Des camions pour amener de la neige

#21

Proche à l’échelle de la planète !

C’est pas le Qatar, la Corée ou l’Amérique du S. Cf le ski Alpin où une épreuve s’est déroulé à Dubaï.

Je veux bien qu’on parle de l’impact carbone du sport. Mais avec le biathlon, on est très très loin du podium, plutôt le fond du panier rien que par le faible nombre de pratiquant et de supporters.
Même si les effectifs augmentent, il y a moins de 1000 licenciers biathlon en France.
AMA, le biathlon a très certainement moins d’impact carbone en France que le ski de randonnée, et assurément moins d’impact sur la faune et la flore.
Mais, c’est du sport et des sportifs. Ca fait donc bien de se les payer ! Surtout que sur le terrain, ils passent devant en nous enrhumant. Faut bien trouver qlq chose à leur reprocher.

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#22

On pourrait remplacer les camions par des ânes. C’est pas ça qui manque et ça serait plus écolo.

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#23

Symboliquement, c’est quand même gênant, cette non-volonté d’adaptation, ça ressemble un peu à l’orchestre du titanic. On jouera jusqu’au bout !
Le carbone en jeu pour ce bricolage, somme toute, doit être bien maigre à comparer aux déplacements des milliers de personnes à travers l’Europe pour cette compétition. Ça me rappelle le « scandale » de l’hélico qui a ramené quelques brassées de neige pour maintenir utilisable la zone ESF pour les petits, à Luchon, je ne sais plus quel saison récente : ce n’est pas l’hélico qui pose problème, mais il l’illustre très bien.
Le bilan carbone n’est pas le seul angle d’analyse des sociétés, et ça les ingénieur.e.s et technophiles ont parfois beaucoup de mal à l’intégrer. Certains essaient, par exemple ce soir il y a un webinaire de présentation du travail sur la résilience des territoires de montagne par le shift project, ça pourra intéresser quelqu’un.e.s ici, peut-être :


La synthèse de ce travail est déjà disponible sur cette page, et il ne me semble pas qu’ils évoquent la piste des fermes à neige dans les stratégies ou enjeux identifiés (donc désolé pour ce HS !).

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#24

C’est certains que les millions de pratiquants de sports de montagne ne se déplacent pas, et surtout pas en voitures individuelles. La paille, la poutre !
On peut compter les voitures sur les parkings des dernières sorties c2c.

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#25

Wowww !!! Ça doit être drôlement bien !

#26

À mon avis, le CO2 émis est bien plus faible que celui des utilisateurs qui vont faire des dizaines de km (en SUV) pour aller skier.

#27

En l’occurence, c’est très mal choisir ta diatribe : le biathlon est au contraire tout à fait habitué à s’adapter, il suffit de prendre des ski-roues ! et ca existe tous les ans, il y a des championnats d’été…

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#28

Ca montre surtout que le biathlon aurait les moyens de s’adapter s’il y’avait une volonté d’adaptation. En l’occurrence, ce n’est pas le cas.

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#29

Pour moi, l’adaptation serait de faire du skis-rous à la place du ski de fond en absence de neige; et non pas en plus.

Un peu comme si je disais que c’est bon, j’ai mis un pull l’hiver, j’ai fait mon effort d’adaptation mais que je continuais en même temps de chauffer à 25°C.

Ou pour prendre un exemple moins ridicule: l’adaptation ce n’est pas de faire de la rando à pied l’été et du ski sous canon à neige en hiver. Mais bien de faire de la rando plus longtemps dans l’année et moins de skis s’il n’y a pas de neige.

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#30

https://www.camptocamp.org/outings?qa=draft,great&act=skitouring
Combien se sont adaptés pour le lancement de saison de ski de randonné ? 1% ?

La paille, la poutre.

L’adaptation, c’est surtout de ne pas mazouter ! Après, ski, y compris en station, ou pied, ça ne change rien. L’impact carbone des sports de montagne, c’est avant tout le déplacement.
Les déplacements pour ces évènements, ou même pour aller en station, sont généralement plus facile à réaliser en TC, que pour faire sa podefoc au milieu de nulle part ! En France, l’amateur, le non sportif, allant prendre l’air en montagne, n’a généralement pas de leçon à donner !

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#31

Pour avoir fait pas mal de ski roue quand j’étais jeune, c’est quand même bien pourri. Ça permet un entraînement pour le ski de fond en compet mais pour le plaisir c’est zéro. Je préfère encore aller courir…

#32

Blablabla. Je suis parfaitement d’accord. C’est pas pour autant qu’il faut prétendre que le biathlon a une volonté d’adaptation.

@gueuth parlait d’illustration. La photo du Dauphiné a plus de chance de se retrouver dans nos futurs livres d’histoire qu’une photo d’un parking de départ de rando. C’est pas pour autant que le paragraphe qui sera illustré ne parlera pas du mazoutage à outrance !

#33

Pour ma part, je prétends surtout que le biathlon et ses 1 000 licenciés, ce n’est pas le sujet pour le climat.

Mais il vaut mieux parler du biathlon, des émissions des autres, que des tonnes de CO2 émis pour le premier WE de ski de randonné ! Avec tous les amoureux de la nature qui ont mazouté comme des mords de faims pour prendre leurs premiers rails de poudre de la saison ! Bien évidement, en se lamentant du manque de neige.

Le biathlonien moyen qui s’entraine à coté de chez lui, et fait qlqs rares compètes pas trop loin (parce qu’il ne vise pas le championnat du monde) a assurément un meilleur impact carbone que l’amoureux autoproclamé de la nature mazoutant depuis Grenoble jusqu’au Pic Blanc du Galibier pour démarrer la saison !

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#34

Tout de suite LE sujet… un sujet ! Certes symbolique.

Tu en as/on en a parlé avant cette discussion sur le biathlon ?

J’ai du mal avec l’usage du passé… est ce que ça doit présager de l’avenir ?

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#35

Ecoute, la moitié de l’année ils adaptent leur sport. C’est déjà pas mal il me semble, quel sport peut en dire autant ? tu as déjà vu le tour de France en hiver, avec des pneus clous au Galibier, toi ?

Quand à dire « ils peuvent faire du ski roues au lieu du snow farming lorsqu’il y a pas de neige », bien sur. Sauf qu’en terme de bilan, ca changera rien -> les spectateurs et les équipes se déplaceront et c’est cela qui cause du C02.

Conclusion : la vraie adaptation, ca serait du biathlon en visio.

#36

Je parlais des sorties de ski de rando des 7 derniers jours.

https://www.camptocamp.org/outings?qa=draft,great&act=skitouring&offset=0&limit=30

#37

Ils adaptent leur sport à l’été pas à l’absence de neige lié au dérèglement climatique.

Van Aert attaque sa saison de cyclocross ce WE.

#38

Et bien parlons en, qu’est ce que tu as à dire ?

mais je pense qu’on va être d’accord

#39

du coup l’adaptation, ça pourrait être d’abandonner les stations en moyenne altitude, et d’en construire d’autres plus haut…

#40

On voit bien la fuite en avant que ça représente.
On peut aussi ce dire qu’en France, il y’a des stades de Biathlon existant où on a encore une bonne probabilité d’avoir de la neige en décembre (Bessans par exemple).
Mais ça pose la question de l’impact CO2 du transport du public qui est un problème de tout les barnums sportifs internationaux.