Cotations : appel aux ouvreurs, équipeurs et autres "faiseurs" de topos!

Posté en tant qu’invité par chnops:

de toute façon J2LH, 6a c pas de l’escalade,

ce que je veut dire c que les gens qui cote ça ils ont de la marge et qu’il s’en branle de savoir si c 6a, si c plus ou si c moin, pour nous et eux c du 6 et on s’echauffe dedans apres on s’en tamponne, le tout c que la voie soit classe…

apres si tu fait une voie que les ancien ont équipe, la c pas pareil car c’etait leur niveau max a l’epoque (et oui le 7 n’exister pas) et donc c vraiment pute

Posté en tant qu’invité par Herve:

chnops a écrit:

6a c pas de l’escalade,

Je crois pas me rappeler avoir deja lu une telle connerie …
Si on suit ton raisonnement l’escalade commence au niveau 7, ou 8 peut-etre ? Tu dois faire partie de ces grimpeurs qui, lors de leur toute premiere journee d’escalade - la decouverte, ont revele des capacites de mutants et sorti du 7c avec une seule main et une biere dans l’autre main …

C’est vraiment navrant de lire le commentaire que tu as fais.

Herve

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Nukem a écrit:

Un 6a pas évident à vue, mais un 6a quand même.

En gros on est d’accord, c’est juste une question d’appréciation de ce qui est travail, pour moi c’est plus rechercher comment exploiter les prises que de découvrir les prises cachées qui rendent la voie évidente.

Posté en tant qu’invité par jozles:

jean michel a écrit:

@J2LH et @ jozles:
Quelles sont les falaises que vous fréquentez régulièrement
et/ou occasionellement(même si elles ne sont pas connues)? Par
pure curiosité…

De Barcelone à l’Hérault, plus principalement l’Aude, les PO et la face Sud des Pyrénnées. Mais aussi des gorges du Tarn à Chateauvert via l’Ardèche et la région d’Aix à l’occasion. Montluçon, Cormot, La roque des Andelis, une fois la Sicile Nord et Cuba (Vinales). Surement plus de 50 sites.
J’ai fait mes premières longueurs à St Bau.

Et est-ce que beaucoup de vos amis et connaissances partagent
vos points de vues?

La plupart… en particulier ma coach (plus de 25 ans de grimpe et d’alpinisme) à qui je dois une part importante de ma culture grimpesque et qui vient de Savoie (région dans laquelle il semble que son point de vue soit partagé par ses amis et connaissances…)

Merci de m’éclairer sur ces 2 points.

Que la lumière soit…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

chnops a écrit:

ce que je veut dire c que les gens qui cote ça ils ont de la
marge et qu’il s’en branle de savoir si c 6a, si c plus ou si c
moin, pour nous et eux c du 6 et on s’echauffe dedans apres on
s’en tamponne, le tout c que la voie soit classe…

Là t’es vraiment à côté de la plaque.
L’escalade s’étale du 3 au 9, et fort heureusement, les bons auteurs de topos savent faire coter les voies du 3 au 6 par des grimpeurs n’ayant pas trop de marge dans ces niveaux…
Tout le monde ne s’échauffe pas dans le 6, et tu le sais bien : moi c’est dans le 5, d’autres dans le 4… et d’autre dans le 7 !
L’escalade est plurielle, et heureusement !

Posté en tant qu’invité par Oggy:

Bon laissons tomber les cotations (si vous voulez !) et parlons de difficulté en procédant par comparaison.
Personnellement les trois voies les plus dures que j’ai effectué a vue c’est :

1/ « Du Glucose pour Noëmie » à Mouriès.
2/ "Captain’Crochet "à Buoux.
3/ « L’ange en décomposition » au Verdon.
çà date pas d’hier mais çà été mon niveau vraiment max … beaux souvenirs…

Avec quelles voies plus recentes peut on les comparer ? (au point de vue difficulté …)

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Oggy a écrit:

Bon laissons tomber les cotations (si vous voulez !) et parlons
de difficulté en procédant par comparaison.

