Cotations

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Ce qui était d’ailleurs amusant à bleau il y a 20 ans, c’est qu’on parlait bcp moins de la cotation d’un bloc (même si elle existait) que de la couleur du circuit dans lequel se trouvait ce bloc. Le niveau c’était par exemple : « circuit rouge ». C’était bien un niveau général moyen avec un intervalle. Je n’ai jamais grimpé avec personne n’arrivant pas à faire tel bloc d’un circuit comme le rouge du cuvier par exemple et me disant que la cotation n’est forcément pas 5c mais au moins 5c+ ;-)))

Maintenant chaque bloc a sa cotation au + ou au - près. Pourquoi pas…

Il y a longtemps également que je ne suis pas allé à MurMur Pantin mais j’ai grimpé là-bas très peu de temps après l’ouverture. Si ma mémoire est bonne, il me semble qu’il y avait un code de couleurs pour les voies. J’avais trouvé cela pas mal. Est-ce toujours le cas ?

Posté en tant qu’invité par pouky:

salut,

Après des années de reflections, j’ai enfin trouvé LA méthode qui permet de coter de facon tout à fait objective…aie!aie! (je vais m’en prendre plein la gueule)

C’est assez simple dans le principe mais il y a un problème: elle est quasiment impossible à appliquer…
Prenez un grand nombre de grimpeur (si possible tout les gens qui grimpent un minimum) de tout niveaux de façon à avoir un echantillon a peu près représentatif avec tout les styles, des petits, des grands, des forts a vue, des après travail…
Vous leur faite essayer la voie une journée entière. La cotation sera directement proportionnelle aux nombres de grimpeur l’ayant faite. On pourra parler en pourcentage de la gente grimpante et trouver des equivalents…style 6a =60%, 7a=15%…

Franchement ca parait cool comme ca. Il faut pas oublier que l’outil cotationnel permet, entre autre, de se comparer…et c’est pas une honte.

Posté en tant qu’invité par Kiki:

A Pantin, sur les murs, ce ne sont pas des codes couleur. Ce sont des cotations selon l’échelle usuelle [3-9][a-c][-+], la cotation étant portée sur une étiquette (la couleur ne sert qu’à l’identification de la voie, sans aucune signification de niveau). Dans le pan de Pantin, je ne sais pas. Je fréquente peu Pantin et ne suis pas allée au pan.
A Mur-Mur Issy, les voies sur murs portent une étiquette avec les cotations, comme à Pantin ; dans les 2 salles de pan, en revanche, le niveau des voies est fonction de leur couleur, avec une graduation nettement moins fine que la cotation usuelle, un peu comme pour les blocs de Bleau. Et finalement, je trouve que ce n’est pas mal : ça reflète assez bien le « bagage » nécessaire pour la voie.

Posté en tant qu’invité par Youki:

pour les cotations
c’est assez simple , l’ouvreur propose un niveau (ex: 6a) et les grimpeurs qui enchainent la voie en tête biensur ajuste celui-ci (ex: 5c+ ou 6a+ ) .
mais l’important est plutot le plaisir et/ou la progression , que les gens retirent de la voie

Posté en tant qu’invité par arioul:

en deux mots ca en fait trois

Posté en tant qu’invité par Tonton:

C’est simple : Un grimpeur enchaîne la voie, il compare sa difficulté à d’autres voies de déjà côtées (si possible dans le même style d’escalade) et propose une cotation corespondante. Bien sûr, quand plusieurs grimpeurs ont fait de même, ils ne sont en général pas d’accord… alors on fait en général la moyenne (c’est comme ça que je fait).

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Comme Tonton, quand je contribue à des topos, falaise ou salle, je côte par comparaison à des voies de même style qui me paraissent de même difficulté, et qu’on peut considérer comme de référence (i.e. cotation validée par de nombreux grimpeurs).

La cotation finale sera une synthèse de l’avis de plusieurs grimpeurs. Je privilégie l’avis de grimpeurs d’un niveau légèrement supérieur à celui de la voie (mais observer des personnes limites dans la voie est aussi très instructif). Par contre, je pense que quelqu’un qui grimpe essentiellement dans le 7/8 ne sent plus les nuances dans le 4/5, de la nécessité de prendre l’avis de grimpeurs divers.

De par mon niveau, je ne m’occupe que des cotations dans le 3, 4, 5 et 6. Pour ces niveaux, je suis partisan d’une cotation qui reflète le niveau pour enchaîner la voie « à vue », et je tiens donc compte des dificultés de « lecture » de la voie. Je sais que ce point est très controversé, notemment dans le 8 ou l’après travail est privilégié. Mais aux niveaux qui me préoccupent, l’info « à vue » me parait plus pertinente, car la cotation est utile lorsqu’on se lance dans une voie que l’on ne conait pas, et non lorsq’on tente son 27ème essai. Ceci dit, je conçois que dans le 8/9, les grimpeurs aient besoin de mesurer leurs perfs après travail… Vaste débat, pour un autre jour !