Pour moi, ceci est un SUPER bon fromage
rien de plus
De l'utilité des DVA
Certes, c’est ce à quoi amènera le plus souvent le questionnement. Il n’y a donc pas besoin d’user de l’argument repoussoir sur l’individualisme.
Ben oui, on ne va pas faire tout un fromage pour 850g de matos qui peut sauver la mise à soi et aux autres.
Je ne connais pas assez le Margeriaz…
Je ne retrouve pas le détail, mais je me souviens que la revue ANENA avait « disséqué » un vieil accident par avalanche sur les hts plateau du Vercors. Et aussi un cas ds le Queyras d’une sortie en terrain « peu pentue » mais par fort risque et temps de brouillard.
Même en terrain sans pente sur la carte 1/25.000, il suffit d’un micro relief de qqs 10ne de m de pente + raide pour avoir un risque, surtout s’il y a une ravine en dessous. Dc à moins de connaitre par coeur tous les micros reliefs, difficile d’affirmer qu’il y aura zéro risque (en ts cas par neige fraiche ou visibilité incertaine).
`+1 Par grosse neige fraîche, sans pente on avance pas donc même en ayant choisi une sortie safe on va être « attiré » par les pentes plus raide, simplement pour ne pas devoir pousser à la descente…
Restons rationnels. Si un jour un tribunal te reproche de ne pas avoir pris de DVA, ce sera forcément dans le cadre d’un accident où le DVA aurait été utile. Donc qu’il y avait un risque. Il restera possible d’argumenter que ce risque était tellement faible qu’il était raisonnable de ne pas le prendre en compte (par exemple, on peut penser au cas d’une avalanche sur piste de ski ouverte, ce qui est déjà arrivé). Par contre personne ne te fera un procès juste pour n’avoir pas de DVA: ça n’a rien d’une obligation légale (contrairement au port de la ceinture de sécurité, par exemple, dont le défaut constitue une infraction en soi).
L’obligation légale existe déjà en Italie.
Pour le risque faible, ce que j’aurais trouvé normal c’est que la decision des juges soit la même, à conditions égales, à pied en été qu’en hiver à ski.
Intéressant. Merci, je n’étais pas au courant de cette évolution récente en Italie. Je trouve que serait un peu dommage d’en arriver là en France.
Toutefois, même si une telle obligation était mise en place en France, il resterait certain que le défaut de port de DVA, bien que punissable en soi (par une amende, j’imagine), ne saurait engager la responsabilité civile en cas d’accident que si un lien de causalité peut être établi entre la faute et le dommage. Pour rester dans le parallèle routier, le défaut de port de la ceinture de sécurité est une faute, mais cela n’entraîne pas qu’on devienne responsable d’un accident juste parce qu’on n’a pas mis sa ceinture, ni qu’on n’a pas payé ses impôts, ni toute autre faute sans lien de causalité avec le dommage.
Bonjour
Aujourd’hui article dans le Dauphiné Libéré page 4, « Arva Nic-Impex innove pour sauver des vies en montagne ».
Parmi les 2 innovations de la société Arva-Nic-Impex citées dans cet article: celle qui concerne le DVA qu’ils produisent: dév d’une appli et connection du DVA en bluetooth en 2022.
La recherche avance, aucune inquiétude, le bluetooth va sauver des vies (à défaut de connecter ma ***** d’enceinte)…
Peut-être que leur Dva fait aussi enceinte bluetooth pour les soirées en refuge ?
Sinon je ne comprends pas bien l’intérêt. C’est juste pour accéder plus facilement aux réglages du Dva, en passant par le téléphone ?
Quand on voit tout ce que les connexions diverses et variées (Smartphone, montre, GPS vélo, …) offrent déjà comme possibilités (pour ceux qui lisent les notices, moi, j’ai surtout l’impression que ces engins se causent dans mon dos … du style le GPS qui me prévient que mon téléph sera bientôt sans batterie, ma montre qui me donne mes mails à lire, … tout ça quasiment sans vrai réglage spécifique), on peut penser qu’une appli bien pensée offrira des choses qu’on n’imagine même pas …
Et sinon, ça sera juste un gadget de plus
On peut imaginer,par exemple, que le vocal de l’enseveli se déclenche et appelle les autres participants pour causer un peu et rassurer/inciter/booster/inquiéter ceux restés à l’extérieur
Une sorte d’audio-conférence des victimes/secouristes !
C’est aussi vrai
Il y a tout un espace à gauche de la station où les pentes sont vraiment faibles avec rien au dessus (et rien au dessous non plus d’ailleurs). Il y a des itinéraires balisés pour skis et raquettes. Tu n’y feras pas de grand ski mais le jour où tu as risque 4 ou 5 tu peux y aller sans risque.
