Je pense que j’ai écrit une connerie, je vais réflechir à ce pb parfaitement inutile…
Devinette
(Edit : le message qui suit c’est que des « bêtises »… je me corrige dans le post d’après )
La force à appliquer sur un point dans un toit pour se hisser dessus est :
F= x*m/t
avec x : la distance de hissage, m la masse du grimpeur et t le temps mis à se hisser :
typiquement x= 0,5m, t= 1s. On obtiens F= 0,5m
au final le point prend F=1,5m (en moyenne, en pratique il va prendre un peu plus )
Edit : // fin des bêtises
Y a donc une difference notable entre statique et dynamique. C’est pas forcement un effet poulie, c’est juste le fait de pousser su l’étrier ou tirer sur sa longe sa augmente la force momentanément.
Bref se hisser doucement c’est pas qu’une histoire de couille, mais de bon sens quand le point est fragile…
IDonc après mûre reflexion, je m’autocontredit…
Les frottements tirent vers le haut le plus lourd et vers le bas le léger. Ils s’opposent au mouvement.
Globalement on a sur chaque corde la moitié de la somme des deux poids. Et donc la somme des deux poids sur le point. Ce qui avait déjà été dit (j’avais prévenu que je venais pour faire chier …)
Le cas du rocher de 3 tonnes est hors sujet puisque les frottements seront toujours insuffisants pour le tenir en l’air. Donc dans ce cas, la force exercée sur le point est 2 fois le poids du grimpeur.
Voilà, comme ça c’est mieux. A moins que ça soit encore faux…
[quote=« padoum, id: 1828188, post:25, topic:164224 »]La force à appliquer sur un point dans un toit pour se hisser dessus est :
F= xm/t[/quote]
Si je peux me permettre d’être désagréable(), x*m/t n’est pas homogène à une force…
- juste parce qu’il a été relevé trop de miellerie dans ce fil, donc je me dis qu’il convient d’équilibrer
[quote=« Le Rico, id: 1828191, post:26, topic:164224 »]Donc après mûre reflexion, je m’autocontredit…
(…)
A moins que ça soit encore faux…[/quote]
J’avais toujours pensé que seuls les idiots ne changent pas d’avis.
Jusqu’au jour où j’ai constaté qu’il y avait une incohérence là-dedans, du coup désormais je pense que le premier avis est toujours le bon.
[quote=« lutin de la forêt, id: 1828192, post:27, topic:164224 »]
[quote=« padoum, id: 1828188, post:25, topic:164224 »]La force à appliquer sur un point dans un toit pour se hisser dessus est :
F= xm/t[/quote]
Si je peux me permettre d’être désagréable(), x*m/t n’est pas homogène à une force…
- juste parce qu’il a été relevé trop de miellerie dans ce fil, donc je me dis qu’il convient d’équilibrer :P[/quote]
C’est vrai, de plus il faut avoir g dans l’équation. Sinon ça forcerait autant sur la lune que sur terre.
Bon sinon la force exercée sur le point n’est supérieure au poids que durant la phase d’accélération et égale à (g+a) ×m.
OUps en effet… il est tard…
F= 2xm/(t^2)
ce qui fait pour les même valeurs de x et t qu’avant
F=2m soit à la louche 20% du poid du grimpeur.
edit :
je dis 20% parce que :
P=mg = 10m en gros.
Du coup 2m = 0.2P
Finalement le point prendre F=1.2P dans cet exemple . ( F=1.8P si on tract en 0,5s ). Et bien sur ce sont des forces moyennes. La force « crête » est plus importante.
[quote=« olive05, id: 1828066, post:1, topic:164224 »]Imaginez un spit dans un plafond et vous êtes accroché dessus via une longe réglable ( ropeman par ex).
Et rien d’autre : pas d’assurance via une corde qui va au sol.
On néglige les phénomènes liés aux secousses ou aux accélérations.
Vous pouvez vous hisser juste avec les bras ou à l’aide d’un étrier.
Quel est le poids sur le spit quand on raccourci la longe ?[/quote]
Oulà !
Vous êtes certains de vous ? Prendre en compte les effets dynamiques d’un mec qui se pousse sur une jambe sur une pédale qui pour toute rigide qu’elle soit, n’en reste pas moins bien élastique au regard du système ? La vitesse de montée sur la cuisse, Jupiter ou pas, ne vous fera pas quitter le domaine de la quasi-statique à la montée (je ne présage rien de la descente, mais Oliv parlait de remonter sur le spit et sans pédale encore). J’espère que vous ne faites pas des prédims dans votre job de cette façon là !
Je sais bien qu’il faut capillotracter et tetrapilectomer en ces temps de congés, mais il y a un moment où - quand les principes de base (plus tu pédales moins vite, moins t’avances plus vite) que tout un chacun devrait palper s’il n’était pas dans un monde virtuellement dilué par Facebook, avec les deux pieds sur terre comme dirait mon grand’père, ne sont plus maîtrisés - il faut savoir se retenir afin de ne pas embrouiller le vulgus.
La longueur de la longe ne fait pas varier le poids sur le spit autrement que par la variation de l’attraction terrestre sur la hauteur de la remontée - Wikipédia dit :
Merci de vous en tenir à cela !
La réponse de Padoum est vraie si on ne néglige pas les secousses et que la force qu’exerce le grimpeur est constante tout au long de la remontée.
La force exercée sur le spit n’est pas égale au poids. Pour vous en convaincre, je vous suggère de monter 3m au desus du dit spit vaché à une sangle bien rigide et de sauter.
