Dans "ma vie à la verticale"

Posté en tant qu’invité par B.N.S.M.:

… que je viens de feuilleter, Lynn Hill accuse plus ou moins clairement Isabelle Patissier de petite tricherie lors de la coupe du monde 1990, de manquer de fair-play, et l’UIAA de tout faire pour favoriser la française et déstabiliser l’américaine…

ça c’est vraiment déroulé de cette manière, ou quelqu’un a une autre version?

Posté en tant qu’invité par olivier:

Euh… elle parle de favoritisme pour Isabelle Patissier, mais surtout pour Catherine Destivelle il me semble… De même pour les tricheries, mais c’est surtout le compagnon de Destivelle qu’elle remet en cause…

Posté en tant qu’invité par ju:

D’après mes sources la C.I.A aurait tenté de remplacer une prise de pied afin de faciliter un mouvement pour l’américaine, qui était au courant de la manoeuvre et pouvait donc mieux l’exploiter que Patoche, non informée de la ruse. Le but étant bien sûr de conforter la suprématie US sur le monde de l’escalade et d’infiltrer ainsi un nouveau marché à gangréner.
Fort heureusement pour nous la DGSE a eu vent de cette tentative d’attentat sportif honteux et a réussi in extrémis à réintégrer ladite prise de pied. Lynn, trop sûre de sa puissance, n’a pu relever au dernier moment la disparition de l’objet du délit et s’est lamentablement croûtée au deuxième point.
Alors forcément comme à chaque fois qu’un tricheur se prend le rateau dans la face, il crie au scandale et joue les victimes. Mais nous ne sommes pas dupe Lynn, l’honneur français que tu essayas de bafouer n’as que faire de tes basses combines !!

Posté en tant qu’invité par tetof:

Interessant, mais s’il y a bien un pays qui a developpé un nouveau marché de l’escalade, c’est bien la France.

De toute façon, la messe a été dite ultérieurement avec la 1er ascencion en libre du Nose par Lynn Hill. Cette première est marquée dans l’histoire de l’escalade alors qu’une coupe de monde est vite oublié dans les poubelles de l’histoire. Il a fallu attendre 10 ans pour qu’un homme arrive à faire la seconde du Nose en libre.

Posté en tant qu’invité par ju:

Tiens d’ailleurs … vainqueur de la coupe de monde 1994 ? (me dites pas François Legrand par pitié …)

Posté en tant qu’invité par Charles:

Et bien dis donc, c’est incroyable tout ça! Quel dommage qu’elle ne nous raconte pas « Ma vie à l’horizontale »

Posté en tant qu’invité par tetof:

parce qu’il y avait une coupe du monde en 1994 :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par ju:

Faut peutêtre lire entre les lignes … le vocabulaire de l’escalade est assez riche pour ça !

Posté en tant qu’invité par Dans le goujon tout est bon:

Encore un beau préchi précha de frèfe Tetof :-))
J’ai honte d’être Français!

Posté en tant qu’invité par tetof:

Ce n’est tout de même pas de ma faute si Lynn Hill est américaine et si le Nose est aux USA. :slight_smile:

Le Nose en libre est LA PREMIERE qu’une femme a piqué à TOUS les hommes.
C’est tout de même autre chose qu’une coupe du monde féminine.

Allez pour les habitants de cette province Européenne qu’est la France, nous allons nous rappeler que Lynn etait venus vivre en France et qu’elle a progressé sur des bons goujons made in france. :slight_smile: :slight_smile:

Posté en tant qu’invité par rodec:

Isabelle Patissier a été, sauf erreur, la première femme à faire un 8a et un 8b. C’est aussi autre chose qu’une coupe du monde.

Posté en tant qu’invité par Bruno:

de mémoire (je peux me tromper)
1er 8a … Christine Gambert

Posté en tant qu’invité par tetof:

bof. Ce n’est que le premier 8a ou 8b féminin. C’est arrivé combien d’année après le 1er 8a masculin.

Alors que le Nose en libre est une des TRES RARE PREMIERE d’importance qu’une femme a « piqué » aux hommes.
Lynn Hill n’a pas seulement été la première femme à faire le Nose en libre mais elle a été la premiere personne, homme et femme confondu. Les barrières pschycologiques devaient être énorme, surtout dans cet univers grimpe/montagne relativement matchiste : une femme se lanceant un défi que les hommes n’avait pas réussi à atteindre.
Pour le 1er 8a ou 8b féminin, il s’agissait « uniquement » de faire ce qu’un homme avait réussi à faire. C’est plus facile et n’a pas bousculer beaucoup de certitude masculine.