Dans les itinéraires de rando hivernale il y a 2 catégories :
- Celles qui sont toujours sans risque, les seules envisageables par risque 4 ou 5 parce qu’il n’y aura jamais d’avalanche faute de pente suffisantes.
- Les autres, seulement envisageables par risque inférieur à 4.
Et il n’y a même pas de zone floue entre les deux parce que si tu hésites à mettre un itinéraire dans l’une ou l’autres des catégories c’est qu’il est dans la deuxième.
Le DVA ne servira jamais dans la 1ère catégorie, si ce n’est pour un exercice.
Oui, c’est entre autre pour cela que je réagis comme cela sur ce sujet. Quand on voit comment une partie des intervenant a réagi à la question de fredoche (même si je pense que ses motivations ne sont pas justifiées) ou à ma tentative d’ouvrir le débat, je pense que culturellement on est pas loin de la réponse Italienne à cette question. Au moins, en Italie ils ont été cohérent en imposant le matériel aux différentes pratiques ainsi que l’obligation d’être informé sur la situation avalancheuse.
Oui, il y a quelque chose comme cela en droit si mes souvenir sont justes. Par contre, ce n’est pas le fait de ne pas avoir de DVA qui déclenche l’avalanche donc le lien de causalité est plus ténu.
Clairement, en tant qu’encadrant, il y aurait aujourd’hui une faute grave (et je suis d’accord avec cela si les conditions le justifient, hiver comme été) : non seulement tu emmènes quelqu’un au mauvais endroit, mais en plus tu es mal équipé.
Mais en tant que membre lambda d’un groupe homogène ou en tant que qu’externe aux victimes, je trouve la responsabilité beaucoup plus discutable.
Je viens d’acheter le neo bt pro. Je crois que tu parles de celui là. Et bien figurez vous qu’il est un Dva comme tous les autres. Simplement une connexion Bt qui permet un auto-test et des Maj, une application qui sort du lot, avec bra préférés, check-list, et quelques quizzs pour checker les copains.
On ne niera pas l’apport du gps dans la sécurité, et ce Dva ressemble à ce que l’on aura à l’avenir. DVA connecté au gps de la montre ou du téléphone, couplé à des fonctions balises d’alerte satellites. Oui j’avais aussi un f1 qui marchait, ensuite un barryvox mammut mais on sent une convergence des technologies et c’est pas que du marketing. Et il se trouve à 289€. Pas bien plus cher que les autres !
Quelles motivations ???
Le fait que ton club t’impose le rachat d’un DVA numérique. Je comprends que ça ne te fasse pas plaisir, mais dans le cadre d’un club, je pense que c’est inévitable de l’imposer.
Oui, c’est peut-être intéressant à condition que ce soit ergonomique. C’est à dire qu’en cas de vrai accident, avec stress, affolement etc. on ne tombe pas sur un menu déroulant à la con dans lequel on sera complètement paumé.
Donc un seul bouton pour passer de réception à émission et réciproquement.
Vu le prix d’une puce gps, le DVA pourrait l’avoir ça serait plus simple.
Et plutôt qu’une liaison satellite ou 4g, il vaudrait mieux un système comme l’AIS des marins ( position GPS envoyée par radio et de l’autre coté récepteur radio couplé à un système de guidage) = instantané, ultra fiable et ne dépendant pas d’un système de communication externe.
Ca se généralise progressivement sur les balises perso « MOB » (homme à la mer)
Maintenant est-ce que la détection du premier signal est souvent la cause de l’échec d’un secours avalanche ? J’en doute fortement, ce qu’on lit le plus souvent, c’est que c’est le temps de pelletage qui est critique. Donc ça peut améliorer les choses sur une petite partie des cas mais pas de quoi changer la donne.
Ça c’était juste pour la petite histoire en passant.
J’ai lancé cette discussion parce que je m’interrogeais sur l’importance attribuée au DVA. J’ai le sentiment qu’elle est disproportionnée par rapport à l’efficience statistique réelle de cet appareil et je voulais avoir le point de vue d’autres contributeurs.
L’introduction du DVA dans la législation italienne confirme l’intérêt de ce débat.
Ok mea culpa donc. Perso je ne pense pas que l’efficacité soit surestimée en cas d’ensevelissement. Par contre j’ai l’impression qu’effectivement le rapport entre l’énergie investie sur le secours est disproportionnée par rapport à l’effort mis sur les façons d’éviter l’accident. L’un n’empêche pas l’autre évidement, mais on emmène pas un défibrillateur en montagne alors que le coeur représente 1/3 des décès dans les alpes je crois.