Définition (provocante) de l'autonomie en falaise

bah tu peux désescalader aussi

M’enfin je pense que si tu poses ta dernière dégaine / mouskif / maillon / mouskif de longe1 / mouskif de longe 2 au dernier point d’une couenne avant le relais, tu peux rester à ce point et te faire descendre direct sans aller jusqu’au relais pour te dire « oh bin merdalor… »

Tu désescalades jusque ds quel niveau ?
C’est théoriquement possible, mais ds la pratique ?
On peut trjs imaginer que ca ne nous arrivera jamais - mais perso je crois tjrs que « tt ce qui peut arriver arrivera un jour où l’autre »…

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pour avoir la possibilité de faire une manip bizzare au relai, faut déjà qu’il soit très confortable. Ça arrive des fois, mais pas forcément toujours, peu importe le niveau.

Perso je vais pas apprendre une manip de corde étrange pour peut-être un jour l’utiliser dans une situation improbable. Je préfère éviter la situation improbable.

Perso, je préfère éviter les crevasses.
Et pourtant j’ai appris à faire un moufflage, et à remonter sur corde.
Et d’autres bricoles en cas de pertes de matériels, par exemple.
Pas toi ?

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L’autonomie, c’est un continuum.

Pour une couenne sportive P1 française de 10m,
Le degré 0 de l’autonomie, c’est prendre 20 dégaines, 5 mousquetons à vis, 3 maillons rapides, 1 longe double, le téléphone satellite, le casque, le crash pad …
Le degré 1, c’est regarder le topo indiquant peut être nombre & nature des points, et compter soi-même depuis le bas.
Le degré 2, si on s’est planté, c’est de redescendre en moul sur le dernier point mousquetonné pour récupérer du matériel, soit plus bas dans la voie soit en bas.
Le degré 3, si on s’est planté et qu’on arrive au relais, c’est effectivement de maniper sans rien quand c’est possible. Sinon, sauter pour redescendre au dernier point posé (puis voir degré 2).

Savoir bricoler avec pas grand chose en arrivant à poil en haut, c’est quasi obligatoire en trad. Dans les voies nécessitant de se protéger et à moins de l’avoir déjà parcouru, ou d’avoir des bétas très précises, c’est toujours compliqué d’avoir le « bon » matériel.

Dans l’autonomie de Fred V, il manque d’ailleurs la capacité à se protéger et à chercher l’itinéraire.
Un grimpeur de 6a autonome, c’est celui qui sort 80% des voies, mais y compris des voies nécessitant de se protéger. Il y a tout de suite moins de monde sur les forums français. Si ajoute du R ou du X pour le mental, ça va aller vite pour compter.

L’autonomie en couenne sportive P1 E1/E2, ce n’est tout de même pas grand chose, ou plutôt illustre une pratique fondamentalement peu autonome. Il est assez symptomatique du manque d’autonomie de certains, ou plutôt du manque de culture grimpante, d’avoir oublié que l’escalade en falaise ne se limite pas à déléguer sa sécurité à un gentil équipeur.
Question autonomie, mental, stratégie, on en apprends plus en 1 semaine de trad qu’en 1 ans de couenne sportive. C’est par contre beaucoup plus compliqué de pousser le niveau technique.

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Je pense qu’il manque plein de choses aussi.
Un grimpeur de 6a autonome en couenne c’est celui qui sort 80% des voies, mais y compris nu, sous la pluie en hiver et sans corde et qui est capable de revenir au sol en désescaladant la voie. Il y a tout de suite moins de monde sur les forums français. Si ajoute du vent ou l’obscurité pour le mental, ça va aller vite pour compter.

La crevasse existe et est potentiellement invisible. S’en préocuper est logique (comme des chutes de pierre en escalade --> tu mets un casque)

Par contre partir avec peu de dégaines/mousquetons dans une couenne, et tous les poser sans se rendre compte qu’on a plus rien pour arriver au relais, c’est illogique. Ça n’a rien à voir, comme risque.

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l’autonomie ultime, c’est de grimper en free solo, dans une falaise non équipée et non répertoriée sur aucun topo. Il y a tout de suite moins de monde sur les forums français.

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y’en a au moins 1…

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D’accord que l’autonomie veut dire plus que « grimper sans se tuer ni de se faire secourir ». C’était les remarques par rapport au niveau et surtout par rapport à la chute qui m’avaient interpellé, même si dans le contexte des cycles d’entraînement proposé par Fred V c’est toujours cohérent (ça doit être chiant de coacher des gens comme moi qui ont peur de tomber et donc arrivent pas à tout donner dans une voie).

