression que tu seras pas d’accord avec ça …
Il a les deux pattes aussi longues sauf l’une.
Posté en tant qu’invité par cimetière:
Pour le biais logique, voir les drosophiles
Sinon, comment ne pas être ok avec ce que tu dis, La Baltringue, sur le Vercors…Si, si je suis 100 pour 100 d’accord …J’ai fait de l’alpinisme dans le Vercors ou en Dévoluy en approche basket et en chausson et de l’escalade sous le refuge de l’Envers dans des voies spitées et les grosses posées dans une touffe de rhodo…Ma définition nécrologique ne vaut rien sur le papier mais tout dans la tête des pratiquants qui pour des raisons x ou y décident un jour de tenter de mourir plus vieux et de préférence en un seul morceau!
Et surtout, ça permet d’entretenir le mythe que la montagne c’est dangereux, faut pas y aller, permettant de se retrouver peinard en montagne, sans pour autant prendre 40 fois plus de risque qu’en falaise…
Alors on pourrait dire
si la chute fait partie du jeu, c’est de l’escalade
si c’est « chute interdite », c’est de l’alpinisme.
Il me semble que plusieurs des définitions tournent là autour…
Si c’est chouette c’est de l’alpi, si c’est chiant c’est de l’escalade 