Posté en tant qu’invité par daniel du lac:
Hey, je vois que j’en ai echaudé plus d’un! Altalataï comme sûrement bien d’autres…
Milles excuses de ne pas avoir su être accessible, je suis un quelqu’un comme un autre, il y a des moments ou je suis pas bon.
En effet, plutôt entier, j’avais du mal à concillier des études sereinement tout en assouvissant ma soif de pratiquer la grimpe, le kayak ou la montagne! Voyant mes résultats plus médiocre à la fac qu’en escalade, j’ai fait le choix de professionnaliser ma pratique. Pas gagné d’avance…
Ce qui implique d’accepter de se retrouver face à une caméra! Pour peut-être devenir un bon embassadeur pour ses partenaires. Ils m’ont suivit et me permettent de gagner ma vie aujourd’hui, en revanche, même si mes revenus équivalent au salaire d’un prof en début de carrière, on ne peut pas dire que je gagne de l’argent. C’est donc bien parce que j’aime la grimpe que je fais ce « métier ».
Un luxe de vivre de sa passion, certe, mais ça ne va pas sans contraintes. C’est sans compter qu’en compétition, vous n’êtes pas seul maître de votre réussite: il y a les autres!
Tout comme pour la « médiatisation », ce n’est pas vous qui décidez de l’intérêt qu’a pour vous un journaliste, encore moins de votre votre notoriété.
Je ne joue pas tant dans la course à la cotation extrême, car en falaise comme en montagne, je grimpe pour la ligne, le lieu, le partage, et pour guider qui veux.
Je n’occulte pas pour autant le challenge de la réussite: Harmattan au Mali, El viaje de los locos en Sardaigne, La Merveille à Bleau,… .
Que ce soit dans un 4 ou dans un 8 j’aime grimper.
En effet par les médias, on devient visible, criticable. Une critique qui me permettra d’être plus à la hauteur peut-être!
N’oublions pas qu’on est souvent le con d’un autre!
« Mort au con », lol!
Quant au film « les saisons libres », dont j’assume l’initiative, ma polyvalence et ma gueule serve de lien entre quatre façon sdifférentes de se faire plaisir à grimper.
Quand en plein juillet au pied du vase de Sevre(jonte), une randonneuse vous dit: « et vous avez pas des piolets?!!! » Ca fou les boules.
Ce film sert à parler d’escalade à ceux qui ne savent pas ce que c’est!
Le réalisateur a tenter qu’il ne soit pas trop chiant pour ceux qui savent. Pour la diffusion du début de printemps France3 n’a pas jouer la meilleure carte. Mais ils on diffuser et produit un film de grimpe, c’est rare, et j’espère que ça en appellera d’autres avec d’autre gueule et d’autres images.
Pour Zanne et vous autres qui on raté la diff, ou l’enregistrement, ce film avec "l’île verticale’ sort en dvd d’ici un mois(contact:http://www.cocottesminute.fr/)… Dépéchons-nous de faire des copies de copies, c’est moins cher. Et nous revoilà sur le débat du topo…
« no photocop »…
Mais trève de plaisenteries, on ferait mieux d’aller ampiler les longueurs.
Merci Pierre(Rouzo), et à Lucien…
[%sig%]