En effet, aujourd’hui il doit bien avoir 99% des grimpeurs qui pensent qu’ils peuvent grimper aujourd’hui et une partie de ceux là pensent que les recommandations des fédés sont les recommandations officielles.
Alors qu’en fait en ce moment même il y a probablement des fonctionnaires en retard en train de trier sport par sport ce qui est autorisé ou non.
Si j’ai bien compris d’autres fonctionnaires s’occupent actuellement du décret (ou je ne sais quoi) concernant cette 1ère phase de déconfinement et qui n’est pas promulgué. Le confinement est terminé et aujourd’hui on revient aux règles d’avant, on peut donc sans problème s’éloigner à plus de 100km de son domicile.
Le problème de l’escalade c’est que ça peut se pratiquer mais dans des règles quasi-impossibles à respecter parce que ce n’est pas vraiment un sport individuel.
Reste le solo.
Les voies PD+ risquent d’être surfrequentees, faudra respecter les 10 m 
En effet ! La préfecture de l’Isère est une fois de plus exemplaire dans sa communication. 
Lundi 11 mai, à la mi-journée :
oui, lamentable cette non communication! Et donc en attendant c’est toujours l’arrêté de fin mars qui interdit toute activité de plein air qui est en vigeur jusqu’à la fin de l’urgence sanitaire à mi-juillet…
Eh bien figurez vous que j’ai appelé il y a 1 h le pghm chez nous (Alsace-Vosges) et leur réponse est que oui, on peut grimper dehors et qu’il n’y a qu’à suivre les recommandations FFME/FFCAM!
La préfecture de Savoie va aussi dans ce sens : toutes les pratiques de montagne sont autorisées à la journée, « avec la plus grande prudence »…
Pratique des activités de montagne à compter du 11 mai en Savoie
Comme annoncé par le Président de la République, le confinement mis en place sur tout le territoire depuis le 17 mars sera progressivement levé à partir du lundi 11 mai 2020.
A compter de cette date, la pratique d’une activité physique et sportive sera possible en plein air et à titre individuel. Quelque soit le sport pratiqué, les règles de distanciation sociale et les mesures barrières devront s’appliquer.
En Savoie, la pratique des activités de montagne sera de nouveau possible à compter du 11 mai mais soumise à des restrictions, afin notamment de permettre le respect des gestes barrières et limiter ainsi la propagation du virus.
Les modalités pour évaluer les mesures de distanciation dans les refuges étant encore en cours d’étude, ces derniers restent fermés pour le moment.
Dans ces conditions et jusqu’au 2 juin inclus, la pratique des activités de montagne est limitée à la journée dans le département de la Savoie.
L’activité physique ou sportive pratiquée devra permettre une distanciation sociale permanente et le respect des gestes barrières. Conformément aux dispositions de la loi d’urgence sanitaire, ces activités ne pourront être exercées qu’à titre individuel ou en groupe de 10 personnes maximum.
L’accès à la montagne devra enfin respecter l’autorisation de déplacement limitée à 100km du domicile.
Louis LAUGIER, préfet de la Savoie, demande à chacun de faire preuve de la plus grande prudence. Compte tenu du confinement et du manque d’entraînement des pratiquants, le reprise devra se faire de manière progressive et modérée.
Rien n’interdit l’escalade si ce n’est les contraintes. C’est un peu comme si on nous disait qu’on peut se baigner mais à condition de ne pas se mouiller.
Non mais franchement vous attendez quoi de plus des autorités ? Mis à part en effet l’Isère qui tarde à revoir son arrêté d’interdiction c’est clair non ? On a le droit de pratiquer les sports individuels en extérieur, et donc l’escalade en respectant les distances (au mieux) et ce n’est pas plus compliqué ni risqué que quand vous inviterez des gens à manger chez vous : il faudra bien vous passer le sel, la bouteille, les plats, vous serez assez proches…
On se revendique d’un sport qui se dit libre et vous attendez tout des autorités ?? C’est vraiment tendre le bâton pour se faire battre…
Après si vous ne pensez pas pouvoir suivre les recommandations de nos fédés ou bien avez peur (comme pour se voir avec des amis, c’est pareil…), et bien n’allez pas grimper c’est tout. Comme ceux qui ont peur pour l’école n’y enverront pas leurs enfants. Voilà c’est au choix, et ce n’est pas très compliqué.
Mais je ne pense pas que les autorités aient bien autre chose à ajouter.
Par contre, se rebeller parce que l’Isère (pour l’instant) n’autorise pas la montagne, que le bivouac est toujours interdit en Rhône Alpes ou que les calanques restent fermées, ça c’est important ! Et pour cela j’invite tout le monde à relayer l’information et à interpeler les responsables des associations de montagne qu’il connait.
Je pense que tu interprètes mal mes propos qui étaient avant tout ironiques.
Désolé dans ce cas mais m’a au moins permis de ré-exprimer mon point de vue.
Et de redire qu’interpeller nos clubs et fédérations peut être très utile : la pétition d’avril sur les sports en plein air a surement aidé à ce que l’on retrouve quand même un certain panel de sports possibles ce 11 mai, les bretons semblent pouvoir retrouver un certain accès à leurs plages grâce à leurs doléances…
C’est exact mais autant l’intediction d’accès à de grandes plages était ridicule, autant la situation de l’escalade est délicate à défendre parce que ce n’est pas totalement un sport individuel. On touche quand même pas mal de trucs communs (rocher, matériel, etc.). Il ne suffit pas de réclamer quelque chose, encore faut-il que ce qu’on demande n’aille pas à l’encontre des mesures de (dé)confinement
Il ne s’agit pas d’interpeler pour l’escalade (que dire vu que c’est autorisé) mais plutôt pour l’accès à nos espaces (calanques donc : en effet il y a un peu de monde dans les calanques mais enfin pas plus qu’au centre-ville de Marseille où les gens se croisent aussi sur les trotoirs, restons serieux), l’interdiction du bivouac dans les montagnes de Rhône-Alpes (formulée par l’obligation de ne faire que des sorties à la journée), ou de toute règle inattendue et non justifiée qui pourrait survenir (nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises…).
Évidemment à chacun de le faire selon ses convictions, mais interpeler me semble une initiative qui peut porter ses fruits (et qui a déjà porté ses fruits).
Si un club me dit que je peux reproposer des sorties en escalade je me pose la question de le faire ou non. Est-ce que je le fais en sachant parfaitement que les règles ne peuvent pas être respectées ?
Chrysanthème àPresles ce matin entre10h et 13h. Conditions idéales mais…
On nous a demandé le papier… d’adhésion à Vtno.
Et oui, avec l’abandon des fédés, ce n’est pas gratuit les falaises.
c’est une blague ? (on vous a demandé le papier d’adhésion à VTNO ???)
Ca ne l’était pas plus avant, « le coût » d’une falaise ne change en rien avec la situation actuelle. Quant à « l’abandon », les mecs qui s’envoient les réunions de concertation avec les pouvoirs publiques apprécieront… Mais bon t’as pu grimper, le reste tu t’en fous au fond
je pense que c’est un clin d’oeil !
et adherer est une bonne idée : Adhésion - VTNO Escalade Presles
Sauf erreur la falaise n’appartient pas à vtno, la question se pose donc du droit de faire payer un accès. Ils sont en règle là dessus ?
je dois manquer d’humour et de second degré sur le sujet …