Je ne comprends pas :
Si
alors l’accélération est nulle, et aucune autre force que le poids propre et la réaction du support n’entrent en ligne de compte.
C’est sur : changeons les données du problème pour les adapter à la solution … Ça marche aussi. En général, c’est pour simplifier le bin’s, plus rarement pour le complexifier.
[quote=« Alexis, id: 1828274, post:33, topic:164224 »]
C’est sur : changeons les données du problème pour les adapter à la solution … Ça marche aussi. En général, c’est pour simplifier le bins, plus rarement pour le complexifier.[/quote]
Pfff, t’es pas drôle…
[quote=« Thierry_A, id: 1828275, post:34, topic:164224 »]
[quote=« Alexis, id: 1828274, post:33, topic:164224 »]
C’est sur : changeons les données du problème pour les adapter à la solution … Ça marche aussi. En général, c’est pour simplifier le bins, plus rarement pour le complexifier.[/quote]
Pfff, t’es pas drôle…[/quote]
Ce sont tes congénères et toi-même qui m’ont tout appris cher maître !
Il pleut, peux pas bétonner …
Certain.
En effet on pourrait tenir compte de l’élasticité de la pédale, mais ça ne changera pas le résultat de beaucoup (suffit de jeter un coup d’œil aux caractéristiques du dynemaa…) et y a tellement d’approximations de toute manière (force constante par exemple) que ça serait inutile ici, car négligeable devant les erreurs. Ça serait de l’enculage de mouche.
Le but de mon post est juste de montrer que si on se hisse sur un point la force ressentie par celui ci augmente. C’est de la physique. Alors oui, si la longe ou la pédale est élastique ça augmente un peu moins. Si on remonte sur un ropeman, du au frottement on applique une force un peu plus grande etc. Mais l’ordre de grandeur est la. C’est de l’ordre de quelque 10ene de pourcent du poids du grimpeur.
C’est exactement la même chose que si tu monte sur une balance (il faut une balance à aiguille, pas les balances digitales qui ont plusieurs secondes de réactions…). Tu te mets accroupi dessus et tu te relèves, ton poids perçu par la balance (et donc donné par l’aiguille) augmente d’autant plus que tu te relèves vite. Ca marche dans l’autre sens, quand tu t’accroupis ton poids perçu diminue : tu appliques une force moins importante que P=mg sur la balance.
Et bien sur le spit c’est pareil, tu pousses sur la pédale => tu augmentes la force là où ton système est relié à la masse : le spit.
L’augmentation de la force n’est causée que par l’accélération quand on pousse. C’est à dire quand le grimpeur passe de 0m/s à 1m/s de vitesse verticale par exemple. Mais une fois que la vitesse est constante, il n’y a plus d’accélération et il ne reste que le poids.
Concrètement, au moment où on commence à pousser sur la jambe, il y a une augmentation de la force exercée sur le spit, mais ça redescend au poids juste après, et ça reste au poids le reste de la poussée. Puis quand on arrête de pousser, il y a l’effet inverse (diminution du poids).
Si on n’est pas bourrin, cette augmentation est faible, sinon ça peut être élevé (du type la moitié du poids), et on peut casser un point fragile. Ceux qui font de l’artif comprennent rapidement ça.
Et bin voilà !! Tout est clair maintenant !!! Allons artifer pour mettre ça en pratique
Exactement.
Comme dirais l’autre.
Mais moi qui ne suit pas l’homme qui valait trois milliard, je vais essayer avec un peson pour voir, mais je suis bien certain du résultat.
[quote=« Alexis, id: 1828274, post:33, topic:164224 »]Je ne comprends pas :
Si
alors l’accélération est nulle, et aucune autre force que le poids propre et la réaction du support n’entrent en ligne de .[/quote]
Ben, si j’en crois M Isaac Newton qu’était quand méme pas un blaireau en méca, votre affirmation est fausse. Une force constante provoque une accélération constante.
Constante et égale à 0.
Ça alors ! Donc je suis pendu dans un toit à vitesse nulle et je remonte sans changer de vitesse ? C’est de la super magie !
Bonjour,
C’est avec ça que j’ai un problème. Pour monter, il faut dépenser plus d’énergie que pour se déplacer à plat. Je pense que c’est exprimé autrement en disant qu’on fait varier l’énergie potentielle de la chute quand on prend de la hauteur. Cela fait trop longtemps que je n’ai pas pratiqué la physique pour savoir comment l’exprimer, mais il me semble que cette dépense d’énergie pour monter est équivalente à un poids supplémentaire pendant tout le temps où on monte, et non seulement pendant qu’on accélère au début de notre montée. Quand on fait courir un sportif sur un tapis, à vitesse constante, et qu’on modifie l’inclinaison, il consomme d’autant plus d’oxygène (témoin de sa dépense d’énergie) que le tapis est plus incliné, et sa consommation reste augmentée même si on fixe le tapis à la nouvelle inclinaison, elle ne revient jamais à la consommation qu’il avait pour l’inclinaison précédente. Si on le ramène à une inclinaison moins importante, et qu’on lui ajoute un poids à porter, sa consommation est de nouveau celle qu’il aurait eu sans ce poids supplémentaire, mais avec l’inclinaison plus importante. Je pense donc vraiment que le fait de monter à vitesse constante correspond à un poids supplémentaire, donc à une force supplémentaire sur le point d’attache. Il reste à trouver la formule pour exprimer ça de manière plus rigoureuse.
Bernard