Cotations : appel aux ouvreurs, équipeurs et autres "faiseurs" de topos!

Posté en tant qu’invité par Oggy:

Je relisais il y peu quelques topo célèbres. En comparant les cotations de certains d’entre eux je me posais quelques questions …
Devant l’inflation / déflation constante des cotations, plusieurs questions me viennent
à l’esprit … Vous les équipeurs, ouvreurs et autres « faiseurs » de topos quand il s’agit d’arrêter la difficulté d’une voies et de la coucher (ça veut dire écrire) sur les pages encore vierges d’un topo, vous cotez comment :

  • Vous vous mettez dans la situation d’un grimpeur « a vue » et donc pour le grimpeur qui grimpe « a vue » ?
  • Dans la situation d’un grimpeur qui effectue la voie après X essais ?
  • Le passage le plus dur ?
  • Vous tenez compte de l’engagement de l’exposition ?
  • En fonction des dégaines et autres « chasse d’eau » en place ou pas ?
  • En fonction du dernier tube de Gwen Stefani ? ( alalaioioalaioio !)
  • A la cuillère ?
  • A la louche ?
    Expliquez vous un petit peu ?

Et toi grimpeur (se) de base qui plafonne dans le 7b (tout de même) les bons jours : QU’EN PENSE TU ?

Posté en tant qu’invité par jerem:

  • Vous vous mettez dans la situation d’un grimpeur « a vue » et
    donc pour le grimpeur qui grimpe « a vue » ?

voie cotée avec les méthodes les plus faciles

  • Dans la situation d’un grimpeur qui effectue la voie après X
    essais ?

ça ne change pas la cotation mais le niveau du grimpeur

  • Le passage le plus dur ?
    passage le plus dur et l’enchainement
  • Vous tenez compte de l’engagement de l’exposition ?

non

  • En fonction des dégaines et autres « chasse d’eau » en place ou
    pas ?
    non
  • En fonction du dernier tube de Gwen Stefani ? (
    alalaioioalaioio !)
  • A la cuillère ?
    oui
  • A la louche ?
    desfois

Expliquez vous un petit peu ?

Tu enchaines la voie et tu balances une cotation. Ensuite, tes potes qui enchainent t’aide à affiner et voila !

Posté en tant qu’invité par Eric:

Pour ma part la cotation est donnée forcément à vue…elle doit être proposée par un maximum de repetiteur de niveau différent (4-5).

Bien sur le pas le plus dur donne la cotation à la voie

S’il n’y a pas de pas plus dur qu’un autre…c’est la difficulté generale, la continuité necessaire.

L’engagement ne rentre pas en compte car il ne rajoute pas à la difficulté.

En revanche l’exposition oui car cela signifie que la chute est interdite et par conséquent le passage ne souffre d’aucun caractere aleatoire…un passage en 5c expo devient 6a-b car il faut assurer tous ces mouvements et cela demande + de continuité.

Posté en tant qu’invité par Nic:

En revanche l’exposition oui car cela signifie que la chute est
interdite et par conséquent le passage ne souffre d’aucun
caractere aleatoire…un passage en 5c expo devient 6a-b car il
faut assurer tous ces mouvements et cela demande + de
continuité.

Là je pense que tu t’exposes à une bonne polémique digne de C2C…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Oggy a écrit:

Et toi grimpeur (se) de base qui plafonne dans le 7b (tout de
même) les bons jours : QU’EN PENSE TU ?

J’en pense que j’aimerais bien plafonner dans le 7b… mais non, ça veut pas ;-))

Posté en tant qu’invité par jerem:

la c’est clair y à 300 post demain matin.

Posté en tant qu’invité par BlackList:

un passage en 5c expo devient 6a-b car il faut assurer tous ces mouvements et cela demande + de continuité.<<<

Donc il faut recoter l’ensemble des anciennes voies?
Comment un 5c expo peut-il devenir un 6b? Un 5c expo est un 5c expo point barre!

Posté en tant qu’invité par Oggy:

eric dit :
« L’engagement ne rentre pas en compte car il ne rajoute pas à la difficulté. »

ah ouai l’engagement ne rentre pas en compte dans la difficulté … l’engagement n’est pas une notion de difficulté … alors pourquoi le signaler dans le descriptif d’une voies ?
Un passage de 6c+ 2 mètres du clou… heu c’est la même chose qu’a 7 mètres ?
J’ai pas cette impression … Le facteur mental est primordial et vous le savez bien ! Il doit être pris en compte dans la difficulté générale.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Oggy a écrit:

J’ai pas cette impression … Le facteur mental est primordial
et vous le savez bien ! Il doit être pris en compte dans la
difficulté générale.

Euh… je ne comprends pas bien ta démarche, tu nous demandes comment nous cotons, ou tu nous dit comment on doit coter ?

