Cotations

Posté en tant qu’invité par ben:

J’aimerais connaitre quels sont les critères qui entre enligne de compte dans la détermination de la dificulter d’une voie, en deux mots comment coter une voie ?

Merci d’y répondre

Posté en tant qu’invité par hari:

evidement , ca tient compte de la difficulte des mouvements (taille des prises + distance entre les prises , deversant ou pas , techniques a utiliser pour passer le pas )
tout ça quoi !! voila

Posté en tant qu’invité par moh’o:

ouais mais est ce qu’il existe une echelle avec des repères tangibles, genre echelle de richter mais pour la grimpe ?
(on m’a dit une fois par exemple que si on ne pouvait pas se passer des mains dans une voie on entrait dans le 4)

Posté en tant qu’invité par fred167:

bof c surtout en fonction des sensations…

je crois que c marc montchaussée qui a dit que l’impression de difficulté dépend de l’energie anticipée de de l’energie dépensée…bref, on peut avoir l’impression d’avoir de la marge dans une voie dure mais en étant préparé a la difficulté et l’impression d’etre taquet dans une voie facile si on ne s’est pas préparé…

et je crois bien qu’il a pas tort…

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Si tu peux te passer des mains est-ce encore de l’escalade :wink: ?

Il n’y a pas de règles absolues pour la cotation des voies, c’est l’ouvreur qui propose un cotation en fonction de ce qu’il pense de la difficulté et de ce qu’il faut être capable de faire pour sortir la voie. Mais ce n’est pas parce qu’il y a tel type de passage qu’il y a tel niveau.
Tu peux par exemple trouver un passage surplombant dans une 5b parce que tu as un gros bac pour le passer et une autre voie peut être côtée 6b sans le moindre surplomb mais parce qu’il y a un pas compliqué demandant de l’engagement.

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

A titre indicatif tu peux lire ça : http://escaladeonly.free.fr/cotations.html ça donne une idée.

Il faudrait également prendre en compte dans quelles conditions tu passes la voie pour fixer ton niveau : en tête à vue, flash (en ayant observer quelqu’un la passer), en libre (c’est à dire avec la corde mais sans jamais s’en servir), après l’avoir découverte et travaillée en moulinette, etc…

Posté en tant qu’invité par Alain Coetmeur:

moh’o a écrit:

ouais mais est ce qu’il existe une echelle avec des repères
tangibles, genre echelle de richter mais pour la grimpe ?
(on m’a dit une fois par exemple que si on ne pouvait pas se
passer des mains dans une voie on entrait dans le 4
ca dépend du niveau…

un collègue de stage UCPA dans les calanques
a passé une 5c sans les mains…

bon c’est vrai il reprenait l’escalade après
un arrêt… avant il était dans le 7

Posté en tant qu’invité par moh’o:

ouais il l’a passé sans les mains mais c’est assez rare pour que tu t’en souviennes et qu’on en parle encore aujourd’hui…non sans rigoler, ce qui m’impressionne c’est que des gens arrive a pouvoir discuter entre eux d’un eventuelle plus a mettre après la cotation
Moi,j’ai l’impression de reconnaître uniquement les voies qui sont a ma limitte supérieure. Est ce qu’un type qui justement est toute l’année dans le 7 va voir une différence quand il fait une voie en 5c, en 5c+, en 6a, en 6a/6a+ et patati et patata?

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Moi,j’ai l’impression de reconnaître uniquement les voies qui
sont a ma limitte supérieure. Est ce qu’un type qui justement
est toute l’année dans le 7 va voir une différence quand il
fait une voie en 5c, en 5c+, en 6a, en 6a/6a+ et patati et
patata?

J’en parlais il n’y a pas longtemps avec un responsable de l’escalade au CAF d’Annecy (René B. pour ceux qui connaissent) qui me disait demander à l’un des équipeurs du coin (V.Sprungli) de ne pas coter ce type de voies, ceux qui ont essayés le secteur d’initiation de la falaise du Casset à la Tournette comprendront pourquoi, AMHA il faut ajouter une lettre aux cotations pour être dans le vrai.

Posté en tant qu’invité par Kiki:

De fait, certains ouvreurs demandent à des grimpeurs d’un niveau moindre qu’eux de tester la voie. Pas forcément des gens dont c’est le niveau max, mais en tout cas des gens qui ont moins de marge de niveau par rapport à la cotation que l’ouvreur a en tête. Généralement, il n’indique pas aux testeurs la cotation qu’il envisage d’attribuer, pour avoir un avis vraiment spontané. Avec plusieurs appréciations, on finit par arriver à quelque-chose de réaliste.
Celà dit, les points forts et faibles de chacun étant très variables, on peut toujours trouver étrangement facile/difficile telle ou telle voie que d’autres estimeront pile dans la bonne cotation.

Posté en tant qu’invité par Alexandre:

ca donne parfois des trucs du genre « 6b morpho » parce que l’ouvreur n’aime pas les grands ;o)

Alexandre

Posté en tant qu’invité par pyd:

plus tu grimpes plus tu sais …

en general on cote des voies qui sont en dessous de ton niveau et c’est sur que quand tu enchaine des 7 a,7 b ou + tu peux facilement coté un 6 alorssi tu veux equiper et coter des voies grimpes et enrichies ta « memoire gestuelle »

A+
pyd

Posté en tant qu’invité par samuel:

moi g di si tu ouvre une voi ou 1 secteur tu sera abitué a la voi et tu trouvera ca facile!! mai pour d otre ca sera plu dure!! alor tu doi adapter ton niveau a ce d otre et penser comment d otre personne moin fort ke toi von cotte cette voi !! et pour moi il faut faire venir 2 ou 3 ami ki dirons leurs aviet tu compar avec t proposition!!!

