Et sa notice biographique complète, avec une bonne contextualisation :
Un parcours, peut-être trop rapide, des dernières contributions ne m’a pas permis de voir si ces liens avaient déjà été mis en ligne. Si c’est le cas, mille excuses.
Voilà plus de 10 ans que Patrick Edlinger m’a amené vers le Verdon, et aujourd’hui je ne peux plus me passer ni de cette région, ni de ses habitants
Même si je ne l’ai pas cotoyé personnellement, j’ai l’impression d’avoir perdu un modèle, un ami, un frère, une partie de moi-même…
Il fait partie de ces êtres d’exception qu’on n’oubliera jamais
merci l’artiste pour toutes les belles images que tu as laissé dans le coeur des gens…
merci pour avoir montré au grand jour la symbiose qu’un alpiniste/grimpeur vit au quotidien dans ses ascensions, des plus modestes aux plus dures. Les réactions que l’on voit aujourd’hui montrent que tu as su transformer une activité en un art… rentrant ainsi dans un panthéon très sélect !!!
voici en forme de dernier hommage quelques vers d’un troubadour, qui me semblent fort à propos…
[…]
[i]Ô les gens bien heureux
Tout à coup dans l’espace
Si haut qu’ils semblent aller
Lentement un grand vol
En forme de triangle
Arrivent planent, et passent
Où vont ils? … qui sont-ils ?
Comme ils sont loin du sol
Regardez les passer, eux
Ce sont les sauvages
Ils vont où leur désir
Le veut par dessus monts
Et bois, et mers, et vents
Et loin des esclavages
L’air qu’ils boivent
Ferait éclater vos poumons
Regardez les avant
D’atteindre sa chimère
Plus d’un l’aile rompue
Et du sang plein les yeux
Mourra. Ces pauvres gens
Ont aussi femme et mère
Et savent les aimer
Aussi bien que vous, mieux[/i] […]
Discussion autour de la machine à café aujourd’hui. C’est là que j’ai pu mesurer l’impact que Patrick a eu sur notre société, au-delà de la population grimpante. Tous mes collègues quinqua avouaient qu’ils avaient ressenti de la tristesse, de la nostalgie en apprenant la nouvelle de sa mort. Ils ont été plusieurs à revisionner en ligne La vie au bout des doigts ou Opéra vertical.
Ciao l’artiste.
C’est le premier mythe fondateur de ma vie de grimpeur qui s’en va, ça fout un coup. ( le deuxième est déjà parti).
Quelques bribes de discussions entendues chez des amis, fréquenteurs réguliers de La Palud et du Verdon ainsi que quelques propos entre lu sur la toile laissent entendre que « le blond » se débattait avec un problème d’alcool.
On est pas tous égaux face à l’alcool, quelques soient nos capacités notre valeur, notre expérience, pour certains d’entre nous sans aide c’est trop pour nos capacités. On peut être le meilleur grimpeur du monde (ou footbaleur, ou acteur ou… ) un seul verre peut être plus fort.
Je transmet toute ma sympathie à ses proches qui forcément impuissant ont perdu eux, plus qu’un mythe, un être cher.
d’un autre côté, il ne sert à rien non plus de jouer les vierges effarouchées et de créer un tabou… Jeannot ne me semble pas jouer le voyeur ou manquer de respect
Ce serait dommage de passer à côté de la page à laquelle nous renvoie ici HS :
Il s’agit de témoignages/hommages vraiment très intéressants de grimpeurs/grimpeuses connus sur Patrick Edlinger.
tout à fait d’accord avec toi! lorsqu’une personne part, la première question que tous humain pose :
c’est comment est-il mort? et tous le monde se la pose!! tous le monde ! arrêter d’être hypocrite…