Posté en tant qu’invité par J2MHV:
Gepi a écrit:
J2MHV a écrit:
…
Pour résumer, je te donne ma méthode de calcul très
vaguement
simplifié.
1ère hyppothèse : Le grimpeur plus lourd que moi, est un con
arrogant, …
Pourrais tu démontrer cette conjecture ???
Très simple, Quand il se trouve - qu’après un travail mathématique rigoureux de démonstration - une conjecture est vraie, elle devient théorème et rejoint le royaume des faits mathématiques. Jusqu’à ce stade ultime de véracité, les mathématiciens doivent donc faire extrêmement attention lorsqu’ils font appel à une conjecture dans leurs structures logiques et leurs démonstrations. Par exemple, l’hypothèse de Riemann est une conjecture de la théorie des nombres qui énonce (entre autres choses) des prévisions sur la distribution des nombres premiers. Peu de théoriciens des nombres doutent du fait que l’hypothèse de Riemann soit vraie. Dans l’attente de sa preuve éventuelle, certains mathématiciens développent d’autres démonstrations qui reposent sur la vérité de cette conjecture. Cependant, ces « preuves » tomberaient en morceaux si cette hypothèse de Riemann se révélait fausse ou indécidable. Il y a donc un intérêt mathématique majeur à démontrer la vérité ou la fausseté des conjectures mathématiques pendantes.Bien que la plupart des conjectures les plus célèbres aient été vérifiées pour des kyrielles étonnantes de nombres, cela ne constitue pas une garantie contre un simple contre-exemple, qui réfuterait immédiatement la conjecture considérée. Par exemple, la conjecture de Syracuse - qui concerne l’arrêt d’une certaine suite de nombres entiers - a été examinée pour tous les nombres entiers jusqu’à 1,2 × 1012 (soit plus d’un million de millions). Cependant, elle a toujours le statut de conjecture car il peut toujours exister un contre-exemple de valeurs qui pourrait être trouvées au dela de 1,2 × 1012 et qui infirmeraient son énoncé. Toutes les conjectures ne finissent pas par être établies comme vraies ou fausses. Par exemple, l’hypothèse du continu - qui essaye d’établir la cardinalité relative de certains ensembles infinis - s’est avérée indécidable à partir de l’ensemble des axiomes généralement admis de la théorie des ensembles. Il est donc possible d’adopter cette assertion, ou sa négation, comme nouvel axiome de façon cohérente (comme nous pouvons également supposer le postulat de la parallèle d’Euclide comme vrai ou faux).En mathématiques, une assertion est une phrase mathématique, à laquelle il est possible, dans le cadre d’une théorie, d’attribuer une valeur de vérité vraie ou fausse, mais pas les deux (principe du tiers exclu). Autrement dit, nous devons pouvoir dire sans aucune ambiguïté si cette formulation est vraie ou fausse par rapport à un système d’axiomes donné et en concordance avec une logique mathématique. Un énoncé mathématique est dit indécidable dans un système axiomatique s’il est impossible de le déduire, ou de déduire sa négation, à partir des axiomes. Pour distinguer cette notion d’indécidabilité de la notion d’indécidabilité algorithmique (voir ci-dessous), on dit aussi que l’énoncé est indépendant du système d’axiomes. En termes plus concrets, cela veut dire qu’on demande au système de fournir une conclusion sans lui avoir fourni suffisamment d’hypothèses. Ainsi, l’âge du capitaine d’un bateau est indécidable en fonction du tonnage et de la vitesse du navire. En logique classique, d’après le théorème de complétude, une proposition est indécidable dans une théorie s’il existe des modèles de la théorie où la proposition est fausse et des modèles où elle est vraie. On utilise souvent des modèles, pour montrer qu’un énoncé est indépendant d’un système d’axiomes (dans ce cadre on préfère employer indépendant qu’indécidable). La propriété utilisée dans ce cas n’est pas le théorème de complétude mais sa réciproque, très immédiate, appelée parfois fidélité. Probablement est-ce là d’ailleurs la première apparition de la notion de modèle, avec la construction au XIXème siècle de modèles des géométries non classiques, ne vérifiant pas l’axiome des parallèles. Si l’on admet le fait assez intuitif que la géométrie euclidienne est cohérente – la négation de l’axiome des parallèles ne se déduit pas des autres axiomes – l’axiome des parallèles est bien alors indépendant des autres axiomes de la géométrie, ou encore indécidable dans le système formé des axiomes restant. Une théorie mathématique pour laquelle tout énoncé est décidable est dite complète, sinon elle est dite incomplète. Beaucoup de théories mathématiques sont naturellement incomplètes, parce qu’il y a évidemment des énoncés qui ne sont pas déterminés par les axiomes (théorie des groupes, des anneaux, …) . Certaines théories, comme la théorie des corps algébriquement clos sont complètes. Le théorème d’incomplétude de Gödel montre que toute théorie logique suffisamment puissante pour représenter l’arithmétique de Peano (l’arithmétique usuelle), est incomplète. Un problème de décision est dit décidable s’il existe un algorithme (ou une machine de Turing) qui le décide, sinon il est indécidable. Par exemple, le problème de l’arrêt est indécidable. En cas d’ambiguïté possible, on peut parler d’ indécidabilité algorithmique, pour distinguer cette notion de l’ indécidabilité logique exposée dans le paragraphe précédent. Dire qu’un problème est indécidable ne veut pas dire que les questions posées sont insolubles mais seulement qu’il n’existe pas de méthode unique et bien définie, applicable d’une façon mécanique, pour répondre à toutes les questions, en nombre infini, rassemblées dans un même problème. Un sous-ensemble des entiers naturels est dit décidable, quand le problème de l’appartenance d’un entier quelconque à cet ensemble est décidable, indécidable sinon. On généralise directement aux n-uplets d’entiers. On dit aussi d’un ensemble décidable qu’il est récursif. Le complémentaire d’un ensemble décidable est décidable. On montre en théorie de la calculabilité qu’un ensemble récursivement énumérable dont le complémentaire est récursivement énumérable est récursif (c’est à dire décidable). On généralise ces notions aux langages formels, par des codages à la Gödel. Il est possible aussi de les définir directement. Dans le cas ds théories logiques (closes donc par déduction), on parle donc de théorie décidable, ou de théorie indécidable. Ces notions ne doivent pas être confondues avec celles de théorie complète et théorie incomplète. Quand on parle d’une théorie décidable ou indécidable, c’est forcément de décidabilité algorithmique qu’il s’agit, jamais de décidabilité logique. Les deux notion de décidabilité interprètent chacune la notion intuitive de décision dans des sens clairement différents. Elles sont cependant liées. En effet, on considère en mathématiques qu’une démonstration, si elle peut être difficile à trouver, doit être « facile » à vérifier, en un sens très informel (et discutable, mais ce n’est pas l’objet de cet article). Quand on formalise, on traduit ceci en demandant que le problème de reconnaître si un assemblage de phrases est une démonstration formelle, est décidable. Pour que ceci soit exact, il faut supposer que l’ensemble des axiomes de la théorie est décidable, ce qui est très naturel. Sous cette hypothèse, l’ensemble des théorèmes d’une théorie devient récursivement énumérable, et donc une telle théorie, si elle est complète est alors décidable (voir article théorie axiomatique pour des justifications et détails supplémentaires). Le problème de l’arrêt. Dans ce cas, les questions portent sur tous les programmes informatiques (dans un langage suffisamment puissant, tel que tous ceux utilisés en pratique) et sur tous les états initiaux possibles de la mémoire (définis par une quantité finie d’information). Il s’agit de savoir si oui ou non un ordinateur s’arrêtera lorqu’il exécute un programme à partir de l’état initial de la mémoire. L’indécidabilité du problème de l’arrêt a été prouvée par Alan Turing. Plus généralement le théorème de Rice énoncée que toute question non triviale sur les programmes informatiques qui ne dépend que du résultat du calcul (terminer ou non, valeur calculée etc.) est indécidable. La question de savoir si oui ou non un énoncé de la logique du premier ordre est une loi logique (démontrable dans toute théorie), dépend de la signature du langage choisie (les symboles d’opération ou de relation …). Ce problème, parfois appelé problème de la décision, est indécidable pour le langage de l’arithmétique, et plus généralement pour n’importe quel langage égalitaire du premier ordre qui contient au moins un symbole de relation binaire (comme < ou ∈). Pour un langage égalitaire du premier ordre ne contenant que des symboles de prédicat unaires (calcul des prédicats égalitaire monadique), il est décidable. La question de savoir si oui ou non un énoncé du langage l’arithmétique (il faut les deux opérations, + et ×) est vraie dans le modèle standard de l’arithmétique est indécidable. La prouvabilité d’un énoncé à partir des axiomes de l’arithmétique de Peano est indécidable. Gödel a montré que cet ensemble est strictement inclus dans le précédent. Comme l’axiomatique de Peano as une infinité d’axiomes, cela ne se déduit pas de l’indécidabilité du problème de la décision dans le langage (voir ci-dessus). Les deux résultats se déduisent d’un résultat général pour les théories arithmétiques qui satisfont certaines conditions. L’arithmétique de Peano vérifie ces conditions, mais aussi l’arithmétique Q de Robinson, qui a un nombre fini d’axiomes. La prouvabilité d’un énoncé à partir des axiomes d’une théorie des ensembles cohérente, et plus généralement de toute théorie cohérente qui permet d’exprimer suffisamment riche d’arithmétique formelle est indécidable. La question de savoir si oui ou non une équation diophantienne a une solution. La preuve de son indécidabilité est le théorème de Matiyasevich (1970). La question de savoir si oui ou non une formule est une identité de la logique combinatoire, qui est une autre formulation du lambda-calcul. Son indécidabilité a été prouvée par Alonzo Church.
En conclusion, si le grimpeur plus lourd est un con arrogant, il a la grosse tête et les chevilles qui enflent, ce qui accroit encore le problême initial de la diiférence de poids entre assureur et assuré.