Posté en tant qu’invité par pierre yves:

Ben se taper 2 vierges , c’est pas de la tarte…

la première, la falaise qui nous donne une ligne évidente , et a nous de la sacralisé, aux potes de la coté …

la deuxième, la feuille et ces …pu…ains… de mots qui doivent représenté une esquisse de la grimpe sur cette ligne …

je sais pas pourquoi , mais la réponse a ta question est écrite sur la falaise,

Posté en tant qu’invité par herve:

La cotation est une donnée scientifique incontestable par des profanes, établie selon des méthodes particulièrement complexes qui ne sauraient se résumer à quelques lignes sur un forum.

Il faut avoir suivi un stage de formation validé par une mise en situation sous l’oeil sévère d’un jury composé de grands spécialistes.

Une spécialisation ACCQ (Art de Couper les Cheveux en Quatre) est particulièrement recommandée.

Tout grimpeur qui cote doit obligatoirement avoir subi un alcootest en préalable.

Pour conclure cette contribution, j’aime bien cette phrase de Fara (je crois) :

Si vous trouvez ça sous-coté c’est que nous sommes très forts, si vous trouvez que c’est surcoté, c’est que vous êtes très forts.

Et cette autre de Livanos : Quand on lit certaine note technique, la place de certains grimpeurs à la Comédie Française ne fait aucun doute.

Posté en tant qu’invité par raoul loubar:

Moi je crois qu’un passage en 5c expo, ca reste 5c. Ian.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

herve a écrit:

La cotation est une donnée scientifique incontestable par des
profanes, établie selon des méthodes particulièrement complexes
qui ne sauraient se résumer à quelques lignes sur un forum.

Il faut avoir suivi un stage de formation validé par une mise
en situation sous l’oeil sévère d’un jury composé de grands
spécialistes.

Une spécialisation ACCQ (Art de Couper les Cheveux en Quatre)
est particulièrement recommandée.

Tout grimpeur qui cote doit obligatoirement avoir subi un
alcootest en préalable.

Et tu oublies les subtilité d’utilisation du grimpometre à coulisse qui permet d’estimer approximativement et avec une précision infaillible la cotation d’une voie dès lors qu’on connait l’âge de la grand-mère de l’ouvreur et le temps qu’il fait.

Posté en tant qu’invité par raoul loubar:

J’aime bien les 2 phrases que tu cites. Ian.

Posté en tant qu’invité par herve:

Ce cher Livanos faisait aussi référence à un autre instrument de cotation, le thermomètre judicieusement placé !
Mais à force d’écrire des bêtises, le débat perd de son sérieux (un peu de démocratie participative, que diable).

Posté en tant qu’invité par Eric:

Je confirme l’engagement ne peut rentrer en ligne de compte dans la cotation car sinon il faudrait faire une cotation pour chaque grimpeur…certains trouvant qu’un point à 2m est tres loin d’autres ne comprenant pas que l’on puisse prendre + de 5-6 degaines quelque soit la voie…

D’ailleur qui dirait que parce qu’il n’arrive pas à engager la cotation devrait monter …?

En revanche l’exposition fait monter la cotation de facto…Il ne s’agit pas de savoir si l’on a le moral pour passer…non, un pas expo oblige à « assurer » le pas c’est à dire à prendre toutes les précautions, verifier la prise de pied, de main, statiser le mouvement qui en dynamique serait bien plus facile, etc…
A moins que certains viennent nous dire que meme expo, un jeter ne leur fait pas peur !!?

Posté en tant qu’invité par TUTU:

devant la mauvaise foi de certains topo (de buouxrégion toulonnaise entre autres)supprimer les + qui ne veulent rien dire tellement la difficulté des voies dépend de la taille de la patine de tas de facteurs comme le facteur humain oh combien fragile,et de donner une valeur approximative,l’essentiel est la beauté de la ligne

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Eric a écrit:

En revanche l’exposition fait monter la cotation de facto…

Le problème, Eric, c’est qu’il y a peut-être 2 ou 3 grimpeurs comme toi qui pensent que l’exposition entre dans la cotation… et des centaines de milliers d’autres qui pensent le contraire !

Posté en tant qu’invité par Oggy:

Repartons sur d’autres bases …
en terrain d’AV (comme disent les pros) : un 5+ peut il devenir un 6a si les protections sont difficiles a poser voire impossible à placer ou peu fiables et demande donc un engagement élevé (pas exposé, dangereux … non juste un plomb d’une quinzaine de mètres).

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Oggy a écrit:

Repartons sur d’autres bases …
en terrain d’AV (comme disent les pros) : un 5+ peut il devenir
un 6a si les protections sont difficiles a poser voire
impossible à placer ou peu fiables

Je dirais non,et si tu prends une voie TA en 6a et que tu l’équipe avec des spits ça reste 6a.

De toute façon c’est très subjectif les cotations, ça donne une vague idée de la difficulté de la voie mais ça ne dit pas tout. Certains vont être génés par l’engagement ou par le gaz, d’autres non. C’est au topo de donner les précisions sur l’engagement si nécessaire.