Déchaussage Vipec lors de conversions dans du raide

#62

J’ai du mal à te suivre. Hormis rares exceptions, il est tout de même évident que c’est plus facile d’être au courant des choses, de progresser, d’optimiser … en habitant sur le lieux de pratique et donc en pratiquant tous les jours (si on le souhaite) qu’en habitant à 1 000 km et en pratiquant l’activité 2 semaines dans l’année.
Pour connaitre/utiliser le nouveau matériel, c’est tout aussi bien de participer tous les WE aux courses et autres rassemblements.

Si ta seule source d’information début 2000, c’est les magazines et le Vieux Campeurs, ce n’est pas étonnant de ne connaitre que Diamir.

#63

Bah tu aimes le grand écart. Toujours l’absence de gris. Quid du Grenoblois, du Lyonnais ?

#64

A moins que la géographie ait changé (climat), le Grenoblois vit sur les lieux de pratiques. Je te rappelle tout de même qu’il y a eut des JO à Grenoble et que Chamechaude, ou le Pouta, c’est le parc de la Tête d’Or des sportifs Grenoblois. :slight_smile:

#65

A moins que la ville ait changé, le grenoblois est un citadin :wink:

Ah non ! C’est les Monts d’Or :stuck_out_tongue:

#66

Tu noteras que j’avais écrit :

Comment fais-tu pour connaitre précisément le bon matériel, le tester sur le terrain en habitant Paris ? Sans même parler de la pratique quotidienne, hebdomadaire qui permet de progresser.

#67

Du coup, « citadin » était HS. Faut que tes interlocuteurs fassent le tri dans les noms et adjectifs que tu utilises ? Pratique pour l’échange.

#68

A ce que je sache, le fil n’est pas intitulé « Le citadin et le sportif ». Si vous cherchez des titres comme celui-ci, allez plutôt voir du côté des Fables de la Fontaine.
Merci donc d’en revenir au sujet : la fixation Vipec.

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#69

Le citadin, et notamment le Parisien, aura le Vieux Campeur, comme source d’informations, et donc grosso-modo quasiment que le marketing des grosses marques (y compris si c’est pas du super matériel).

Vipec, Diamir, c’est avant tout la force du marketing d’une grosse marque. L’essentiel n’est pas dans la qualité intrinsèque du produit mais dans la force de vente. La Vipec Evo 2, c’est tout de même une usine à gaz de 1,2 kg à 500€, qui déchausse à la montée qd on ne veut pas, qui est merdique à régler avec certaines chaussures … et cela 1 décennie après le lancement de la Vipec.

Fritschi avait tout de même eut x années/décennies pour développer sa fixation à insert. Rappel sur la saison 2 de la Vipec en 2014, suite à son lancement catastrophique en 2013 : Fixation Vipec, nouvelle version
Nous sommes aujourd’hui en 2023, avec peu ou prou toujours des problèmes.

#70

Pas d’avis, j’ai des oazo et j’en suis très content.

#71

Bonjour,
Vu la tournure anti-VIPEC que prend ce fil de discussion, je vous laisse mon petit témoignage : j’ai des VIPEC depuis de longues années ( je les ai achetées un an après qu’elles soient sorties - c’est donc un vieux modèle), je les utilise tous les week-ends d’hiver, et je n’ai jamais rencontré le moindre problème : Je n’ai jamais rencontré le problème de déchaussage lors de conversions dans le raide évoqué au début de ce fil, globalement je chausse du premier coup, je trouve le fonctionnement de la fix très intuitif (en tous cas, je ne suis pas plus lent que mes compagnons de rando lors des transitions), j’ai quelques fonctionnalités de plus que mes compagnons qui ne sont pas en VIPEC, et j’ai a priori une force de déclenchement normalisée (c’est ce qui avait motivé mon achat : venant de la compétition en alpin et ayant donc des genoux pas trop en forme et une grosse angoisse à l’idée de devoir retourner voir mon chirurgien. Bilan : rien de fâcheux depuis toutes ces dernières années en VIPEC, sans dire que ça ne se serait pas passé aussi bien sur une autre marque/modèle - mais j’avais cru bon de jouer la carte de l’argument sécuritaire).
Je suis donc très satisfait de ces fixations, et pour la question poids, je ne trouve pas ça délirant : j’ai bien plus de surpoids graisseux sur moi que les quelques centaines de grammes de plus concédées aux fixations.
Comme quoi, on peut être heureux en VIPEC :wink:

Et je ne savais même pas qu’on pouvait choisir la couleur des inserts. Ca n’a pas l’air d’être l’argument commercial principal de Fritschi.

