Déchaussage Vipec lors de conversions dans du raide

Merci pour les infos.

Comme tu dis, sur les Vipec il n’y a pas de cran supplémentaire au delà de « walk ». J’ai encore essayé ce we. C’est pas comme mes anciennes dynafit, ou il y a plein de cran et on peut bloquer complètement.

Pour info, j’ai en effet eu un problème de compatibilité au début avec mes Hoji Free Tour sans débord avant, et j’avais contacté le SAV Diamir qui m’avait changé la butée avant. Est-ce qu’il reste un problème de ce coté qui vient de la chaussure? Pas impossible…

Mais lors de mes derniers déchaussage, je soupçonnait le choc sur la poignée trop longue et trop sensible qui faisait revenir celle-ci en mode « ski » plutôt que « walk ». En fait je n’arrive pas à savoir si c’est le mouvement latéral de ramenée du ski qui fait déchaussé (la poignée serait en mode « ski », ma première hypothèse de ce sujet), ou c’est en effet le problème compatibilité des chaussures sans débord et le fait que dans du très raide le ski que je ramène pivote complètement autour des inserts et l’avant de la chaussure sans rebord vient buter sur le petit clapet avant de la Vipec et provoque le déclenchement.

Je sais juste que c’est ma dernière saison avec ce matériel et que les prochaines chaussures seront avec débords, et mes prochaines fix … pas des Vipev. Mais mon but n’était pas de faire du bashing de Diamir, Leur SAV est excellent.

Au contraire. On fait levier avec le débord de la poignée, on a facilement une multiplication de la force par 20 ou 30, il faut plutôt faire attention à ne pas tout casser, surtout si ça résiste à cause de terre dans les inserts ou de glace sous les ressorts (risque de casse du levier ou de la poignée, voire arrachage de la fix ?).

Quelle butée s’ouvre lors d’une conversion : celle du ski amont ou celle du ski aval ?

C’est facile de distinguer entre les 3 possibilités de déclenchement des butées Vipec ou Tecton :

  1. levier de butée en position WALK, en cas de déchaussage latéral d’urgence, la butée s’ouvre avec l’abaissement d’un des ergots latéral. Le levier de butée reste en position WALK.
  2. levier de butée en position SKI, en cas de déchaussage latéral normal, la butée s’ouvre avec l’abaissement d’un des ergots latéral. Le levier de butée reste en position SKI.
  3. levier de butée en position WALK, en cas de déchaussage frontal d’urgence, le nez de la chaussure appuie sur le palpeur et active l’ouverture de la butée sans abaissement d’un des ergots latéral. Le levier passe du mode WALK au mode SKI et au mode ouverture, puis revient au mode SKI.

Dans quelle position se trouve le levier des butées quand vous déchaussez en pleine conversion dans une pente raide ?

Si le talon du ski amont tape dans le levier de la butée aval et la fait passer du mode WALK au mode SKI, la butée aval risque effectivement de s’ouvrir si la torsion de la chaussure dépasse la valeur DIN spécifiée.
En revanche si le talon du ski amont appuie sur le levier de la butée aval et ouvre la fixation, vous devriez être en mesure de trouver le levier complètement abaissé en mode ouverture.

Quel est l’angle que font vos semelles de vos chaussures lorsque le nez de vos chaussures appuie sur le palpeur des butées avec le levier en position WALK ? Si c’est 90°, c’est tout bon. Si c’est 90°-70°, ça passe dans des pentes pas trop raides mais ça risque de déclencher dans des pentes raides. Si < 70°, le nez de vos chaussures n’est pas compatible avec des Vipec.

Sur mes butées Tecton (identiques aux Vipec Evo), la semelle de mes chaussures Salomon MTN Lab (débord avant & axe de rotation avancé normalisé) fait un angle de 90° lorsque le nez appuie sur le palpeur de déclenchement d’ouverture. Zéro ouverture des butées en pente raide lors des conversions… :rofl:

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Sur mes Vipec je peux changer le petit bout de plastique, en noir sur l’image.
Capture d’écran 2023-02-20 à 20.27.19

On peut avoir différentes formes pour s’ajuster à la forme de la chaussure et différentes couleurs pour accorder avec ces chaussettes.
Le magasin qui m’a monté tout ça avait une grosse boite avec toutes les possibilités et on a fait des essais pour déterminer ce qui allait le mieux.

Du coup le seul moment ou je déchausse c’est quand je mets un genou à terre. Et comme je suis déjà marié, ça va pas mal du tout cette fixe :slight_smile:

Pas pire que les plumes qui gèles, Les dynafit ou tu as l’impression de faire de la grosse mécanique pour mettre les couteaux. Les tellement light que le petit levier faut un pied de biche pour arriver à le lever etc…

Cette vidéo montre très clairement une chaussure qui bloque en cas de déclenchement frontal.

En échangeant le clip noir qui fait office de palpeur sur le levier de la butée Vipec, on voit que la même chaussure ne bloque plus et est capable de déclencher la fixation en cas de chute frontale.

Faut que je vérifie, mais cela pourrait être la source du problème en effet.

Pour info, quand j’ai acheté mes Hoji Pro Tour il y a qlq années, j’ai constaté le soucis, et contacté le SAV Diamir. Il m’ont en effet changé la pièce du palpeur avant. Cela a améliorer les choses, mais quand c’est très raide j’ai encore le soucis.

Et en effet, quand je déchausse, c’est très doux (je tape pas le ski par exemple), c’est le ski aval que je ramène (donc celui qui devient amont à la fin de la conversion), et surtout après le déchaussage j’ai pas les ergots latéraux qui sont déboités. Par contre la poignée est en mode « ski », alors qu’avant la conversion je suis 100% sûr qu’elle est en mode « walk ». Je vais faire qlq tests dans mon jardin quand j’ai un moment…

Ha mais alors tu ne déchausses pas vraiment, tu changes de réglage !

Ce qui est quand même nettement moins grave (même si c’est contrariant)

Merci pour la vidéo et les explications.

C’est tout de même étonnant qu’il y ait encore des clients pour faire confiance à cette marque. Ca fait 30 ans que Diamir fait plus compliqué et donc moins fiable, plus lourd et souvent plus chers. Là, ils ont tout de même réussi à boulettiser le principe de la fixation par ergot en faisant plus compliqué, moins fiable, plus lourd et plus chers. Impressionnant.

Beaucoup de suisses achètent leur marque de fixs locale.

ATK avait essayé, avec l’ATK RT, de mettre une sécurité à la montée. En pratique, la sécurité vaut pas grand chose mais ça ne déchausse jamais à la montée, c’est le principal.

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sur mes TLT speed, lors des conversions dans du raide (pour moi), il m’arrivait de tourner la fix et de me retrouver en position descente avec le talon verrouillé. C’était pas rigolo non plus.

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@mollotof, tu n’as rien compris au jeu : Diamir = beurk et autres = perfection
Répéte après moi !

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Il n’y avait pas eut des modifications à une époque ayant compliqué la low tech et généré des problèmes ? Qd quelque chose fonctionne bien (c’est le cas de la low tech de base), il ne faut surtout rien changé. :slight_smile:
Dynafit a effectivement également parfois joué au boulet. Mais jamais avec la même constance que Diamir.
Diamir, c’est juste 30 ans de loose. Diamir, c’était la fixation canada dry pour faire joli, ou plutôt pour faire comme une fixation de piste mais sans la sécurité et la fiabilité d’une fixation de piste.

Le principal reproche qu’on pourrait faire à Dynafi est d’avoir bloqué la concurrence à cause du brevet low tech. Mais, c’est difficile/impossible à reprocher à un précurseur ayant fait du si bon matos en avance sur son temps.

Il me semble que c’est avec l’arrivée des vertical ST que le problème est survenu. J’ai toujours ce modèle après avoir régulièrement cassé le système anti-rotation ou carrément toute la talonnière. J’ai eu une nouvelle fixe sans système anti-rotation et avec un ergo (anti-rotation) sur le stop ski (qu’il faut aussi que je renouvel régulièrement). Je passe encore de temps en temps de walk à ski (talon bloqué) même sans cales, sachant que la cale amplifie bcp ce phénomène.

