Dérives du ski de piste (digression)

tout dépends si tu descends comme Killy ou comme une luge à foin, toujours en travers …

ça me rappelle la première fois que j’ai refait du ski de rando après … hum … 25 ans d’interruption
un TGV qui me dépassait s’est exclamé en voyant mes skis (des « yetis »): « ah, ça fait longtemps que je n’ai pas vu des skis comme ça en rando; mon père a les mêmes dans son garage !! »

[quote=« hedera, id: 1796342, post:27, topic:160213 »]

[quote=« ugolin, id: 1796262, post:22, topic:160213 »]

[quote=« hedera, id: 1796242, post:18, topic:160213 »]Je n’ai jamais essayé de compter le cumul de dénivelé négatif, et je ne mets plus les pieds en station depuis que j’ai des peaux de phoques . Mais …

Ça aurait quand même plus de gueule si c’était à la montée …

Quand à la contribution précédente (faire des pauses, se réhydrater, etc), les télésièges ne représentent ils pas le lieu idéal ?[/quote]

L’idée de totaliser, par exemple, toutes les noires d’un domaine est une idée intéressante et permet d’accumuler de la D- sous forme de jeu ou de defi

Enchaîner deux bellevarde à cadence élevée avec une bonne pause ou l’équivalent en croix de chamrousse avec des petites pauses cumulées: j’attends ton retour d’expérience sur le lactique dans les jambes :)[/quote]
Oh mais tu sais, je ne suis pas une collants pipette. Je n’ai jamais enchaîné les croix de chamrousse en peaux, et n’ai jamais pris une remontée mécanique en Isère, ou aux trois vallées etc. J’ignore où se trouve la bellevarde d’ailleurs. Les rares journées où j’ai monté et descendu plus de 3000m, j’ai eu mal aux jambes, mais je ne crois pas que ce soit à cause de la descente. Quant à descendre 16000m sur piste dans la journée, bizarrement ça ne me paraît pas un exploit surhumain…[/quote]
Effectivement c’était un defi avec mon neveu.
Enchaîner les 19 noires ça demande aussi une stratégie au niveau de l’itinéraire pour minimiser les liaisons et jouer avec le soleil pour limiter l’effort physique.
Une bonne journée de ski en station c’est 8000-10000 mètres de déniv.
16500 c’est un autre monde. Essaye pour voir.
Pour référence j’ai aussi fait plusieurs fois autour de 3000m en peaux, la fatigue est comparable.

excellente idée ! mais ne faut-il pas idéalement les plastifier pour éviter leur détérioration progressive et en préserver la lisibilité, notamment à cause de l’humidité ?

on peut aussi noter sur le plan des pistes de la station les différentes difficultés techniques, comme l’écartement entre les bosses, leur hauteur, la présence d’une section plus raide, les sections à la neige technique, les passages plus plats pour lesquels il vaut mieux prendre de l’élan et à partir d’où, ou encore comment atteindre la terrasse de manière optimisée et fluide sans être obligé d’avoir recours aux « escaliers »

avec les performances des remontées actuelles on ne peut que conseiller quand même de mémoriser la veille car le temps peut alors manquer sur le télésiège pour tout réviser

En 2016, on peut faire mieux : un site collaboratif et une application mobile pour enregistrer et consulter toutes ces infos.

Posté en tant qu’invité par ugolin:

En effet, je ne suis pas entré dans les détails mais chaque fiche était protégée par une protection plastique. En fait, c’était plutôt des anti-sèches.Un long travail de préparation exaltant parfois jusqu’à une heure du matin, prêtes à être utilisées le lendemain sur les pistes.

Ta vie va pouvoir complètement changer, grace à George Joubert et son livre « Pour apprendre soi-même à skier ».
Il date de 1970, mais les conseils sont toujours valables, autant ceux pour améliorer sa technique de descente, que ceux concernant l’habillement.
Un petit extrait :

Il y a aussi des conseils pour les messieurs :

On skie moins serré aujourd’hui …

Certes, mais c’est toujours utile dans la croute (la croute assez épaisse pour gêner malgré les skis d’aujourd’hui).

Posté en tant qu’invité par ugolin:

Il y a eu une version plus « récente » de G. Joubert, intitulée « Le ski, un art, une technique » sur le même principe des montages photos (ce procédé porte un nom je crois…).

Posté en tant qu’invité par ugolin:

Arrêtons-nous un instant sur cette photo qui appelle quelques commentaires.