@+

Philippe

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#72

@Philippe31 Encore heureux que tous les clients n’ont pas de problème. :slight_smile:

Je viens également de la compétition en alpin avec un genoux pénible (3 x 1 semaine d’hospitalisation, des années de rééducation et une quasi obligation de faire de la PPG). Ma stratégie de réglage des low tech est similaire aux fixations alpines : minimum puis je monte si cela déchausse trop. J’ajuste le réglage en fonction de la neige, de ma forme, du poids du sac … Même si ça serait un plus, que le réglage soit normalisé m’importe donc peu car c’est moi qui défini le réglage.

#73

Et donc, étant omniscient, JE sais exactement quelles contraintes je vais exercer sur mes fixs et combien de tours de vis je sois donner pour déchausser au bon moment.
Malheureusement, tout le monde n’a pas ce pouvoir. Certains peuvent trouver un fort intérêt à avoir des fixations avec un déclenchement normé parce qu’ils savent qu’ils risquent de tomber. Tout le monde n’est pas un skieur aussi exceptionnel que toi qui ne skie que dans de la pente extrême où l’on bloque les fixs.

#74

Pas du tout. Comme je l’ai déjà expliqué plusieurs fois, je mets au minimum et monte progressivement la valeur en cas de déclenchement intempestif. C’est de très loin la meilleure méthode pour préserver ses genoux.
Par ailleurs, j’ajuste les réglages très régulièrement.

Un déclenchement normé, ça ne veut en aucun cas dire que la valeur est bonne. :slight_smile: Entre du matos d’alpin (ski/chaussure/fixation), sur du béton à fond les ballons, et des skis de rando en neige profonde humide avec des chaussures souples, ça n’a rien à voir. Sans même parler si c’est la reprise ou après x semaines d’entrainement.

#75

Tout le monde n’est pas un skieur aussi fort que toi, capable de rester debout si une fix’ déchausse à la descente en se rattrapant sur un seul ski.
Y’en a qui n’ont envie ni de tomber tous les deux virages jusqu’à trouver un bon réglage, ni se faire les ligaments croisés (ou le tibia-fibula) passque la fix n’a pas déclenché (c’est du vécu).

#76

C’est surtout que certains pensent que d’autres vont réfléchir pour eux. C’est bien le skieur lui même qui pourra trouver, et surtout ajuster ses réglages, en fonction des conditions du moment.
Le tableau normé, c’est pour le pimpim qui fait 1 semaine de ski dans l’année. :slight_smile:
Après, tu fais bien comme que tu as envie. Manifestement, tu n’as pas été champion pour trouver le bon réglage t’évitant les emmerdes.
Mes genoux me sont bien trop précieux pour ne pas gérer correctement le réglage de mes fixations.
Que cela soit en alpin, en freeride ou en rando, j’ai quasiment tjrs avec moi de quoi ajuster le réglage de la dureté de la fixation.

#77

Pourquoi le tableau normé ne permettrait pas de gérer correctement le réglage de ses fixations ?

#78

C’est grossier. C’est bien, indispensable, qd on n’y connais rien de rien. En même temps, le pimpim ne le connait pas et ne saura pas le lire, il fera confiance au skiman du magasin de location (ce qui n’est pas la pire des solutions).

Mais, il y a tout de même bien plus fin, et surtout il faut régler en fonction des conditions/situations du moment. Un réglage de dureté de fixation, ce n’est pas pour la vie. Il faut « régulièrement » ajuster.
Sur neige tendre (début de saison), profonde, et petite vitesse (début de saison), on peut se faire une jambe avec un réglage très bas. Sur neige dure (fin de saison) avec des jambons qui tiennent (fin de saison) et donc la vitesse, il faut généralement monter.
Si on n’a qu’un même réglage pendant 10 ans, et compte tenu de la variété des conditions/situations, il est certains que c’est parfois/souvent trop dure ou trop mou (ce n’est pas grave).

#79

Qlq informations sur le sujet Dr Matos : le déchaussage des fixations à inserts

Pour moi, le plus important/intéressants sur ces nouvelles fixations est l’élasticité de la fixation absorbant mieux la flexion/déformation du ski, et permettant donc d’être plus fin dans le réglage de la fixation. Le peu/absence d’élasticité de la fixation est/était le point faible des low-tech.

Ensuite, normalisé ou pas, il y a tjrs eut des différences de fonctionnement entre les différents modèles de fixations, par exemple pivot arrière versus arrière fixe, avec donc des points forts et des points faibles.

#80

oui très bien les ouazo
En plus elles sont jolies

Aucune idée à combien ça déclenche, j’ai juste donné mon poids et mon niveau moyen au vendeur qui a réglé le truc.
Quand je skie ça déclenche pas et quand je tombe ça déchausse, donc ça me va.

#81

Sauf que le déclenchement frontal c’est pour la vie sauf à changer le U (4-10 en latéral). J’avais hésité avec les atk trofeo mais c’était encore pire !

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