Posté en tant qu’invité par fatman:

Exemple dans une salle ou j’ouvre…

J’ouvre une voie, la fais, la refais, et par expérience,la côte 7b…
Deux jours plus tard, l’écriteau au pied de la voie à changé pour 7c !!!
Deux mois plus tard, il a encore changé pour 7b+.
Quand je l’ai démontée pour la changer, elle était passée à 7a+…

La encore, une règle inhérente aux grimpeurs ( du moins à pas mal ) : " Si j’y arrive pas,c’est trés dur ; Quand j’y suis arrivé, c’est facile…"

Posté en tant qu’invité par romain (l’autre):

tu feras gaffe samuel, y’a ton clavier qui fait plein de fautes d’ortographe … c’est illisible.

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Mais au fait, ça vous est souvent arrivé de buter dans une voie en dessous de votre niveau et de randonner dans une voie au-dessus de votre niveau. Quand je parle de niveau, c’est un niveau général. Un peu comme la cotation générale d’une voie. Si vous me dites que vous avez un niveau 6a, pour moi le niveau « de rando » c’est 5b et le niveau « qui ne passe plus » c’est 6c. Entre (donc pour les 5b+, 5c, 5c+ et 6a+, 6b, 6b+) ça va franchement dépendre, mais je m’en fous complètement. Je suis dans mon niveau moyen et en fonction de l’age du capitaine et de plein d’autres facteurs tout aussi importants je vais être à la limite inf ou à la limite sup. Et comme cela arrive plus souvent qu’un ouvreur qui se trompe de cotation au + près…

Non parce que à vous lire on a l’impression qu’à chaque voie vous discutez pendant des heures pour trouver la cotation juste. Ca m’interpelle :wink:

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Mais au fait, ça vous est souvent arrivé de buter dans une voie
en dessous de votre niveau et de randonner dans une voie
au-dessus de votre niveau.

En fonction du style de la voie on se sent plus ou moins à l’aise.
J’ai démarré au printemps en falaise (5c) pour continuer à l’automne sur SAE où après le 6a atteind assez facilement j’ai coincé plusieurs semaines dans le 6a+, les voies de la SAE ne m’inspiraient pas du tout, et puis j’ai essayé plusieurs 6b que j’ai passé sans soucis en tête après une découverte de la voie en moulinette, maintenant je travaille des 6b+ et je sens que ça va venir mais je ne suis pas sûr de passer les 6a+, il faudrait que j’y retourne. Les 6a+ où je coince sont en petites prises franches mais où les positions de repos sont délicates à trouver, les 6b sont en grosses prises avec de bonnes positions de repos et ce qui fait leur difficulté ce sont les pas entre ces positions.

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Il me semble que ton post confirme un peu ce que je me demandais, à savoir que tu ne vas pas forcément chercher à te dire soit que les 6a+ sont en fait des 6b+ soit que les 6b sont en réalité des 6a (par rapport à ton exemple) :wink:

Posté en tant qu’invité par Jean-Luc L’Hôtellier:

Pascal a écrit:

Il me semble que ton post confirme un peu ce que je me
demandais, à savoir que tu ne vas pas forcément chercher à te
dire soit que les 6a+ sont en fait des 6b+ soit que les 6b sont
en réalité des 6a (par rapport à ton exemple) :wink:

On est d’accord, si on prend un échantillon représentatif de grimpeurs les 6b de la SAE sont plus dures que les 6a+ qui ,sont plus dures que les 6a. Par contre un grimpeur peut se trouver plus à l’aise sur une 6b que sur une 6a+ d’où l’importance que ce soit plusieurs personnes qui quotent une voie et bien sûr des personnes dont le niveau n’est pas trop éloigné de la voie quotée.
On trouve également parfois des voies avec plusieurs cotations, par exemple 5c/6a quand la morphologie du grimpeur est primordiale. Par exemple si dans le passage clef un grimpeur de 1,80m peut sans effort saisir un bac à pleines mains et qu’un grimpeur de 1,70 m doit faire un pas d’adhérence pour atteindre le bac la difficulté est très différente.

Posté en tant qu’invité par Kiki:

Tout à fait. On peut avoir des surprises sur les cotations comparées de telle et telle voie, mais l’important est qu’elles rentrent (ou non) dans une fourchette qui correspond en fait à notre niveau.
Comme tu dis, Pascal, toutes sortes de paramètres sont susceptibles de peser sur l’appréciation de la difficulté par le grimpeur, largement autant que sur l’appréciation de l’ouvreur : des paramètres relativement constants (tes points forts ou faibles, tes préférences) ou des paramètres plus conjoncturels (petite ou grande forme, l’ambiance des lieux, les grimpeurs autour, les potes avec qui tu es, la bouffe de midi, la nuit de sommeil ou d’insomnie qui a précédé, la feuille d’impôts, la réu dans la matinée…).