Il y a beaucoup de détailles dont je ne veux pas parler ici.
Je portais un masque dans certains circonstances en début février quand Libe le déconseillait fortement… Ce journal n’est pas reconnu comme un manuel de physique, juste le moyen communiquer le point de vue officiel.
P.S. Les journaux canadiens pareil. Je crois que il vaut mieux continuer cette branche de discussion avec The Dad, il est bien pour çà.
Oui je me doute de ce dont il s’agit. Désolé mais il semble qu’il y ait un consensus sur le sujet et ça me suffit amplement.
Libé pour communiquer le point de vue officiel!! Rien qu’en disant ça tu te décrédibilises
OK, non officiel, il y a tellement de différence entre Libé, le Figaro et Le Monde!
Libé comme manuel de physique?
Non, je ne porte pas FFP2 sauf certains circonstances rares (la dernière fois il y a 1 mois).
Bon continuation, j’ai voulu juste me renseigner avant la réunion ce soir. Fallait pas rentrer dans la discussion.
Ma remarque ne t’était pas destiné spécialement même si c’est à toi que j’ai répondu. L’information est passée, chacun se fera son opinion.
GHA 96 % d’Ethanol / magnésie liquide : 31 % : ça pourrait avoir une certaine efficacité. si un pharmacien grimpeur passe par ici et voulait bien empoigner une barre inox dans un bus de covidiques et nous mesurer cela avant et après enduction de magnésie ( randomisation sinon, ça va repartir dans les grosses discussions) …
OK.
Je rajoute juste une remarque philosophique.
En protégeant soi-même on installe les limites soi-même. Comme dit la personne âgée qui habite avec moi " à mon age (90) j’ai droit à tout"
En protégeant des autres on ne sait pas installer les limites. C’est la porte d’entrée des manipulations.
Mais ça dépasse « Technique et matériel:Rocher et SAE » . Mon but était juste expliquer que le transport surchargé avec des masques est plus contaminant que SAE non-surchargé sans.
Ce que j’ai vu d’une SAE bien connue du 38 ne me donne absolument pas/plus envie de fréquenter les lieux à forte densité de personnes. C’est vraiment COVIDA et COVIDO. Mais pas que pour les SAE.
Dimanche matin, 10h15, 20m de queue (40 personnes au moins) à l’extérieur pour rentrer dans la salle. Les gens en file indienne, les uns contre les autres, sans masque pour beaucoup de personnes… Pour ma part, demi tour à la maison!
Certes le gérant n’y peut rien, il ne peut que constater, c’est à l’extérieur de l’établissement. Mais au final si cluster il y a, c’est lui qui devra fermer. Et puis on est dans une ambiance de grimpeurs sympa, tous des potes qui partagent la même passion, il ne va pas faire la police contre ses clients.
Début de digression.
Bien au delà de la SAE, on a vraiment un problème de comportement au service du collectif face à ce virus. Et ce n’est pas une minorité de personnes! Chacun aura une bonne raison, excuse…
Je ne souhaite à personne de perdre un proche avec cette saloperie, mais pour certains, c’est peut être ça qui les fera changer de comportement (ou pas mais là y a plus rien à faire). C’est vraiment triste à dire…
Après on vient nous parler de financement participatif ou autres actions collectives, applaudir les soignants, aider machin, bidule,… mais ça commence par la discipline individuelle dans le respect des autres.
On en est bien loin dès que notre petit plaisir individuel entre en concurrence avec la protection des autres. Il faut croire que le COVID n’a pas encore assez tué ou fait de dégâts collatéraux.
Pour finir je ne prétends pas être parfait, je suis certainement l’inconscient des autres dans certaines situations. Mais je fais l’effort de m’interroger autant que possible pour éviter de contribuer à la propagation du virus. Et je serai réceptif à toute remarque de qui que ce soit. Pas certain que tout le monde en fasse de même.
Fin de la digression. Bonne nuit.