Haaa, ok, tu veux parler d’Alain Robert, sans doute oui bien sur , c’est Le grimpeur autonome…non ?

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En dehors de la crevasse, je sais utiliser un demi cab.
Et pourtant j’ai un assureur / descendeur.
Pourquoi j’ai appris le demi cab ?
Ca me semble une très bonne chose d’en savoir un peu plus que « ce dont on a besoin », histoire justement d’avoir une marge de sécurité. Il est bien possible qu’un jour je sois distrait par autre chose et que j’oublie mon assureur ou le lâche malencontreusement. Avec un concours de circonstances, je peux tjrs me retrouver sans « le » matériel idéal, ce serait un peu bête d’appeler les secours pour ça !

ah bin si, y’a Alain

C’est sur que l’autonomie à chercher l’itinéraire et à poser des points c’est indispensable dans le cadre d’une pratique sur des falaises sportives d’une longueur…

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Compte tenu que :

  1. Fred V écrit : Définir l’autonomie en falaise : être un VRAI grimpeur de 6a
  2. Que la plupart des intervenants y vont de leur interprétation du sujet de Fred V.

Je peux également y aller de ma propre prose.

Pour moi, être VRAI grimpeur de 6a en falaise, c’est passer dans 80% des 6a, et donc y compris les 6a nécessitant de se protéger.
Celui qui ne sort que les 6a à la salle est un vrai grimpeur de 6a en salle.
Celui qui ne sort que des 6a P1 E1 d’une longueur à française est un vrai grimpeur de 6a P1 E1 d’une longueur à française
Ni plus, ni moins.

Hormis si on est daltonien, la lecture du terrain pour chercher son itinéraire est quasi inexistante en salle. Dans le 6a en salle, ça se réduit souvent à viser le prochain point situé 1m plus loin. Quand il découvre la falaise, l’autonomie dans la lecture du terrain pour chercher son itinéraire est donc un vrai sujet pour le grimpeur SAE. Y compris dans des 6a P1 E1 d’une longueur en falaise, la lecture et la recherche de l’itinéraire se réduisent pour certains à viser le point d’après.
Un vrai grimpeur autonome saura faire mieux que juste suivre les points. Le trad, c’est souvent intéressant pour lire et chercher son itinéraire car il n’y a pas de point à suivre, y compris sur une falaise de 30m. Je ne parle pas des fissures de Moab et autres voies pofées.

L’autonomie est un continuum. L’escalade en falaise non équipée développe & nécessite beaucoup beaucoup beaucoup plus d’autonomie.

J’aurais mis « de compétences » à la place d’autonomie.
A mon avis débat stérile qui vient surtout d’un mot mal choisi au départ - donc d’un texte mal compris ensuite.
On est autonome pour faire telle ou telle chose, dans telle ou telle situation qui nécessite telle et telle compétences.
On peut être autonome pour tel niveau en tête sur voie d’une longueur équipée.
ou du même niveau sur plusieurs longueurs ;
ou encore du même niveau mais carrément sur itinéraire non équipés.
L’essentiel est de connaitre le niveau d’autonomie des gens avec qui on sort (et de ne pas surestimer le sien !)

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Ne pas grimper de nuit me fait bien rire.
C’est pour se donner bonne conscience ? Parce que lorsque on fait une séance de la demi-journée, voire la journée, que les zanimos se sont barrés…vous pensez qu’ils attendent gentiment que le site soit libéré, planqués en backseat derrière le buisson pour revenir quand tout le monde aura décampé ? Quel rapport avec l’autonomie ? Paul-G a raison, ce sont des compétences à acquérir, rien à voir pour l’essentiel avec l’autonomie telle qu’on l’entend en escalade.

Ce n’est pas la façon dont le site fonctionne. Sur les sujets de montagne,on est prié de respecter le sujet donné. Si vous voulez ouvrir un sujet sur le trad, le ski, les fissures aux USA, l’IMC, la CAP, l’entraînement physique ou la conduite en état d’ivresse, ouvrez un autre fil.

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18 messages qui discutaient d’autre chose que du sujet actuel ont été fusionnés à un sujet existant : C’est quoi un niveau en escalade?

Sans parler de la faune diurne😅
Le mieux sinon veut respecter la «nature » c’est de ne pas grimper du tout .