Décès de Patrick Edlinger

quel choc!
je n’y croyais pas ce matin, ça faisait 2 mois que je pensais aux rencontres du cinéma de montagne la semaine prochaine et peut-être enfin dire un mot ou 2 à Patrick que mon père connaissait bien (par la pêche ds le verdon, il faisait pas que grimper le patrick!)
ça fout vraiment les boules mais merci pour ton état d’esprit et tout ce que tu as pu nous transmettre.

Posté en tant qu’invité par un bloqueux:

Normal, c’est un grimpeur talentueux, élégant qui a su mieux que quiconque nous faire partager son amour pour l’escalade. En plus, il était très sympa. Mais il n’a pas eu de chance. Beaucoup de problèmes physiques ces dernières années. ça a été très dur pour lui. Maintenant, il est vraiment libre.
Toute ma sympathie à sa famille.

Se souvenir…

Quand on rigolait doucement à chaque fois qu’un « rampant » nous demandait si nous aussi on grimpait « à mains nues », ben non, nous c’est avec des gants de boxe, et c’est qui Manu ?

Quand nous aussi, dés qu’on tombait sur une barcasse assez sécurisante, on essayait de recacker suspendus par une main…

Quand, vautrés au pied de TCF, on chambrait le pote qui glapissait de terreur en tête là-haut en lui criant : « Tu fais comme le blond, tu regardes les prises et tu laisses parler ton corps ! », en attendant que ce soit notre tour de se la coller…

Des fous rires en achetant des Granny après avoir rêvé devant les chorégraphies d’Harrowhead. On se les échangeait après la voie en ricanant : « Tiens, nous aussi on l’a bien mérité ! »

Quand on se tordait en lisant les inénarrables algarades avec Tribout au sujet de la cotation des « Spécialistes », ou des premières compèts à Arco ou Bardonnech’, dans Alpi Rando ou Vertical…

Tiens, à propos des « Spécialistes », quand, au summum de sa gloire médiatique, il avait tourné dans cette daube attendrissante (ça s’appelait « Les loups entre eux », je crois) et que nous aussi, on s’adressait des « Moi, je ne tue pas, je grimpe » d’un air pénétré…

Etc. Etc.

Bien sûr qu’on se moquait, la télé, ses passages chez Drucker, Ou Chou Ya Ya et Nicolas Mulot, tout ça. Mais qu’est-ce qu’on l’admirait, au fond. Et on guettait toutes ses apparitions, tous ses propos, toute son actualité, en essayant de nous la jouer distancés, ça va, on ne nous la fait pas… Mais ces silences stupéfaits à chaque fois qu’on le voyait danser avec le mur, ces gestes uniques, précis, pointilleux, concentrés, en osmose, zen au sens le plus pur… Escalades sur un monde précieux… quand il grimpait, ce type était une calligraphie. Quel était le message ?

Mourir avant d’être vieux… Est-ce logique ? Peut-être… Je sais que c’est une comparaison débile, mais aujourd’hui je me sens mal, cœur serré, comme le jour de la mort de Gainsbourg, de Bashung, d’autres, ces mecs touchés par la grâce qu’on ne pouvait qu’aimer…

Tiens, pour rester dans l’époque : « Alors que le jour de la mort de Tino Rossi, j’ai repris deux fois des moules, dis donc ! » (Pierre Desproges)

Cette fois c’est sûr, les années 80 sont bien finies.

Ne pleure pas celui que tu as perdu, mais réjouis-toi de l’avoir connu.

Je me rappèlerai toujours la première fois que j’ai vu « la vie au bout des doigts ».
C’etait dans un magasin de sport a Munich et et une grappe de personnes squattaient le téléviseur.
J’ai regarder le film en boucle et je me suis dit: je veut faire ca! C’est la que ma passion pour la grimpe est née. J’avais 16ans.
Merci Edlinger et salue moi l’autre Patrick quand tu sera la haut !


