Posté en tant qu’invité par J.Marc:
tetof a écrit:
Je croyais être clair
Disons que c’est moi qui ait la comprenette difficile, mais Michel a je pense bien expliqué ton point de vue, maintenant c’est clair, et la réponse que je lui fais vaut pour toi aussi, c’est là.
Tous passe par l’éducation. Un grimpeur formé sur des falaises
sportives, où les goujons sont placés à coté des fissures,
trouvera tout a fait logique d’appliquer le même mode
dé-équipement dans une voie classique de Chartreuse.
Je suis d’accord. Pas sûr que ça vienne des fédés (*), mais c’est certain qu’aujourd’hui - au moins en France - la plupart des nouveaux grimpeurs ont une démarche qui commence à la SAE pour finir à l’alpinisme, ce qui inverse complètement la donne puique la référence devient la salle. Peut-on inverser cette tendance ? là j’ai de gros doutes. Bon, je sais, je ne fais pas avancer le débat !
(*) Je pense que c’est plus un fait de société, bien au delà de notre petite activité : si l’escalade n’a toujours été qu’un loisir, aujourd’hui on ne conçoit plus que des loisirs consommables clefs en main…
Pourquoi avoir goujonné le granite vosgien ?
Je n’étais pas là, mais j’ai cru comprendre que c’était pour canaliser un pitonnage anarchique de plus en plus envahissant (dixit HS).
Pourquoi les alsaciens ne connaissent pas les coinceurs alors que les
grimpeurs du Palatinat n’ont pas goujonnés les fissures ?
Il n’y a pas beaucoup de fissures dans le grès des Vosges du Nord, beaucoup moins que dans le Palatinat. Il en reste néammoins quelques unes non équipées (ce qui ne veut pas dire que la voie soit Trad, car la fissure n’est en général qu’une portion de la voie, le reste demeurant improtégeable sans scellement). Mais c’est un fait que la plupart des Alsaciens boudent ces voies… Et ceux qui aiment le TA vont en Allemagne.