De l'utilité des DVA

Mais non, si tu te poses la question tu prends un DVA

Je ne sais qu’un truc : des gens d’une extremement grande expérience se font avoir.
Un copain guide dit que l’activité qu’il préfère, c’est le ski de rando mais qu’avec des clients, il a toujours une petite boule au ventre parce que ce n’est pas une science exacte.
à partir du moment où des gens avec 100 fois plus de connaissances que moi sont capables de se faire prendre (sans faute je le rappelle après enquête), je pense qu’il faut être très présomptueux ou inconscient pour penser faire mieux que ces gens là …
Mais chacun fait bien ce qu’il veut …

1 Like

45 ans de pratique, ça suffit ?
Tout ce que tu cites n’est pas similaire pour moi …
Tous ces cas jouent sur la façon d’avancer, sur la vitesse de progression, voire sur « ça va t’il me manquer plus tard de les avoir posés maintenant », …
La mise dans le sac de pelle et sonde et sur soi du DVA ne joue sur RIEN
Donc aucune question ni comparaison valable

2 Likes

Ben si, ça joue sur le poids et l’encombrement.
Sans APS, on pourrait se contenter d’un sac de trail.

C’est générationnel ça je pense (mais pas sûr) : perso, en ski de rando, j’ai un sac de ski de rando
En alpi, un sac d’alpi …
L’hiver, j’ai 2 thermos inox 1 litre (entre autres …)
Sans aucun doute, je monte moins vite … et alors ?
Pour moi, le « collant-pipette », c’est autre chose que de la montagne. S’ils n’aiment pas y rester, ils ne sont pas obligés d’y aller …
Alors, le micro sac de trail, je m’en bats l’oeil …

Et si tu vas faire une cascade avec une approche à ski, tu prends quoi comme sac et comme matos ? Bon de toute façon, vu ta remarque sur les “collants pipette” je doute que tu sois très ouvert à une opinion différente de tes vérités.

1 Like

La seule vérité, c’est de revenir entier. Le reste, je m’en bas l’oeil, comme dit l’autre.

1 Like

:face_with_raised_eyebrow: :face_with_raised_eyebrow: :face_with_raised_eyebrow:

Le DVA est une question d’implication, envers les autres notamment.

+1
Il y a de multiples cas de secours par des skieurs voisins qui n’étaient pas avec la victime !
Le dernier (?) exemple est celui de la Lauzière en décembre…

Et je suppose que tu as toujours refusé d’emmener un pote sur un glacier s’il n’avait jamais fait d’exercice de secours en crevasse? Pourtant, s’il était soucieux de ta survie, il aurait du se préparer à te secourir …

C’est juste pour montrer le coté dogmatique et le discours radical attachés au DVA. Pourquoi ce qui est présenté comme « évident » dans un cas ne l’est pas dans un autre, pourtant très comparable?

Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de monde qui doute de l’efficacité du casque. C’est simplement qu’ils ont un jugement sur la balance inconvénients / bénéfices différent du tien. Ils pensent par exemple que le risque de se prendre une pierre sur la tête en falaise est minime et qu’avec le casque ils ont trop chaud. Et il n’ont peut-être pas la même pratique. De ton côté, tu ne mets pas ton casque dans les escaliers ou en voiture meme si il existe une chance pour qu’il t’y soit utile (en rallye, il en mettent un).

2 Likes

Mouais. Disons par exemple que je fais du ski de piste pepere et que je voie une avalanche qui prends 3 randonneurs dans le vallon d’a coté : est-ce que je serai traumatisé : certainement. Est-ce que je vais me sentir coupable de ne pas avoir eu de trilogie sur moi ? probablement pas. En quoi cet exemple serait si different ? Simplement par les usages et la pratique habituelle. Ce n’est pas parceque je suis un salaud que je n’ai pas pris de dva pour skier sur les pistes. Ce n’est pas parceque je suis un hero que j’en prends un en rando. C’est je pense, simplement la convention sociale de la pratique actuelle du ski de rando.

C’est sans doute un mauvais exemple, en tout cas, s’agissant de la remarque de @Ml2. En effet, le simple fait d’aller dans la combe des plans, à fortiori ce jour là, ne permet pas d’affirmer qu’on n’a aucune chance de l’utiliser.

Je pense qu’il y’a matière à discuter des questionnements sur la prise du kit APS, sans forcément tomber dans la caricature ou dans des accusations d’individualisme.

S’agissant des itinéraires pratiqués en ski de rando en hiver (il ne s’agit pas de skier un plateau de ski de fond par risque 2), j’estime que pour 99% la réponse sera en faveur de la prise du kit APS pour soi ou pour les autres. Du coup, je le prend 100% du temps.
Mais le questionnement serait absurde pour un Grand Rocher par risque 2 ?
Autre situation, j’ai souvenir d’un article MM de L. Tassan sur le ski en Belledonne en fin fin de saison (globalement, il skiait des gros névé) : APS ou non, sachant qu’il devait côtoyer des randonneurs à pieds ?

1 Like

Les exemples que tu cites me semble très en marge de la pratique classique : moins de 1% des courses ?
Le débat me semble plutôt porter sur la pratique classique, il y aura tjrs des cas marginaux de courses très peu pentues ou sur des langues de neige, mais elles restent très minoritaires…

1 Like

Bien plus de 1%, surtout que les activités en question n’ont pas été précisées.

1 Like

Cascade = alpi pour moi (de toutes façons, c’est une activité que je ne pratique plus depuis une bonne quinzaine d’année)
Quand à mes « vérités », c’est surtout que je m’en moque de tout ce débat en vrai
Pour moi (et tu as le droit de ne pas être d’accord) ne pas prendre de DVA en ski de rando est une démarche relativement irrationnelle vis à vis de sa propre sécurité et égoïste vis à vis de la sécurité des autres pour un effort quasi nul.
Et je n’y réfléchis donc pas plus que ça

4 Likes

Du coup pas de trilogie pour toi dans une cascade avec approche à ski (ou à raquette) ? Ni au mont maudit à pied en été ? Personellement, c’est cela que je trouve irrationel : prendre le dva en fonction de la pratique et pas en fonction des risques.

C’est tout ce que je demande (pour moi, pour fredoche et pour ceux qui passeront peut-etre un jour devant un tribunal pour cette raison).

Donc ne pas prendre de DVA au Margeriaz serait « une démarche relativement irrationnelle vis à vis de sa propre sécurité et égoïste vis à vis de la sécurité des autres »… Heu…

Je suis d’accord avec toi … on en a souvent causé … pour rien : l’été, c’est l’été …