Je partage totalement ce point de vue, mais ce n’est pas parce que les gens ne grimpent qu’en extérieur qu’ils le partagent également…et inversement beaucoup de grimpeurs « de salle » peuvent le partager et être dans une grimpe « clean et respectueuse ».
Après, c’est un travail de transmissions de toutes ces valeurs qui font, pour les uns et le autres , l’escalade. Sur ce plan là, on ne peut que saluer, il me semble, les initiatives et le travail notamment de Marc (Lemenestrel) dans l’établissement d’une charte éthique de l’escalade (commandée par l’IFSC) ou encore d’associations comme greenspits qui entretiennent, équipent, transmettent, prône l’investissement de chacun (à son échelle) en falaise et rappellent les règles élémentaires de respect et de bonne conduite…
Ici on entendra par éthique, la transmission des valeurs et conduites qui permettent à tous de pratiquer sans entraver la pratique des autres dans le respect de tous ( et pas des fausses questions éthiques qui ne regardent que les personnes qui grimpent comme : « canne à pêche/ Prémousquetonnage/ Moulinette/ Nanani/nanana… »).
Marc souligne d’ ailleurs selon lui la nécessité d’accompagner la transition entre salle d’escalade et escalade extérieure (sans pour autant stigmatiser les grimpeurs d’intérieur en général) car la dimension environnementale est totalement différente.