Sur le plan des faits :
La lecture du Journal Officiel permet d’établir sans aucune ambiguïté que l’activité physique est autorisée par le décret du 23 mars 2020 comme elle l’était par celui du 16 mars qu’il a abrogé, mais bien évidemment dans les limites posées par le 5° de l’article 3 dudit décret (1 heure maximum et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, en solitaire, y compris la pratique sportive puisque seule cette pratique « collective » est bannie expressément).
Il n’y a aucune interprétation restrictive de cette activité à un seul type de discipline (le vélo en l’occurrence).
La pratique du vélo en tant que sport est donc autorisée dans les limites évoquées (ça marche aussi pour la trottinette, le roller, le skateboard…).
Autre fausse information largement diffusée mais qui n’a jamais existé :
Les (mauvais) conseils qui indiquent de faire un calcul d’itinéraire en Google Maps ou Isodistance via Géoportail en utilisant la distance par la route sont faux (et conduisent à réduire votre zone autorisée).
Le décret stipule que le déplacement lié à l’activité physique individuel est autorisé « dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile ».
En langage courant, on appelle ça la distance à vol d’oiseau.
Les figures qui illustrent ces conseils ont d’ailleurs l’air de patates et pas du tout de rayon.
Sur le plan perso : si je peux comprendre que le flou du 1° décret pouvait conduire certaines personnes à déduire que le vélo « sportif » était interdit, autant avec la clarification apporté par le 23 Mars, je me demande ce qui a conduit autant de personnes dont on pourrait penser qu’elles sont plutôt partisanes de la pratique cycliste (FFC, Coordonnateur Interministériel pour le développement de l’usage du vélo…) à diffuser un tel discours dénué de fondement juridiques.