Il me semble qu’une bonne pratique consiste, avant d’équiper un site, à s’informer et avoir l’accord du propriétaire. Si l’interdiction (arrêté municipal ou prefectoral) était là avant le début de l’équipement, c’est que cette phase n’a tout simplement pas été faite.
Que les interdictions soient parfois aberrantes et inutiles, je l’entend bien… dans le cas présent c’est sûr que si la quasi totalité des voies sont dans le 8, la fréquentation doit être relativement réduite. Mais de l’extérieur, on peut avoir l’impression que dès qu’on touche à une falaise (avec raison ou pas), les grimpeurs gueulent car il n’y a jamais assez de falaise pour eux et toujours trop pour les oiseaux. Je caricature évidemment.
Peut être ça existe déjà, en ce cas je vous prie de m’excuser, mais est-ce qu’il ne faudrait pas créer au niveau de fédé une commission en charge des questions environnementales qui aurait à la fois pour mission de représenter les grimpeurs lors de tels débats, mais aussi la mise en place de tout un système d’information et de sensibilisation des grimpeurs à l’environnement. Ceci pourrait se faire au niveau des club et intégré à la formation des nouveaux grimpeurs.
Je m’explique. Grimpeuse depuis plus de 15 ans, j’ai débuté le kayak il y a deux ans et ai été frappée la différence d’approche pour l’apprentissage entre les deux disciplines. En kayak, lorsque vous passez les différents niveaux de pratique, il y a 3 volets: Technique, Sécurité, ENVIRONNEMENT. Ce qui fait qu’à partir du moment où l’on est autonome, au sait qu’il ne faut pas se rendre à tel ou tel endroit pendant telle période à cause de la nidification, ou que telle espèce requiert une attention particulière et que donc, si on voit ces animaux il faut absolument éviter d’aller les déranger etc…