Si si, je déchausse… Et parfois j’arrive tout juste à rattraper le ski avant qu’il dévale…

Nan nan, c’était le modèle sans anti rotation. Identique au modèle d’origine avec la cale très (trop) haute.

En même temps, on a toujours dit que les grosses cales pour monter dre dans le pentu, c’est pas bien (je reste poli).

ça dépend de la pente. parfois sur neige dure c’est plus simple de monter de face que de ripper de profil.
Et sinon la cale c’est fonction des chaussures, inutile, ou presque, avec des chaussures souples mais bien agréable avec des chaussures à très faible débattement.

J’ai vérifié: en effet c’est moins que 90°. Et en tout cas beaucoup moins qu’avec mes anciennes chaussures à débord.

Ceci dit, même avec cet angle faible, avec la fixe en position « walk », la butée de la chaussure sur l’avant ne fait pas déchausser. Contrairement au cas ou on est en position « ski », ou là si on bascule la chaussure vers l’avant, l’appui sur la butée provoque un déchaussage immédiat et en douceur.

Je pense donc qu 'au dernier moment de la conversion l’arrière du premier ski fait revenir la poignée en mode « ski ». Même si je n’ai jamais put le voir même en faisant attention

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Je penche aussi pour la même conclusion que vous. Si le talon du ski amont tape dans le levier de la butée aval et la fait passer du mode WALK au mode SKI, la butée aval risque effectivement de s’ouvrir. En appui sur le ski amont et si on fait claquer le talon de la chaussure aval contre sa talonnière et que le nez de la chaussure vient taper dans le palpeur de la butée aval, la butée va s’ouvrir (pas de torsion de la chaussure, donc pas d’abaissement de l’ergot latéral) et le ski tomber au sol.

Bien vérifier que le levier reste en position WALK en levant la jambe aval juste avant de claquer le talon et d’effectuer un 180° en l’air avec le ski aval. Remonter le levier de la butée en mode WALK à l’aide de la rondelle ou dragonne du bâton aval le cas échéant.

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Sur un fil voisin, j’ai fait ce rapide retour
Comme il évoque un point discuté ici, je colle le lien :

De plus, l’avantage des montées en ski de rando, c’est que ça laisse du temps à l’esprit pour vagabonder librement … et du coup, je me suis rendu compte qu’un post d’ici prouvait (s’il était besoin) que son auteur « raisonnait » étrangement …

Je me souviens très bien de l’époque où ces Titanal sont sorties.
En peu de temps, elles ont tout remplacé (ça nous avait très étonné sur le moment car c’était la première fois qu’on observait un tel remplacement et surtout aussi rapide). Et donc en déduire, parce qu’on les voit en SAV, qu’elles sont nulles … c’est franchement n’importe quoi !!!
Petite analogie pour visualiser le raisonnement à coté de la plaque :

Imaginons une marque de voiture à la fiabilité de quasi 100%
Une Japonaise pour être crédible (Honyota pour ne pas citer une marque qui existe)
ça se sait tellement qu’on se précipite ces Honyota et en qqes années, tout le monde en a.
95 % du park automobile en Japonaises …
Bien sûr, comme la fiabilité ABSOLUE n’existe pas, il reste un peu de SAV à assurer
Comme presque tout le monde roule en Honyota, on ne voit du SAV dans les garages que sur cette marque, logique …
Qu’en déduit notre quidam cité plus haut ? … que vraiment cette marque ne vaut rien puisqu’on ne voit qu’elle en SAV …
Riche analyse !
Hé bien oui, quand il n’y avait quasiment que des Titanal (les low tech se sont imposées petit à petit et était anecdotiques à l’époque que j’évoque) aux pieds des gens, il n’y avait du SAV que sur les Diamir …
Et ça ne prouvait pas qu’elles était mauvaises (normal puisqu’elles ne l’étaient pas) mais qu’elles étaient hégémoniques …
Sans commentaire …