Lynn Hill a marqué une génération de grimpeur et de grimpeuse de toute la planètedans des styles très différents : de la compétition en résine au big wall de l’hymalaya en pasant par le Nose. Je peux me tromper mais Isabelle Patissier n’a marqué que les Français.

Posté en tant qu’invité par tetof:

Le titre de la version original est
Climbing Free: My Life in the Vertical World.
Ma vie à la vertical est relativement nul comme traduction. J’imagine qu’il doit y a voir un paquet de passages qui ont été mal traduit.

Posté en tant qu’invité par Patrick78:

Tu as dû être impliquée dans la relecture… n’est-ce pas Lynn?
Au fait, pour mon invitation au restau c’est toujours OK?

Posté en tant qu’invité par LBO:

rien à voir (sans vouloir être brutal)

Les titres sont des éléments très pariculiers, et si tu regardes les traductions des films par exemple, la traduction du titre, aussi fantaisiste soit-elle, ne préjuge pas de la qualité de la VF ou des sous-titres (qui eux sont souvent catastrophiques, parce qu’il manque la moitié du texte, les gens ne savent pas lire vite…)

Quelques exemples de titres traduits de façon très libre en français :

A bug’s life ------- 1001 pattes (faut le faire, non ?)
Trading places – Un fauteuil pour 2 (la notion d’échange est transformé en conflit)
From here to eternity ---- Tant qu’il y aura des hommes
A beautiful mind — Un homme d’exception

Même chose dans les titres de presse. La langue anglaise permet des constructions strictement impossible à traduire, en tout cas pas par une phrase susceptible de constituer un titre accrocheur.

Alors chipoter entre « Ma vie à la verticale » et « Ma vie dans le monde vertical »…

Posté en tant qu’invité par tetof:

Alors chipoter entre « Ma vie à la verticale » et « Ma vie dans le monde vertical »…

Le titre US est :
Climbing Free: My Life in the Vertical World

La traduction Francaise a oublié la première partie qui est bien plus interessante et refléte la carrière de Lynn Hill que le bateau « ma vie etc… ».

Même chose dans les titres de presse. La langue anglaise permet des constructions strictement impossible à traduire, en tout cas pas par une phrase susceptible de constituer un titre accrocheur.

Je suis d’accord avec toi et je rajouterais qu’il ne s’agit pas seulement d’un problème de traduction mais également et surtout d’un problème de referentiel.

Dans la mesure du possible, je préfère lire un bouquin en VO que de lire une mauvaise traduction. J’avais du lire son bouquin aux USA en 2001 et je ne me rappelait même pas des « conneries » « de vie à la Vertical ». Son bouquin est bien plus : Climbing Free ou l’histoire d’une femme sans complexe qui a fait ce que les hommes n’ont pas réussi à faire. Ce n’est pas pour rien que le Nose prend autant de place que toutes les compétitions. Un sacré bout de femme qui a mené sa barque et vu du pays.

En plus le bouquin US coute nettement moins cher que la traduction de Glénat. Comme d’hab, le pays se gargarisant d’une exception culturel fait payer très cher la culture.

Posté en tant qu’invité par B.N.S.M.:

c’est un bon moyen de laisser la culture à portée de ceux qui en ont les moyens, donc l’élite.

moi, perso, je ne me gène plus pour m’asseoir par terre dans la fnac et bouquiner pendant une heure.

Posté en tant qu’invité par LBO:

là-dessus je suis pas d’accord, un Poche coûte franchement pas cher, comparé à une place de ciné tiens par ex…
peut-être qu’il n’est pas encore sorti en Poche en France tout simplement, mais payer moins de 8€ pour un bouquin qu’on pourra lire et relire et passer à ses amis ou à ses enfants, je trouve que c’est fort peu cher.

L’élite comme tu dis, et qui aime bien cultiver son « exception culturelle » en lisant des auteurs étrangers dans le texte doit souvent payer plus cher pour la version originale « importée »…

Posté en tant qu’invité par Strap:

tetof a écrit:

Pour le 1er 8a ou 8b féminin, il s’agissait « uniquement » de faire ce qu’un homme avait réussi à faire. C’est plus facile et n’a pas bousculer beaucoup de certitude masculine.

Oui oui, sauf que tous les premiers 8a enchainés par des femmes étaient systématiquement décôtés à 7c+… Jusqu’à ce que les filles demandent aux mecs quel était un 8a indécôtable; et elles l’ont d’ailleurs enchainé très vite (Fleur de rocaille à Mouriès, par Patissier et Destivelle quasi le même jour).

Et c’était pareil pour le premier 8b féminin, dont beaucoup ont été décôtés à 8a+ après le passage d’une demoiselle (exemple: Choucas à Buoux enchainé par Destivelle puis par Lynn Hill).