Et bein mois je ne suis pas d’accord, mais alors pas du tout.
Je ne fais pas parti des anciens, et n’ai donc pas connu le temps d’avant qui était bien mieux que maintenant… mais cela ne m’empêche pas de me perdre et de flâner en montagne sans moyen moderne sur moi.
J’ai un smartphone (un vieux modèle récupéré gratuitement) qui est souvent en mode avion, pleins de cartes et de jolis topo parce que j’aime l’objet. Mais cela ne m’empêche pas de partir sans, ou avec et de ne pas les utiliser. Que se soit à ski ou à pied, et tout en restant dans mon petit niveau, il m’arrive de flâner, de «découvrir» des passages insoupçonnés, de me perdre et souvent de devoir faire demi-tour parce que quand on sort des sentiers balisés, des fois cela ne passe pas.
S’il y a un truc qui ne change pas depuis la nuit des temps, c’est certains anciens qui râlent sur la génération suivante qui ne seraient que des incapables assistés.
Niveau assistance, chacun mets la barre où il veut : sans GPS, sans carte, sans doudounes et gore-tex, sans corde en nylon, sans corde, sans semelles vibrame, sans chaussures, sans plats préparés, sans habits, sans entraînement (qui est quand même un truc de feignasses modernes qui feraient mieux de bosser), sans appartement chauffé avec l’eau courante qui nous attend au retour, sans voiture ou sans transport publics pour les trajets(*), sans feu, … et oui, on est toujours le Kéké ou le moderne de quelqu’un !
(*) Pour ceux qui connaissent le Salève, le «rocher de 11h» dans la montée de la grande gorge s’appelle ainsi car on l’atteignait à 11h en partant de bon matin à pied (!) de Genève.
P.S. je ne suis pas forcément pour les antennes en montagne, je répondais juste au «c’était mieux avant, on ne peut plus rien faire maintenant».