Ils sont fait pour cette utilisation. Si ils sont bien réglés en longueur, sur des chaussures de ski de rando donc sur une semelle totalement rigide, il n’y a pas de raison qu’ils se fassent le malle. C’est pour cela qu’ils ont été développés. Maintenant, si on craint de serrer les fesses car c’est très glacé sur une distance peut-être importante, qu’il faudra peut-être passer en pointes avant sur quelques mètres voire désescalader un micro passage en glace, moi je ne me pose pas la question, je prends mes crampons acier normaux. Et tant pis pour le poids, je préfère la sécu.
Crampons ultra-légers
La cordelette est en Dyneema. Elle tiendra même si partiellement sectionnée. Si tu prends un système de fixation avec un étrier avant relié à l’étrier arrière par une sangle de serrage rendant imperdable les 2 étriers en cas de rupture des cordelettes, des cordelettes en fond de sac pour changer en cas d’usure et que tu contrôles régulièrement et sérieusement les crampons, il n’y a pas de raison que ça ne le fasse pas.
Par contre, il faut se rappeler que la Dyneema n’aime pas la température. L’affutage à la meule est encore moins indiqué avec ces crampons.
Bien évidemment, ce type de crampons tiendra moins bien dans le temps que des black ice de plus de 1kg. Mais, on ne peut pas tout avoir.
C’est simplement génial comme crampons. Tu peux taper de la glace sans soucis faire du mixte, bref, de vrais crampons. L’arrière ne s’use pas aussi vite que j’imaginais !
Je les utilise l’été avec des chaussures type trango, sans soucis et même avec des baskets (j’ai acheté le système de fixation arrière lanière)
Pour le coup, mes Vasak prennent la poussière …
Bon, je vais réfléchir… @Jibie, la cordelette ne bouge pas ? Parce qu’à 17 ou 18€ pièce, j’aimerais bien ne pas changer à chaque saison !
Après une année sans les ménager, elle est encore en bon état, aucun signe d’usure anormale. Elle est « tassée » au niveau des blocs avant et arrière mais c’est normal car c’est là qu’il y a les appuis, sinon RAS sur le reste de la longueur !
En tout cas ce ne sont pas les rocher qui l’on usé.
Remarque, j’y fait quand même un peu attention, je suis bien plus doux avec les ceux là qu’avec les Vasak avec lesquels je suis une vrai grosse brute.
Les pointes avants du léopard sont en alu. Compte tenu de la « moindre » résistance de l’alu, l’usage en porte-à-faux, et donc en pointes avants, n’est pas le plus recommandé. La faible longueur des pointes avants permet de limiter le porte-à faux et donc les contraintes/casses.
Si on a besoin de faire de la pointe avant avec ces crampons alus, il est probable qu’on n’est pas au bon endroit avec le bon matériel. 
J’ai un choix de matos divers et varié assez conséquent, y compris pour les crampons et je suis sensible à la possibilité de trouver un équipement performant et léger.
Mais pour ce qui est des crampons, je considère que si je suis amené à les chausser, en particulier en ski de rando, c’est que les conditions du terrain sont vraiment scabreuses et ils deviennent la SEULE sécurité de ma progression.
Tout ça pour dire que l’alu d’une part et une liaison talon/avant en cordelette d’autre part, je ne valide pas. Par exemple, quand on se retrouve dans des conditions météo vraiment pourries, on n’a pas la tête à « faire attention » à ne pas solliciter ses crampons, on a juste besoin d’avoir sous les pieds un truc performant et fiable, même en « bourrinant » sur les rochers.
Et quand je pars en rando, suis-je certain à 100% de ne jamais être confronté à de la glace ou du mixte, que ce soit sur l’itinéraire envisagé ou sur une réchappe non prévue ?
Comme je l’ai mentionné plus haut, j’utilise les Grivel G1, aussi bien en ski de rando, alpinisme facile et surtout expéditions.
Quant au poids, 540 g pour les Irvis VS 730 g pour les G1 : j’assume avec plaisir la différence pour avoir une vraie paire de crabes en acier.
Pour ma part j’ai le choix car possédant 3 paires de crampons, je peux couvrir toute sortes d’utilisation.
Mais typiquement, l’année dernière, j’ai fait les chourums du grand ferrand et me suis retrouvé à devoir passer quelques mètres en glace (qui n’étaient pas là lors de ma précédente sortie): j’avais mes xlc nanotech… et j’ai bien dû faire avec… d’où l’importance pour des crampons « légers » d’avoir à mon sens des pointes avant un peu plus dures (renforcées comme sur les nanotech ou bloc avant acier comme chez petx ou grivel).
A chacun de voir. Pour ma part, je ne me poserais même pas la question pour aller au Chourum Olympique du Grand Ferrand (cotation 5.2 E4) => systématiquement du 100% acier, sous-entendu des vrais crampons, pas des crampons en carton.
J’utilise peu ou pas de crampons alu en ski de rando, alors que je dois avoir plus d’une dizaine de crampons au fil des décennies de pratiques.
S’il y a (par hasard ) quelques mètres en glace, on devrait pouvoir s’en sortir a l’aide du piolet, en taillant quelques marches.
A chacun de voir.
En plus de la cotation 5.2 E4, la rubrique remarque du topo du Chourum est tout de même assez clair :
Edit : je ne suis jamais allé au Chourum. Si j’y allais, j’aurais probablement avec moi un peu de quincaillerie (1-2 pitons, 1-2 broches, cordelettes, mousquetons …) pour pouvoir bricoler.
Mais là ça devient de la triche, comme tailler des prises en escalade.
Ayez un minimum d’éthique
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J’imagine que tu n’as jamais eu à le faire ?
Et si en plus des crampons en cartons, on a aussi un piochon light, bon courage pour tailler dans la glace : tu auras tout ce qu’il faut pour te mettre terreur !
Et je complète ce que je disais précédemment avec ma vision très personnelle (et sans doute partagée) de l’équipement : un piolet, même le meilleur, ne sert strictement à rien si on n’a pas les pieds qui tiennent. D’ou ma philosophie d’avoir de bons ou très bons crampons.
Défaut d’imagination
Sauf si on sait s’en servir , mais ne relançons pas ici le sujet « crampons sans piolet ». Ton point de vue est connu.
…et je le partage !!!
Il est vrai qu’il y avait une épreuve de taille de marches au probatoire Aspi jusque dans les années 80 
L’ENSA n’enseigne-t-elle pas que l’utilisation des crampons va de pair avec l’utilisation du piolet ? Cela m’étonnerait fort.
Bien évidement, même si on voit régulièrement arriver au proba de très forts glaciairistes qui n’ont jamais « tordu les chevilles » pour faire du 10 pointes, ni utilisé un piolet droit.
Mais « qui peut le plus peut le moins » et on se met vite dans le bain.
Il n’en demeure pas moins que dans les courses faciles, le ou les bâtons ont très largement pris la place du piolet (qui reste bien sûr à portée de main).
Il existe des cordes fixes plus ou moins utilisables en fonction de l’épaisseur de glace et/ou de neige. Effectivement deux broches courtes permettent de se rassurer. Il y a aussi un relais quelques mètres plus haut.
Ceci étant, j’étais bien avec mes crampons airtech en acier, et on s’est fait passer les quarks.
Salut,
J’ai aussi fait les chorum mais bien sur avec des crampons classiques : le topo mentionne bien un passage de mixte possible.
J’avais même un piton, une corde, une broche et un quark (bon rien n’a servi…)