Dans l’temps, on faisait parfois 3500m > 800m tout en poudre en février (face N de Turia jusqu’à l’Isère). Bon, ce n’était pas en fin de journée.
Dérives du ski de piste (digression)
[quote=« John D l’aventurier, id: 1795894, post:1, topic:160213 »]
Moi pendant 30 ans … 
Et même 7 jours.
Il y a quelques années j’ai profité d’un Samedi de bonnes conditions pour enchaîner les 19 noires du domaine. 16500 m de déniv de 9h à 17h non stop. Ça te cause ?[/quote]
Je n’ai jamais essayé de compter le cumul de dénivelé négatif, et je ne mets plus les pieds en station depuis que j’ai des peaux de phoques . Mais …
Ça aurait quand même plus de gueule si c’était à la montée …
Quand à la contribution précédente (faire des pauses, se réhydrater, etc), les télésièges ne représentent ils pas le lieu idéal ?
Et avec les nouveaux machins plus rapides, on se repose tout de même moins qu’avant !
Posté en tant qu’invité par LOL:
Hello Seb bsm…c’est quand même extraordinaire d’avoir son nom et son lieu d’origine dans les mêmes trois lettres! A l’état civil ils t’ont jamais rien dit?
Depuis 10 ans??? Ahhhhhh ça change TOUT…du passe direct du statut de saisonnier à celui de légende vivante de la valée! 10 ans je ne sais pas exactement où ça pourrait te placer dans la hiérachie de la crédibilité ou celle de la légitimité…mais sans aucun doute très beaucoup vers le haut, voir même au sommet!
Là je te rejoins mec…c’est vrai que c’est quand même magnifique le ciel quand on fait abstraction de la merde avoisinante autour de soi!
I <3 les gens qui positivent comme toi!
Ben là tu me perds mec…trois lignes plus haut tu nous expliques que tu connais super bien la région et que ça fait tellement longtemps que tu « rides » la montagne que t’es vraiment d’ici et considéré un peu, voir franchement, comme chez toi…et là tu nous dis qu’en fait tu « rides » juste comme ça en passant parce que c’est pratique du point de vue logistique pour toi? Ca a beaucoup de sens, je te l’avoue.
Dis-donc, même au lycée à Bourg on parle pas le vilain language des cités comme ça!
Surtout ne te braque pas et continue à venir nous divertir avec des propos pareils. C’est sans-prix!
Bon « « ride » » mec!
c’est mieux
ça permet d’éviter de se refroidir
Posté en tant qu’invité par ugolin:
[quote=« hedera, id: 1796242, post:18, topic:160213 »]
[quote=« John D l’aventurier, id: 1795894, post:1, topic:160213 »]
Moi pendant 30 ans …
Et même 7 jours.
Il y a quelques années j’ai profité d’un Samedi de bonnes conditions pour enchaîner les 19 noires du domaine. 16500 m de déniv de 9h à 17h non stop. Ça te cause ?[/quote]
Je n’ai jamais essayé de compter le cumul de dénivelé négatif, et je ne mets plus les pieds en station depuis que j’ai des peaux de phoques . Mais …
Ça aurait quand même plus de gueule si c’était à la montée …
Quand à la contribution précédente (faire des pauses, se réhydrater, etc), les télésièges ne représentent ils pas le lieu idéal ?[/quote]
L’idée de totaliser, par exemple, toutes les noires d’un domaine est une idée intéressante et permet d’accumuler de la D- sous forme de jeu ou de challenge.
Bouffer de la peau ne doit pas rester un objectif unique, j’aime varier les plaisirs.La descente à skis de rando permet aussi de considérablement augmenter le niveau technique en alpin (pour autant, selon moi, il est préférable d’avoir un petit niveau dégrossi en alpin avant de passer à la rando comme débutant).
