Je pense surtout que les pratiquants de sport de montagne feraient mieux de réduire leur impact carbone que de se préoccuper de celui des autres. Ce n’est pas comme s’il n’y avait rien à faire.
Ce post, où ça démarre sur le CO2 des camions pour transporter la neige sur une piste de fond de qlqs km est le parfait exemple de chercher la paille dans l’œil du voisin et ne pas voir la poutre dans le sien.
A son lancement, j’ai fait partie du Groupe de Travail Sport du Shift Project. Certains sports professionnels ont effectivement un impact carbone démesuré, notamment à cause des déplacements sur toute la planète : la formule 1 est un très bon exemple. Le 2ième poste carbone dans le sport, c’est souvent l’alimentation carnée des sports de puissance et de muscle.
Pour le biathlon et une compétition en Europe, ce n’est pas le sujet. Qd bien même il n’aurait pas utilisé ces camions, que cela n’aurait quasiment rien changé en terme d’impact carbone.
Préoccupons nous déjà de notre impact carbone. Est-il souhaitable de faire x dizaines/centaines de km pour démarrer la saison de ski de randonnée, comme depuis x décennies. En plus, les cdts sont souvent médiocres sur tjrs les mêmes itinéraires : c’est juste la sortie du toxico qui a besoin de son 1er rail de poudre de la saison. Si on n’arrive pas à démazouter ses sorties de ski de rando, on peut également basculer sur d’autres activités plus facile à démazouter, par exemple en intégrant le vélo.