En conclusion, avant de débattre sur le pouvoir anticovid de la magnésie liquide,… comment dire, … si tout le monde s’est contaminé avant de rentrer dans la salle,…
Je n’ai pas compris le lien de ton remarque avec mon commentaire.
SAE … ne me donne absolument pas/plus envie de fréquenter les lieux à forte densité de personnes
Moi non plus. Mais compare avec le transport en commun. La densité par surface est 10-20 fois plus grande, le plafond est 3-5 fois plus bas.
On en est bien loin dès que notre petit plaisir individuel entre en concurrence avec la protection des autres.
Ici faut être prudent dans les définitions des mots « plaisir » et la « protection ». En utilisant ta voiture tu mets les autres en danger, par exemple.
Mais je fais l’effort de m’interroger autant que possible pour éviter de contribuer à la propagation du virus
Tout à fait d’accord. Est-ce que j’ai dit contraire ?
Erreur de manip, je ne voulais pas te réponde en particulier.
Mon commentaire était en rapport avec le fil de la discussion.
Tout à fait d’accord avec les transports en commun. A la différence que prendre les transports en commun n’est souvent pas un choix mais une nécessité. Alors qu’aller grimper en SAE ou plus globalement pratiquer un loisir; n’est pas une nécessité.
Et je ne considère pas prendre ma voiture comme un plaisir. Même si ce n’est pas toujours une nécessité j’en conviens. C’est souvent pour me faire plaisir en sortant de la voiture, mais le trajet en tant que tel n’est pas un plaisir. Après pour la mise en danger des autres tout dépend de la manière de conduire. Mais c’est un autre débat.
Réflexion qui renvoie à celles du confinement : ok pour aller se contaminer au boulot / au magasin, pas ok pour aller se faire plaisir par un tour en solo dans la nature.
Personne n’a parlé d’être en solo en SAE, certes, mais le parallèle évident à mon sens est cette opposition nécessité / loisir.
Une vie sans « loisir » est-elle vivable ?
Encore une fois, si nous sommes considérés comme suffisamment adultes et responsables pour faire les choses du mieux possible au boulot, il n’y a pas de sens à ne pas « nous faire confiance » dans nos loisirs.
Quitte à ce que certains fassent de la merde… Mais « se priver de loisirs » pour ne pas multiplier les risques n’a à mon sens pas de raison d’être : pourquoi ne pas se priver de boulot, plutôt ? Parce qu’il y a des priorités…
Fin de la digression 
Bien sûr mais présenter les choses ainsi est réducteur. Pendant le confinement j’ai modifié mes habitudes, et j’ai découvert des activités passionnantes et insoupçonnées. J’ai changé de loisir, pour un temps, et je n’ai pas supprimé mes loisirs. J’ai une amie qui adore aller en boîte, elle n’a pas voulu y renoncer, c’est son choix et je ne risque pas de la juger. Maintenant elle a la covid depuis un mois, une fièvre qui la fracasse, des maux de ventre qui ne s’arrêtent pas, maintenant elle regrette et pour le coup elle n’y va plus en boîte, bien obligée !
Ouai un peu comme quand on se fait un ligament à ski, quand on se prend une pierre en montagne,…allez hop je me mets au tricot, c’est bien le tricot, mais bon je n’aimerais pas qu’on m’y oblige -)
Yess, je te crois !
Alors poursuivons le parallèle avec le travail : pendant le confinement beaucoup ont découvert des modes de travail différents, des modes de consommation différents aussi, qui parfois leur correspondaient très bien.
Pour autant j’ai du mal à imaginer que les comportements de consommation à la reprise se soient significativement modifiés en fonction de ces découvertes…
D’autres loisirs à défaut de oui, d’autres loisirs choisis c’est autre chose.
Oserais-je te raconter que j’aurais bien aimé aller à Taghia à l’automne, voir ces gens qui me sont si chers et arpenter ces parois si abrasives.
Faute d’international et de bras, cela n’existera pas. Mais je t’assure que ce n’est pas choisi, c’est juste subi.