La pause sur télésiège, bof, musculairement oui mais pour boire et ouvrir un sac, il y a risque de chute d’objets…et encore faut-il être à deux maxi parce que sur un siège à cinq…bonjour la promiscuité :rolleyes:
Enchaîner deux bellevarde à cadence élevée avec une bonne pause ou l’équivalent en croix de chamrousse avec des petites pauses cumulées: j’attends ton retour d’expérience sur le lactique dans les jambes 
Le lieu idéal, c’est dans un fauteuil en terrasse d’altitude !
ben non
pasqu’il faut déchausser, rechausser, …
en plus d’être déconcentré par la populace !
[quote=« vref, id: 1796324, post:24, topic:160213 »]
ben non
pasqu’il faut déchausser, rechausser, …
en plus d’être déconcentré par la populace ![/quote]
Suis pas en compet, faut être concentré pour skier ?!!!
Vref parlait plus de glisse que de ski !
[quote=« ugolin, id: 1796262, post:22, topic:160213 »]
[quote=« hedera, id: 1796242, post:18, topic:160213 »]
[quote=« John D l’aventurier, id: 1795894, post:1, topic:160213 »]
Moi pendant 30 ans …
Et même 7 jours.
Il y a quelques années j’ai profité d’un Samedi de bonnes conditions pour enchaîner les 19 noires du domaine. 16500 m de déniv de 9h à 17h non stop. Ça te cause ?[/quote]
Je n’ai jamais essayé de compter le cumul de dénivelé négatif, et je ne mets plus les pieds en station depuis que j’ai des peaux de phoques . Mais …
Ça aurait quand même plus de gueule si c’était à la montée …
Quand à la contribution précédente (faire des pauses, se réhydrater, etc), les télésièges ne représentent ils pas le lieu idéal ?[/quote]
L’idée de totaliser, par exemple, toutes les noires d’un domaine est une idée intéressante et permet d’accumuler de la D- sous forme de jeu ou de challenge.
Bouffer de la peau ne doit pas rester un objectif unique, j’aime varier les plaisirs.La descente à skis de rando permet aussi de considérablement augmenter le niveau technique en alpin (pour autant, selon moi, il est préférable d’avoir un petit niveau dégrossi en alpin avant de passer à la rando comme débutant).
La pause sur télésiège, bof, musculairement oui mais pour boire et ouvrir un sac, il y a risque de chute d’objets…et encore faut-il être à deux maxi parce que sur un siège à cinq…bonjour la promiscuité :rolleyes:
Enchaîner deux bellevarde à cadence élevée avec une bonne pause ou l’équivalent en croix de chamrousse avec des petites pauses cumulées: j’attends ton retour d’expérience sur le lactique dans les jambes :)[/quote]
Oh mais tu sais, je ne suis pas une collants pipette. Je n’ai jamais enchaîné les croix de chamrousse en peaux, et n’ai jamais pris une remontée mécanique en Isère, ou aux trois vallées etc. J’ignore où se trouve la bellevarde d’ailleurs. Les rares journées où j’ai monté et descendu plus de 3000m, j’ai eu mal aux jambes, mais je ne crois pas que ce soit à cause de la descente. Quant à descendre 16000m sur piste dans la journée, bizarrement ça ne me paraît pas un exploit surhumain…
Les rares fois où j’ai pris un forfait, quand j’étais jeûûûne, je ne m’octroyais de pause qu’entre deux sapins sur un hors piste, et ça prend un peu plus de temps que pour un garçon. Pour ce qui est de grignoter, boire de l’eau ou du génépi sur un télésiège 5 places, où est le problème ?
Posté en tant qu’invité par ugolin:
Même en ski de loisir, il faut être concentré quand on évolue sur piste: faire attention aux autres, anticiper, analyser les options possibles, imaginer ce que l’autre est capable de faire ou pas, se demander quelle piste on va aller dévaler alors qu’on a pas terminé celle où on se trouve, penser à sa technique, à l’image que l’on donne sur ses skis, aux difficultés qui se présentent, aux variantes possibles sur une piste déjà parcourue, aux enchaînements, enfin tout ce qui fait le ski quoi…le ski alpin est un enchantement mais il demande de la concentration !
