Création d'une activité "raquette" sur C2C?

mais pour moi, les plateaux dégarnis sont plutôt en RQ3; pas pour la pente bien sur, mais pour les difficultés d’orientation; comme en randonnée pédestre, un itinéraire facile, mais hors sentier est en T3

j’ajoute dans ce niveau RQ5 les pentes raides utilisant des écharpes dans les falaises: le niveau de risque est le même (glissade ou chute mortelle si elle n’est pas enrayée tout de suite) ; comme j’ajoute au niveau RQ4 les glaciers non crevassés: risque de glissade avec blessure

la présences de barres rocheuses en dessous de l’itinéraire

[quote=« J2LH, id: 1020228, post:197, topic:98843 »]J’ajouterais

  • Existence de la trace[/quote]
    ce critére me parait non valable: tu ne peut pas savoir si la trace existe avant d’être sur place

Actualisation de la liste des critères à prendre en compte :

La progression :

  • La facilité ou complexité de l’orientation. On évolue fréquemment hors sentiers balisés, en terrain forestier ou vallonné sans points de repères clairs ce qui peut rendre l’orientation délicate.
  • La pente maximum (plus ou moins soutenue). Une pente forte et soutenue peut générer une sensation de vertige (le gaz).
  • La présence/longueur de traversées à flanc raides (y compris la montée en lacets quant la pente est trop raide)
  • La présence de trous (lapiaz, chablis en forêt, pierriers à gros blocs) qui peuvent coincer les raquettes par enneigement faible
  • La présence/longueur de sections de neige raide qui se franchissent habituellement en crampons - piolet (couloirs de neige facile - si c’est dur c’est de l’alpinisme)
  • La présence/longueur de sections rocheuses à franchir sans les raquettes (escalade mixte facile - si c’est dur, c’est de l’alpinisme)

Les dangers (qui peuvent imposer du matériel et/ou du savoir faire supplémentaire par rapport aux difficultés liées à la progression) :

  • La présence de pentes fortes sur ou au dessus de l’itinéraire imposant des précaution quant aux conditions nivologiques
  • L’exposition = les conséquences d’une chute : saut de barres etc. Une forte exposition peut générer une sensation de vertige (le gaz).
  • La présence de crevasses (terrain glaciaire)

Les conditions :

  • La qualité et la quantité de la neige : dure, tassée ou poudreuse (plus ou moins profonde). A priori la cotation pourrait s’établir pour de la neige meuble transformée avec un enfoncement des raquettes de moins de 10cm (à discuter)
  • La présence d’une trace laissée par un passage antérieur. A priori la cotation s’établit en l’absence de trace (facilitant notamment l’orientation)…

Critères exclus :

  • La longueur de l’itinéraire
  • La dénivelée de l’itinéraire
  • L’altitude

cela me semble complet
pour les conditions, j’avais construit mes niveaux RQ1 à RQ3 pour que l’état de la neige soit sans influence sur la difficulté; évidement, une neige profonde et/ou lourde sera plus fatiguante, mais là, c’est un facteur comparable à la longueur ou au dénivelé

C’est la raison pour laquelle j’ai modifié hier ma définition de R2 en indiquant « Bonnes capacités d’orientation » à la place de "capacités élémentaires d’orientation. Je ne fais plus de distinction sur ce point.

[quote=« vref, id: 1020237, post:203, topic:98843 »]

[quote=« J2LH, id: 1020228, post:197, topic:98843 »]J’ajouterais

  • Existence de la trace[/quote]
    ce critére me parait non valable: tu ne peut pas savoir si la trace existe avant d’être sur place[/quote]
    J’ai indiqué ce critère « sans préjuger de leur combinaison sous forme de cotation ? » comme le demandait Fabien.

[quote=« vref, id: 1020237, post:203, topic:98843 »]

[quote=« J2LH, id: 1020228, post:197, topic:98843 »]J’ajouterais

  • Existence de la trace[/quote]
    ce critére me parait non valable: tu ne peut pas savoir si la trace existe avant d’être sur place[/quote]

certains itinéraires (ceux que je vois sont près des pistes de ski de fond) sont tracés tout l’hiver : R0?