N’empêche, rien que de te le raconter là, j’en ai les larmes aux yeux.
Et pourtant, contrairement à ta pote, je ne regrette pas d’être allée au pied du Badile.
En effet tu y es allé pour grimper sans raison particulière d’avoir peur.
Si on t’avais dis que c’était un coin bien craignos pour le moment et qu’il était mieux de reporter de quelques mois, l’analyse après coup serait peut être différente.
Certes. Mais c’est aussi une chance, on passe à côté d’un tas de trucs géniaux, sans les voir, jusqu’au jour où pour une raison ou une autre on les découvre, émerveillés. Une de mes copines (encore une !) a découvert l’escalade par hasard, dans un séjour genre VVF où elle n’avait rien d’autre à faire. Coup de foudre instantané c’est devenu une passion.
Après, tu le sais bien, on peut toujours regretter certaines choses, ou bien se dire qu’on n’y peut rien changer et aller de l’avant. On peut se dire aussi que tout choix est un renoncement. Ou que tout choix est un renouveau. Et pareil pour ce qui est subi. Toujours la même histoire, le verre à moitié…
Et des maux d’esprit ?
O putain !! C’est fou sur un clavier ce qu’on peut écrire, mais bon pas d’excuse ! je m’en vais de ce pas me flageller pendant deux heures
Chacun a ses priorités dans la vie. Et ces priorités peuvent changer au cours du temps. Ce n’est pas à toi qu’on va l’apprendre.
Pour ma part, actuellement c’est d’abord que ma famille soit en bonne santé, ait un toit, à manger, et une éducation correcte. Rien de bien original mais c’est le cas pour beaucoup de personnes je pense. Et pour cela ma femme et moi devons travailler. Je place donc les loisirs après tout ça. De toute façon si je n’ai pas de sous pour manger et me loger, je ne vois comment je pourrais pratiquer un loisir tel qu’il soit.
Je peux comprendre que d’autres personnes n’aient pas le même curseur. Bien que vivre en permanence sans avoir besoin de travailler ne me paraît pas être sain (on a une ADN de chasseur cueilleur, on doit bosser pour survivre). En poussant à l’extrême, si personne ne travaille je ne sais pas comment on va soigner les malades, fabriquer des médicaments, éduquer les enfants, etc…
Une vie sans loisir est elle vivable ? N’oublions pas que nous avons ce luxe de pratiquer des loisirs, certaines personnes qui rament au jour le jour ne l’ont pas. Elles ne pensent même pas aux loisirs. Et pourtant elles se battent, elles vivent.
En théorie oui, et j’aimerais également que ce soit comme tu l’écris. Mais ce que je constate dans la pratique c’est qu’au boulot les gens font plus attention que dans leurs loisirs. Je parle pour mon boulot, je ne prétends pas que c’est partout pareil. Mais quand j’en discute avec des amis, on est d’accord pour dire que c’est plutôt carré au boulot. Par contre en dehors du boulot, il ne se passe pas un jour sans que je constate des comportements individualistes dangereux. Ce n’est peut être pas fait sciemment, mais quand c’est de l’absence de bon sens on peut se poser la question.
Pourquoi ce n’est pas aussi carré dans les loisirs ?
Bref tout ça pour dire qu’on n’est pas encore au bout du tunnel, avec ou sans SAE, alcool dans la magnésie.
Désolé je brise un peu le fil des derniers posts, mais il y a quelques jours dans une salle de bloc a Athènes : gel a l’entrée, tout le monde avec le masque, sur les tapis comme sur le mur. Y’a qu’au coin bar, aux tables, où il etait enlevé.
Yes, vaste programme ! Sauf que dans nos loisirs, le juge arbitre, c’est nous même, pas une règlementation ou plutôt, des personnes chargées de faire respecter une règlementation. le temps de loisir est aussi celui de l’expression de notre liberté qui admet difficilement les entraves.
Bon, aucun thermomètre infra rouge sans contact à la porte d’entrée des salles ?