À l’image que l’on donne sur ses skis ? Non mais t’es sérieux là ?
Je le comprends très bien. Un bon (beau) skieur est plus agréable à regarder qu’un être qui skie comme une charrette à foin. Mais d’un autre côté, je comprends aussi que ces questions d’esthétique peuvent aussi passer par dessus la tête des bourrins de l’Alpe !
Ah les ravages de la goprooooo… 
Sinon on ne dit pas skier « comme une charette à foin », mais « comme une luge à foin ».
[quote=« ugolin, id: 1796348, post:28, topic:160213 »]
Même en ski de loisir, il faut être concentré quand on évolue sur piste: faire attention aux autres, anticiper, analyser les options possibles, imaginer ce que l’autre est capable de faire ou pas, se demander quelle piste on va aller dévaler alors qu’on a pas terminé celle où on se trouve, penser à sa technique, à l’image que l’on donne sur ses skis, aux difficultés qui se présentent, aux variantes possibles sur une piste déjà parcourue, aux enchaînements, enfin tout ce qui fait le ski quoi…le ski alpin est un enchantement mais il demande de la concentration ![/quote]
parfaitement ! c’est très technique et celui qui improvise avec inélégance, qui est incapable d’anticiper les obstacles, de définir la trajectoire idéale, tout en étant réactif à la moindre modification brutale et imprévisible de l’espace piste en cours de descente, se remarque immédiatement
l’enchaînement des remontées, à optimiser pour un parcours optimal, à la fois logique et harmonieux sans temps morts de l’ensemble du domaine, est également particulièrement important
certains parviennent à y inclure la gestion du parcours des restaurants et terrasses d’altitude !
maîtrise, style, créativité: le ski alpin est plus qu’un sport, c’est une discipline complète !
Posté en tant qu’invité par ugolin:
Puisque tu m’interpelles, je te réponds, (désolé de parler de moi): outre les excellents arguments développés par François, il m’arrivait en phase de perfectionnement de skier avec des fiches bristol au format poche sur lesquelles je faisais des synthèses du mémento esf, un thème par page (virages élémentaires, les godilles, tout l’arsenal technique)…je les révisais sur le télésiège et passais des heures à répéter les mêmes mouvements (avec plaisir, sans contraintes autres que celles que je m’imposais), ça paye ! Le ski est un moyen de déplacement mais aussi d’expression et être élégant et efficace dans la sobriété, c’est pour moi la finalité du ski alpin.
Posté en tant qu’invité par ugolin:
Je ne peux qu’approuver aussi les excellents arguments de Moon !
Vous devriez vous proposer pour écrire des textes aguicheurs lors du prochain appel à contribution financière sur skipass…
Je ne suis pas née sur des skis,n’ai jamais suivi de cours à l’esf, ai dû passer… Moins de 40 jours en station dans toute ma vie, dont 15 dans le Jura et 5 dans le massif central. Alors, peut-être que la subtilité m’échappe.
Mais il me semble que prendre du plaisir à skier en station, c’est avant tout travailler, anticiper, et ressentir chaque mouvement, choisir et savourer l’itinéraire, et prendre du plaisir. Et s’arranger pour être en bonne compagnie au télésiège.
J’aime à admirer quelqu’un qui skie comme un dieu, mais je me fiche d’être admirée pour ma manière de descendre… C’est plutôt l’âge de mes skis, et le style de descente qui va forcément avec, qui fait sourire les rares fois où je prends un forfait.
Les arguments développés ci-dessus sont aussi valables pour le ski de rando. Pour faire court, disons que c’est la satisfaction d’un travail bien fait et d’une technique bien maîtrisée.