R1 est bien suffisant pour regrouper tous les itinéraires de ce genre, si on commence à prendre en compte l’existence d’une trace on ne va pas s’en sortir. Même une trace « mécanique » peut disparaitre en cours du journée sous l’effet du vent ou d’une chute de neige.

[quote=« J2LH, id: 1020176, post:190, topic:98843 »]

  • Cette case n’a-t-elle pas été ajoutée pour palier un manque dans les cotations de ski ?[/quote]
    Et non.
    Sur la V4, cette case servait à afficher un avertissement « Attention, itinéraire sur terrain glaciaire, la connaissance des techniques de sécurité sur glacier sont nécessaires, etc ».
    Sur la V5, elle sert à afficher un lien automatique vers l’article sur le matériel de sécurité sur glacier, dans le champ « matériel ».
    Et dans les 2 cas, ça permet de filtrer les itinéraires selon que le matos de glacier est nécessaire ou non.
    Mais en ski, il y a des itinéraires F à ED (ou 2.1 à 5.4) passant sur un glacier, c’est indépendant. Pareil en alpi.
    Dans la cotation rando, la référence aux glaciers concerne moins la sécurité sur glacier que les techniques de progression : marches ou crampons, piolet, … En fait une difficulté est le névé, et encore plus difficile est le glacier, car contrairement au névé, quand il n’y a plus de neige c’est plus difficile que quand il y en a (bien que soit aussi vrai pour le névé sur éboulis vivant…). Bien sûr en rando ça ne concerne pas des glaciers à 35° et crevassés, mais des glaciers tout plats peu crevassées, comme la langue terminale du glacier de Saint Sorlin (que l’on doit traverser si on veut monter à la Cime de la Valette depuis le refuge de l’Etendard - c’est T4 ou T5 : cairns et sentes tout le long sauf sur le glacier, pas besoin de corde).

J2 est assez facilement sensible au gaz :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue:

Ok Bubu mais ce que je voulais dire c’est que si les cotations de ski avaient intégré une notion de glacier (par exemple 3.4 et 3.4g sur glacier) la case « glacier » n’aurait probablement pas été ajoutée. D’ailleurs on s’en passe pour les itinéraires de randonnée pédestre pour lesquels la case n’existe pas même si ils peuvent se dérouler sur glacier.
Et si on parle de cotation raquette sur glacier c’est sur un glacier recouvert de neige où on va progresser raquettes aux pieds et encordé, la chute en crevasse n’est pas exclue et on doit savoir enrayer la chute et secourir le malheureux happé par l’Alpe Homicide (:lol:)
Filtrer les itinéraires avec l’échelle que je propose est simple, jusque R4 le matériel de glacier n’est pas obligatoire, pour R5 il l’est.
L’avertissement de la V4 « Attention, itinéraire sur terrain glaciaire, la connaissance des techniques de sécurité sur glacier sont nécessaires, etc » ou quand tu dis « En fait une difficulté est le névé, et encore plus difficile est le glacier » montre bien qu’il y a un degré de difficulté technique (connaissance du milieu et sécurité) supplémentaire.
Ce degré supplémentaire on peut l’intégrer dans l’échelle de cotation ou le préciser dans une case mais alors ce ne sera qu’un niveau supplémentaire à R4. Il n’est pas question d’avoir du R2 ou R3 sur glacier par exemple.

Je ne comprends toujours pas pourquoi une randonnée raide hors glacier serait moins difficile qu’une randonnée plate sur glacier. La difficulté ne se situe pas sur le même plan : progression dans le premier cas, gestion d’un risque dans l’autre.

Mélanger ces deux plans me semble compliquer la cotation alors qu’il est bien plus simple de les séparer. On le fait bien avec la longueur et le dénivelé qui sont pourtant prépondérants dans la difficulté totale d’un itinéraire.