Elle met en scène une championne de ski de l’époque dans une tenue peu orthodoxe pour la pratique du ski ! Quel était le but poursuivi par l’auteur ?

  • permettre de mieux visualiser la décomposition des mouvements et la position des segments (cuisse, jambes, etc)
  • initier une nouvelle ère de la pédagogie.G. Joubert était-il un provocateur ?
  • désacraliser l’enseignement par la fantaisie et l’humour ?

On notera le paradoxe de la tenue réduite à sa plus simple expression…et le port du bonnet !

De nos jours, à l’ère du tout-sécuritaire, il serait inconcevable (quoique…) d’exhiber un skieur en maillot de bain (non pas pour la relative nudité qui reste tout à fait convenable et acceptable) alors que la pratique du ski n’est pas exempte de risques: température de la neige et abrasion, chute, heurt avec un objet, soleil, coupures (carres), etc…

Par ailleurs, le montage photos a certes un but pédagogique (décomposer le virage) mais peut aussi véhiculer un message inadapté (tenue incohérente avec la discipline), ce qui est d’autant plus surprenant pour les années 70 période où les mentalités étaient davantage à la retenue et à la rigueur !! (enfin je suppose).

G. Joubert reste une référence dans le monde du ski et ses livres une mine d’informations aux qualités indiscutables (montages photos, croquis, commentaires, progression pédagogique).Ses ouvrages ont été mes livres de chevet dans les années 90.

Euh, en 1970 on est 2 ans après 68…

Le port du bonnet, et des gants ! Au strip poker ça compte !

Montrer qu’il y avait des skieuses (skieurs) bien gaulées.

C ?

C’est le contraire, ce sont les années de la libération sexuelle alors qu’aujourd’hui, ce serait plutôt le retour de la pudibonderie !

Il y a mieux sur c2c dans l’album photo :stuck_out_tongue:

Posté en tant qu’invité par Bonney M:

C’est bonnet B, au moins

Posté en tant qu’invité par ugolin:

Libération sexuelle généralisée ?! Ça m’étonnerait ! Pour une frange minoritaire marginalisée de la population « babacool » peut-être…

Quant à parler de pudibonderie alors que les pré-adolescents d’aujourd’hui en savent au moins autant que toi sur la…Chose !

Je pense qu’on a du mal aujourd’hui a percevoir la vitesse a laquelle la société a évolué à la fin de année 60.
O n parle de liberté ( sexuelle entre autre) pas d’exhibitionnisme, de marchandisation des corps et de la sexualité.

+1.
Dans « Comment se perfectionner à ski » de 1966 de Joubert, on voit les mêmes photomontages que ci-dessus, mais cette fois bien couverts, en pull et en collants.
En 1970, on peut penser en effet que 68 est passé par là… :wink:
En revanche, dans « Guide pratique pour mieux skier », toujours de Joubert, mais paru en 1986, la décomposition des mouvements du skieur ne se fait plus avec des photos, mais avec des dessins stylisés…

Je n’ai pas dit ‹ généralisée ›.
La libération sexuelle dans les années 70 est symbolisée par la légalisation de la pilule contraceptive, les minijupes, les films porno ‹ officiels › mais aussi du sexe dans les films classiques, de l’érotisme à la télé…

Bon je pense que nous allons continuer nos ébats au bistrot !

[quote=« ugolin, id: 1796514, post:56, topic:160213 »]

Libération sexuelle généralisée ?! Ça m’étonnerait ! Pour une frange minoritaire marginalisée de la population « babacool » peut-être…

Quant à parler de pudibonderie alors que les pré-adolescents d’aujourd’hui en savent au moins autant que toi sur la…Chose ![/quote]
Tu vois, toi même tu es pudibond !

Je travaille dans un internat. Auparavant, les douches étaient communes et ça ne choquait personne que deux filles dorment ensemble de temps en temps.
Aujourd’hui, je dois veiller à ne jamais tomber sur une fille en train de se changer pour ne pas être suspectée de pédophilie, à empêcher deux filles de se doucher ensemble ou d’être dans le même lit, même si c’est pour lire une bd ou réviser à deux, à cause de la possibilité de relations homosexuelles. Et là où je travaille, on ne peut pas non plus dire que les jupes soient courtes ni les décolletés plongeants. C’est surtout dans le monde de la nuit que les ados se réfèrent aux tenues et gestes observés dans des clips musicaux etc. Le reste du temps c’est presque aussi vissé qu’il y a 70 ans.