Bon, t’es gentil, mais…

  1. quelle est la conclusion que tu tires de nos réponses ?
  2. ta question mérite peut-être un autre sujet, non ?
  3. désolé de ne pas y répondre, je ne connais aucune de ces trois voies…

Posté en tant qu’invité par Oggy:

Au départ la question était : y a t il une méthode pour coter une voie.
En fait il n’y a pas une « méthode » bien définie mais plutôt un concept qui est bien décrit par jerem : « Tu enchaîne la voie et tu balances une cotation. Ensuite, tes potes qui enchaînent t’aide à affiner et voila ! »
Si je comprend bien :
La difficulté « intrinseque » d’une voie ne change pas qu’on la cote 4c, verte, 6b+, ou rouge … La cotation ne doit pas être une « appréciation » par rapport à ce que l’on à resenti mais une véritable mesure et rien ne doit être pris en compte autre que difficulté technique et gymnique .
Pour ma part le sujet est clos
Merci de votre aide.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Oggy a écrit:

La difficulté « intrinseque » d’une voie ne change pas qu’on la
cote 4c, verte, 6b+, ou rouge … La cotation ne doit pas être
une « appréciation » par rapport à ce que l’on à resenti mais une
véritable mesure et rien ne doit être pris en compte autre que
difficulté technique et gymnique .

Voudrais tu dire par là que la cotation d’une voie existe indépendement des grimpeurs ? Je pense au contraire que chacun a sa propre échelle de cotation, que pour quelqu’un d’autre la voie A est plus dure que la voie B et que pour un autre grimpeur c’est la voie B qui est plus dure que la voie A. La cotation est donc quelque chose de très subjectif et même si tu fais essayer tes voies à tous les grimpeurs et que tu fais des moyennes chacun restera avec son échelle de cotation.
Bref la cotation que tu trouves sur le topo c’est ce qu’en pense les autres, pas ce que tu en penses toi. Il peut être valorisant de passer facilement une voie que les autres trouvent dure mais encore plus valorisant de passer une voie que tu trouves dure même si les autres la trouve facile, c’est à dire si la cotation qu’ils proposent est en dessous de ce que tu ressents.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Oggy a écrit:

La cotation ne doit pas être
une « appréciation » par rapport à ce que l’on à resenti mais une
véritable mesure et rien ne doit être pris en compte autre que
difficulté technique et gymnique .

Tant mieux si pour toi tout est simple et réglé…

Une véritable mesure… mais que mesure-t-on ? rien d’intrinsèque en tout cas, les lézards ne me contredirons pas…
C’est une aptitude humaine que l’on mesure… et aussi objective qu’on l’espère, elle n’en sera pas moins liée à la morphologie et aux performances humaines… lesquelles varient dans le temps.
Nul doute que nos ancêtres préhistoriques auraient une autre vision de la difficulté… Et sans se plonger dans un lointain passé, les progrès de l’entraînement - voire du matériel, je pense à la gomme de nos chaussons - ont sensiblement modifié notre approche de la difficulté.

Restons humbles : on ne peut pas mesurer ce qui n’est pas quantifiable.
Tout au plus pouvons-nous dire, à un instant donné, que cette voie-ci est plus dure que cette voie-là, parce que moins de grimpeurs sont capables de la réaliser.
Et ce n’est que par de telles comparaisons qu’on arrive à donner des indications de cotations… à mon avis.

Posté en tant qu’invité par HS:

Jean-Marc, tu ne risques pas de connaître . C’est pas ton niveau.
Pourtant, ce sont des archi-classiques de mon époque dont certaines sont malheureusement devenues très patinées.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

HS a écrit:

Jean-Marc, tu ne risques pas de connaître . C’est pas ton
niveau.

Je sais (merci Google). C’est pourquoi j’aurais préféré des exemples un peu plus « tout public » pour que je puisse répondre…

Posté en tant qu’invité par Jerry:

à Buoux : Rêve d’un Papillon est plus dure que la Diagonale du Fou mais moins dure que Chouca.
s’il y a quelques grimpeurs sur ce forum : qu’en pensez vous ?

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Jerry a écrit:

à Buoux : Rêve d’un Papillon est plus dure que la Diagonale du
Fou mais moins dure que Chouca.
s’il y a quelques grimpeurs sur ce forum : qu’en pensez vous ?

J’en pense que d’après toi, si on ne passe pas du 8a, on n’est pas un grimpeur…

J.Marc, grimpouilleur.