Posté en tant qu’invité par TAGADA:

[quote=« vref, id: 1020191, post:191, topic:98843 »]

mais en RQ2, on est le plus souvent en milieu forestier ou semi-forestier; en milieu totalement ouvert, seule une piste peut rester visible (hors congéres)[/quote]
NON
Si tu vas dans des massif minéraux comme de Dévoluy, ou peut-être le Mercantour que je ne connait pas, tu peus faire de grandes balades faciles hors des arbres.
C’est également le cas en Chartreuse, dans le massif du Cantal, aux monts d’Auvergne, dans le Jura, voir dans le Vercors …
Ca fait beaucoup d’exceptions …

Posté en tant qu’invité par TAGADA:

[quote=« J2LH, id: 1020210, post:195, topic:98843 »]

[quote=« vref, id: 1020191, post:191, topic:98843 »]

d’où la nécessité de connaitre un peu la nivo au niveau RQ2[/quote]
En fait j’ai pas compris cette phrase, je veux bien comprendre qu’un sentier d’été peut emmener dans des pentes raides mais un sentier d’été ne veut pas dire R2.[/quote]
Suffit de prendre une carte. Les longs trais bleus interrompus marquent les itinéraires ski, les brefs trais rouges interrompus marquent les sentiers d’été.
On voit tout de suite que les itinéraires sont différents.
Le parcours ski peut passer sur des pierriers qui sont malaisés en été, mais surtout, la lecture de terrain est différente l’hiver avec un risque d’avalanche qui n’existe pas l’été. De plus les balisages sont recouverts l’hiver, et l’orientation est EXTREMENT DEROUTANTE l’hiver pour qui à l’habitude de randonner l’été. Pour toutes ces raisons, je considère comme POTENTIELLEMENT DANGEREUX de penser que l’on peut suivre l’hiver des sentiers en milieu dégagé.

Posté en tant qu’invité par TAGADA:

C’est bien le problème de la raquette, la plupart des gens ont vision planplanette de l’activité qui se résume à faire le tour de la station pour s’ouvrir l’appétit avant de savourer la fondue au coin du feu …
Je crois que beaucoup des « raquetteurs(euses) » qui consultent C2C ont une autre approche.

Mais, Fabien ne propose pas de ne pas considérer les itinéraires glaciaires, mais de ne pas le prendre en compte pour la cotation elle-même, puisque, comme en ski ou en alpinisme, cela nécessite du matériel et des techniques adaptées, mais pas forcément corrélés avec la difficulté de l’itinéraire. D’où l’envie d’utiliser la case ‹ itinéraire glaciaire › pour spécifier ça. Et je suis plutôt d’accord avec lui, mais je me répète :slight_smile:

moi aussi.

C’est ça!

Sinon, concernant le débat R1-R2, je pense que c’est pertinent de distinguer:
1) Les itinéraires balisés pour la raquette, qu’ils soient en milieu forestier ou ouvert (comme on en trouve autour des stations et villages) ou les itinéraires qui suivent des pistes forestières faciles à suivre en forêt >> pas de problème d’orientation et terrain facile

2) Les itinéraires qui suivent des sentiers d’été, que ce soit en foret (un sentier forestier reste difficiles à suivre quand il est enneigé) ou en milieu ouvert (et là souvent il vaut mieux élaborer un itinéraire en fonction du risque nivologique que de tenter de suivre un sentier d’été). Ces itinéraires demandent des compétences de base en orientation hivernale et nivologie sont requises >> problème d’orientation et de risque nivologique mais terrain facile !

Posté en tant qu’invité par TAGADA:

[quote=« J2LH, id: 1020228, post:197, topic:98843 »]J’ajouterais

  • Existence de la trace)[/quote]
    Là ça déraille complètement

J’aimais pourtant bien cette notion qui permet de « sentir » la pente.
Et puis tu peus remonter une vallée sur un flanc raide sans pour autant faire de lacets (remontée de Chamrousse vers la refuge de La Pra par la vallée des lacs Robert).