Plus qu’une personne c’est un symbole qui s’est éteint hier soir, un symbole de liberté et de pureté…
Merci Patrick pour tout ce que tu nous a apporté.
Bonne grimpe dans les étoiles. *

Posté en tant qu’invité par luclimb84:

adieu l’artiste, adieu Patrick toi qui m’a fait rêver et qui a été un modèle pour moi dans ma pratique de l’escalade.
jean-luc BONNEFON

L’homme est mort… sa légende continue !

Les Patrick(s) s’en sont allés, mais ils resteront dans nos esprits pour toujours car chacun à leur manière, ils ont su nous montrer que la verticale pouvait aussi devenir une toile d’artistes, que les falaises étaient assimilées à des pistes de danse sous leurs chaussons, que la montagne se vivait encore mieux à deux, bref, la montagne nous fait chier quant c’est comme çà même si pour le blond, c’est pas elle qui l’a emmené !

Retrouvez vous et « éclatez » vous là-haut tous les deux !

Sans voyeurisme et avec beaucoup de respect,juste pour l’info et comprendre.
Condoléances

===> http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=87443c3436b2be713d9fcb9238ab67e4&5435556d45373bb61223ec007300b2c8_info_mode=item&5435556d45373bb61223ec007300b2c8_info_index=1

Meeerde

Meeerde et

Meeerde .

Merci Pat pour m’avoir inspiré cette passion…

Tu manqueras à tous.

(ça me fait comme pour Lennon, inimaginable, trop tôt…)

Saloperie qui l’a emporté…
Les Anges aussi naissent et meurent comme des hommes.
Pensées à Patrick et sa famille.
*

Posté en tant qu’invité par chrgilles:

La vie active m’a complètement fait quitter la grimpe, pourtant, je le revois à Ailefroide dans les blocs, donner des conseils, s’en rouler une, puis t’expliquer (pieds nus), « non là tu vois si tu fais comme ça, tu passes »…

C’est aussi les films qui me reviennent, les Alpi-randos détruits à force de les feuilleter, et puis tous ces noms Buoux, Mouries, le Verdon, Fenrir, Pichenibule …

Je ne sais pas si c’est la fin d’une époque mais « putain » c’est tellement de souvenirs, de bons moments qui reviennent et pour tous, je crois, un peu de nous qui s’en va trop vite.

J’ai pas de mots ; c’est comme si j’avais perdu un frère que je ne connaissais pas.

J’ai 46 ans et je crois bien que Patrick a été le dernier à me faire rêver autant, je ne pourrai jamais oublier combien je il m’a fasciné. Alors merci pour ça et merci pour tous ces rêves de gosses.

J’espère qu’il se plaira là où il est à présent, je penserai souvent à lui.
Mes meilleures pensées à sa famille et à ses proches.

A force de voir et revoir la cordée de rève, nous avons traversé la France pour nous installer, nous les bretons, en Haute Savoie.

Parmi les 7 milliards de rampant que compte cette planète, combien sont-ils ceux qui incarnent à eux seuls, sans compromis, pourtant faits comme nous de chair et d’os, le dépassement, la passion…la liberté…

ces 2 là vont nous manquer.

c’est à nous de les faire vivre maintenant.

Posté en tant qu’invité par Ans block:

Tous ceux qui l’on croisés sur un bout de rocher sur la planete, sont touchés par cette triste nouvelle.Pour nous c’était à châteauvert pour la 1er fois en 1990.
Et c’est comme ci c’était hier.
Gardons tous en nous son envie de liberté.
James

Posté en tant qu’invité par Phileas:

C’était il y a plus de 20 ans a Bleau, du cote des 3 Pignons. Je me suis retrouve face a Patrick en haut d’un bloc. On c’est croise pendant les 2 heures suivantes. Sa gestuelle était incroyable. On a partage quelques fruits secs il était très sympa et modeste. Un Maître dans l’économie du geste, un Artiste en quête d’esthétisme dans sa relation a la nature vient de nous abandonner.

Posté en tant qu’invité par Tonino:

Une boule dans la gorge et les boules dans les gorges!
RIP…

ciao patrick… :frowning: