Cotations bloc/traversée

Posté en tant qu’invité par couscous:

Salut, quant un bloc comporte une partie en traversée et se termine en vertical, la cotation est du type bloc ou traversée ?

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Posté en tant qu’invité par clems:

normalemen la cotation est bloc apres sa depend peut etre de certain bloc !!

Posté en tant qu’invité par J2LH:

couscous a écrit:

Salut, quant un bloc comporte une partie en traversée et se
termine en vertical, la cotation est du type bloc ou traversée ?

Il y a des cotations traversée ? On en apprend tous les jours…

A quand les cotations cannelures, inversée, réta, etc… ?

Posté en tant qu’invité par françois:

J2LH a écrit:

Il y a des cotations traversée ? On en apprend tous les
jours…
http://escalade-alsace.ifrance.com/article/cotation.html
pour ceux qui n’ont pas le temps de tout lire, arrêtez vous à la conclusion:
« Apprécier de la difficulté d’une voie ou d’un bloc est une entreprise déjà bien assez périlleuse : pourquoi s’entêter à la complexifier davantage ? »

Posté en tant qu’invité par mangeurdefigatellu:

On en apprend tous les jours en effet …ça part un peu en vrille les cotations !

Il y a le secte des grimpeurs de couenne , et la secte des « bloqueurs » , la secte des « terrains d’aventureurs » , des alpi , et donc maintenant des « traverseurs » : chacun met sa petite cotation avec des petites singularités pour bien se differencier …

Posté en tant qu’invité par yann:

Ca peut être un « link » si ce bloc est contitué en fait de deux blocs à la suite (la trav + la partie final vertical), et qu’il y a un nombre important de mouvements à enchainer.
Si la trav seule cote 6c, et que la partie verticale cote 7a, alors le tout cotera surement plus que 7a!
C’est bien marrant de « linker » des blocs quand le terrain s’y prète, car si en général on arrive à enchainer les blocs séparément, c’est souvent moins le cas quand on « link »!
Bon p’tit jeu!

Posté en tant qu’invité par yann:

C’est nécessaire de différencier selon la pratique et le terrain : un 6b couenne, c’est pas pareil qu’un 6b bloc, ou qu’un VI en montagne.

Posté en tant qu’invité par Olive:

« Il y a des cotations traversée ? On en apprend tous les jours… »
Ben faut se réveiller J2LH s’est vieux comme Hérode et très utilisées sur les sites de Bloc.

Pour info c’est entre la cotation BLOC et la cotation falaise.
6A bloc = 6B traverse = 6C voie grosso merdo.

Sinon il y a quelques années il y avait aussi les cotations PAN (plus rudes que les cotations BLOC), mais celles-ci il me semble sont tombées dans l’oublie.

Posté en tant qu’invité par couscous:

Interessant ton lien! C’est en fait bcp plus compliqué qu’il n’y parait les cotations…

Posté en tant qu’invité par Pascal:

Oui et je ne vois pas ce que cela a d’étonnant. Une cotation bloc n’est pas une cotation couenne et encore moins une cotation grande voie. Une traversée représente beaucoup plus de mouvement qu’un bloc et la filière n’est pas la même. Ca n’est pas non plus une couenne. D’où le fait de les coter à part.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

yann a écrit:

C’est nécessaire de différencier selon la pratique et le
terrain : un 6b couenne, c’est pas pareil qu’un 6b bloc, ou
qu’un VI en montagne.

Pourquoi serait-ce « nécessaire » ? Les cotations bloc, falaise, montagne ont plutôt des raisons historiques que des raisons de nécessité. En gros ce sont des échelles qui sont nés plus ou moins indépendament les unes des autres mais qui pourraient très bien être regroupées, ça reste des pas à faire sur du cailloux et les cotations couennes, grandes voies, TA, SAE utilisent la même échelle, avec tout le flou existant dans cette échelle.
Ce que je veux dire c’est que des échelles de cotations pour estimer le niveau en escalade c’est un peu comme utiliser les mètres, les pouces ou les coudées pour mesurer les longueurs, ça n’a rien de nécessaire mais seulement une origine historique, culturelle.

Posté en tant qu’invité par mangeurdefigatellu:

D’accord avec J2

Posté en tant qu’invité par françois:

J2LH a écrit:

Ce que je veux dire c’est que des échelles de cotations pour
estimer le niveau en escalade c’est un peu comme utiliser les
mètres, les pouces ou les coudées pour mesurer les longueurs,
ça n’a rien de nécessaire mais seulement une origine
historique, culturelle.
peut etre que la différence entre un 6a et 7a bloc n’est pas la même qu’entre un 6 a et 7a falaise, justement pour des raisons « historiques »???
avec tout ça, couscous n’a pas eu de réponse; peut être une question à poser sur le site zebloc ?

Posté en tant qu’invité par J2LH:

françois a écrit:

peut etre que la différence entre un 6a et 7a bloc n’est pas la
même qu’entre un 6 a et 7a falaise, justement pour des raisons
« historiques »???

D’abord mieux vaudrait parler de la différence entre des blocs de niveau 6a et 7a et des couennes de niveau 7a et 8a. Ensuite on parle d’une cotation « traversée » qui n’a rien d’historique.

Si on commence à inventer des échelles de cotations pour tous les styles de rocher on n’est pas sortis de l’auberge. Il ne faut pas oublier que la cotation est une notion très floue, a quoi ça sert de vouloir attribuer un truc aussi flou à des types d’escalade précis ?

Posté en tant qu’invité par françois:

J2LH a écrit:

Si on commence à inventer des échelles de cotations pour tous
les styles de rocher on n’est pas sortis de l’auberge.
début d’explication vu sur grimporama (site bleausard bien connu):
« Il existe aussi des variantes si l’escalade se fait en traversée. Dans ce cas, le nombre de mouvements, les points de repos dans la traversée et/ou les sections plus dures permettent de déterminer une cotation globale par traversée. »
par contre ça n’a pas l’air d’être nouveau cette cotation. je crois que l’article pour le quel j’ai mis un lien que j’ai mis ce matin date de 2001. donc, ça existe, la question ne se pose plus vraiment. et si elle se posait, ca serait entre bloqueurs, caste dont je ne fais pas partie :wink:

Posté en tant qu’invité par couscous:

Ah ouai bonne idée! merci

Posté en tant qu’invité par couscous:

Ca doit exister depuis assez lontemps. Quand je lisais le Grimper dans les années 90 ils en parlaient.

Posté en tant qu’invité par couscous:

J2LH:
« Si on commence à inventer des échelles de cotations pour tous les styles de rocher on n’est pas sortis de l’auberge. Il ne faut pas oublier que la cotation est une notion très floue, a quoi ça sert de vouloir attribuer un truc aussi flou à des types d’escalade précis ? »

Pour moi ça sert à étalonner les passages entre eux. Ca permet à peu près de savoir où on en est. Je trouve cela quand même important car progresser en difficulté est un des plaisirs de l’escalade.
Après l’escalade comme tu l’as dis ça se pratique en couennes, en grandes voies, etc., ainsi qu’en ascension de courts passages (le bloc) et en traversées « juste au-dessus » du sol. Toutes ces manières de grimper impliquent des aptitudes spécifiques donc il est normal de les coter séparemment. L’effort n’est pas le même et la manière de grimper (gestuelle) pas tout à fait non plus.

Posté en tant qu’invité par unCplus à vue de nez:

yes !!! les cotations cannelures, les grattons aussi…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

françois a écrit:

donc, ça existe, la question ne se pose
plus vraiment.

Tu parles, moi aussi je peux écrire un article où j’invente sur les cotation en cannelures et ensuite dire que ça existe vu que je les ai inventées…