Je pensais à cet article qui était sorti à une époque où j’avais fait une formation ANENA où le sujet avait été évoqué.
Coupez vos portables
Je n’aurais pas pensé à la frontale…
Et quand on est seul, c’est un compromis: on appelle puis on recherche en laissant le tel allumé
Ha bon, alors peut-être que ça dépend des DVA? Ou ça dépend de la distnce du natel? Avec un natel tout proche du DVA en tout cas, plus de « bip…bip ». Possible effectivement que le natel plus éloigné perturbe quand même !
D’où il ressort de tout ceci que peut-être que ça perturbe, peut-être que ça ne perturbe pas. Faut voir… ça dépend…
Il y a effectivement eu des résultats différents selon le couple DVA/Tel, voir même des variations selon des firmware de DVA sur les Element il me semble (à confirmer)
Par contre comme on est dans une utilisation où on ne peut pas se contenter d’un ptètre bien que oui/ ptètre bien que non, j’avoue que je suis pour le mode avion et tel éloigné du DVA.
Question con: les collants pipette vous utilisez vos cardios ceinture avec DVA ou vous êtes tous passés au poignet?
Excepté près d’une station, on ne capte rien dans les Pyrénées. Donc, on se dépêche de chercher, le portable si possible éteint car il ne sert à rien (dans 90% des endroits où je vais).
D’ailleurs, dans les formations Neige et avalanches que j’ai effectué dans les Pyrénées, on apprend : Protéger Secourir Alerter (contrairement aux formations aux premiers secours: Protéger Alerter Secourir).
Mais pas certain que ce soit specifique aux Pyrénées car dans tous les cas, lors d’un secours en avalanche, le temps est precieux et l’appel des secours est chronophage.
Lucas
Et je ne connais pas du tout les Pyrénées en hiver… A découvrir d’urgence
Entièrement d’accord. Apres les circonstances peuvent décider autrement.
ET là, on a tous des histoires de copains à raconter pour le contre exemple ( ex le grenoblois qui saute deux barres rocheuses sous l’avalanche de 800m et qu’on retrouve vivant, limite, limite, 1h30 plus tard…
Je suis d’accord, ça ne prouve rien. Comme pour le tel.
Tu écris" on se dépêche de chercher".
Or il vaudrai mieux se dépêcher de téléphoner aux secours, quitte a redescendre jusqu’à la voiture. A chacun son métier , si tu trouve une personne en arrêt respiratoire ou cardiaque , que fera-tu tout seul ?
Si tu ne te dépêche pas de sortir la victime de sous l’avalanche, c’est quasiment certain qu’elle sera retrouvée en arrêt cardio-respiratoire, et que le plus souvent il sera trop tard.
Bernard
Donc en se dépêchant on retrouve toujours des personnes en bonne santé? C’est le monde des bisounours ou quoi ?
Chacun son métier: On préviens les secours en premier.
Non, mais en ne se dépêchant pas, on ne trouve que des décédés.
Bernard
Pas toujours mais la probabilité est supérieure.
C’est pour ça qu’on dégage les victimes en premier. (Sauf si on est très nombreux à chercher peu de victimes, on peut aussi alerter les secours en parallèle de la recherche.)
Et après on appelle les secours le cas échéant, en donnant un premier diagnostic des victimes.
Je repose ma question : Si tu trouve une personne en arrêt respiratoire ou cardiaque , que fera-tu tout seul ?
Le sujet de mon propos n’est pas sur le fait de se dépêcher ou pas mais sur le fait qu’il est primordial de prévenir en premier les secours, même si il faut redescendre a la voiture pour avoir du réseau.
Non, les secours arriveront la plupart du temps trop tard, car tu as 15 min pour dégager les victimes pour avoir 90% de chance de les retrouver en vie (si elles sont encore en vie au moment de l’arrêt de l’avalanche).
Je ne te souhaite pas de dégager la main d’une victime, qui bouge, et quand tu dégages sa tête, c’est trop tard. A 1 min près.
« les secours arriverons trot tard »
Tout est dit, formidable.
Tu as suivi des formations ?
Anena, guide, FFCAM, FFME ?
J’espère que c’est un troll.
Précision indispensable que beaucoup oublient, même des formateurs. On n’a pas 90% de chance de s’en sortir quand on est secouru rapidement mais plutôt 50%.
Prévenir les secours, c’est important mais le cas d’une avalanche est particulier. Il a été montré la courbe de survie suivante au début 90 :
Cette courbe montre une survie de 80 à 90 % si la victime est vivante à l’arrêt de l’avalanche. Ce niveau de survie se maintient à peu près pendant un bon quart d’heure. Ensuite il plonge à 20% de survie niveau qui se maintien longtemps.
Ce que l’on retient de cette courbe, c’est que pour maximiser les chances de sortir quelqu’un de vivant, il faut le faire pendant le premier quart d’heure.
Ce quart d’heure doit être très optimisé : recherche DVA, sondage, pelletage. Même l’opération de pelletage nécessite un apprentissage pour être efficace et tomber sous ce fameux quart d’heure de survie.
Il faut bien comprendre que toute minute passée à appeler les secours condamne le (les) blessé(s) à mourir par asphyxie.
Une fois le blessé accessible, ses voies aériennes désobstruées, tu as plus de temps : le risque suivant est l’hypothermie. Là, tu peux appeler les secours : ils te guideront pour l’éventuelle RCP.
Les secours mettrons sauf cas exceptionnel, plutôt une trentaine de minutes à venir. Si tu ajoutes une descente au parking, on parle de plus d’une heure avant mise en œuvre du secours. Au vu du graphique présenté, les chances de survie de la victime seront très très faible : c’est dommage.
L’autre cas où il faut stabiliser la victime avant d’appeler les secours est le cas où la victime est pendue inconsciente dans son baudrier - tête en bas ou non. Tu as là aussi 15 minutes avant que la victime ne meurt, quelques soient les conditions ayant menées à l’inconscience.