Cotations à no problème liliM

Posté en tant qu’invité par liliM ( post de noir désir):

clin d’oeil et concurrence à noir désir
à salavas je « courais » dans le 6b et à Mouriès je décollais à peine à neuville sur ain idem … mais à la colombière c’était comme salavas
hier à virieu pour moi c’était nickel
vu que je passe toujours en tête… ben à vue on voit pas toujours tout
je me suis « chauffé » dans un 5c la réflexion au départ : bon , des prises on va en trouver forcement sinon ce ne serait pas du 5c mais t’es pas sur de tout voir ou de faire le bon placement
alors c’est trés anecdotique une fois à Ceüse je pars dans une voie sans savoir (à vista croyant que c’était du 5 ) je peste contre ma méforme puis j’entends des gens qui disent en bas « t’as vu le gars comme il a torché le 6b+ »

la cote sèche existe , la surcote aussi la juste cotation aussi mais il faut tenir du site moi à Mouriès je réfléchis mais à buoux moins… etc le tout c’est d’essayer un truc fastoche pour prendre la température du site
les ouvreurs qui ont un niveau 7b sur une voie en 5b ils l’ a font essayer à d’autres avant de coter , l’inverse n’est pas possible
pour moi la cotation tient compte de la continuité , de la lecture ,de l’engagement du physique de la morpho mais tout celà devrait vraiment être une cotation à vue avec une part d’indulgenceet de tolérance cela flatterait le moral et l’égo mais franchement
je m’adapte à la situation c’est plus simple

autre truc

Posté en tant qu’invité par noir désir:

la cotation des voies n’est pas une science exacte, néanmoins selon les ouvreurs tu trouves qd même une certaine homogéneite.
Moi aussi il m’est arrivé de grimper dans des voies et d’apprendre leur niveau en descendant et d’être surpris en bien comme en moins bien. d’où l’interrogation: la connaissance d’une cotation de voie nuit-elle à la performance ou à sa réalisation?
A+

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

noir désir a écrit:

d’où l’interrogation: la connaissance
d’une cotation de voie nuit-elle à la performance ou à sa
réalisation?

Elle nuit parfois, mais elle peut aider : je me souviens d’un surplomb en 6a. Une fois dessous, je ne voyais aucune issue. Mais me disant que ce n’était « que » 6a, j’ai monté les pieds, allongé le bras à fond : et le bac tant espéré était là…

Posté en tant qu’invité par zer’:

pour coter ds le 4a jusqu’au 5B le meiux que j’ai trouvé c’est d’y faire grimper des gens qui ont ce niveau max;

perso, je pourrai dire « c’est 5B maxi " ; mais je n’arriverai pas à dire c’st 5A, ou 5A+ »; un grimpeur niveau maxi 5b aura plus de facilité pour le dire, selon moi.

en tout cas, c comme ca que je procède pour coter les voies en sae que nous ouvrons pour notre club, et c comme ça que nous avons fait pour la quinzaine de voie ouverte en exterieure.

Tien, pour reparler de ces voies en exterieure, une chose qui m’a agacé par dessus tout et qui continue dailleurs de m’agacer;

on m’avait dit , la cotation d’une voie c’est " en tete, à vue". donc on est tous passé dedans et on a chacun ( nous etions 5 ou 6) inscrit une cotation sur un papier puis fait une sorte de moeynne; resulats : 6B+

Suite à quoi j’entends des mecs qui ont grimpé la voie 15 fois " ca vaut pas 6B+", c’est 6A maxi…genial; surtout que juste à coté , notre jeune du club de 12 ans vient de realiser la plus perf en falaise avec cette voie, et qu’il entend ca! ben il s’est pas laissé demonter, et il est allé ds un 6c que ces messieurs avait ouvert quelques annee auparavant, une voie ou qd tu est grand ca aide bcp…ben il est tombé ds le dernier pas. Je pense qu’il avait envie de leur dire " ca vaut pas 6C car je tombe à vue au dernier pas" mais il a éé bcp plus intelligent que ces messieurs…

par ailleurs, et pour ceux qui ont des problemes avec les cotations, qu’il aille tater des bonnes dalles bien lisse ds le sixième degré ds les alpes, ou sur le calcaire du sud…

Posté en tant qu’invité par jozles:

Oui, oui, oui… les cotations c’est « à vue » et si ça varie un peu d’un site à l’autre, c’est pas grave. On n’est pas aussi bon (mauvais?) dans tous les styles de caillou.
Juste ce qui serait sympa c’est que les ouvreurs laissent un peu leur ego de côté et fassent des cotations homogènes sur un même site.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

jozles a écrit:

Oui, oui, oui… les cotations c’est « à vue »

C’est aussi comme ça que je vois les choses. Le problème, c’est que les auteurs de topos divergent à ce sujet… Pour beaucoup, il s’agit de cotations après travail (au sens de : avec la meilleure méthode). Pire, tous ne précisent pas, en préambule de leur ouvrage, comment ils entendent leurs cotations. Alors forcément c’est le bordel !

Posté en tant qu’invité par 1c+ après travail:

D’autant plus que les voies en couennes sont bien souvent ouvertes et équipées du haut et en grimpant en moulinette plusieurs fois dedans ; donc on finit par connaître les pas et trouver ça facile.

Posté en tant qu’invité par Oliv:

Désolé de te contredire la cotation est toujours après travail. C’est à dire avec la méthode la plus simple pour faire la croix. C’est logique puisque à vue on ne fait pas toujours les méthodes les plus faciles.

Posté en tant qu’invité par tutu:

a mon sens les cotations sont sujet a subjectivite et je ris bien lorsque que je lis que tel 9a+ a ete decote a 9a,alors que les facteurs tendant a remonter ou demonter un niveau sont si nombreux,je discutais avec un equipeur qui preparait la mouturedu topo de malsaire quand il m appris que le 7b+situe dans la foret n etait plus qu un 6c+tout simplement parce qu il avait trouve une technique 10 ans apres ,soit un gratton 25 metres plus loin,je plaisante sur la distance,bien sur,mais cette manie de devaloriser ou de surevaluer ca me fait chier,on en arrive a des disparites enormes d une falaise a l autre,comment comprendre qu un 6 b a buoux soit plus dur que le meme a morgiou,qu un 6 a soit+ dur a l arena qu’a la colline de lun distants l’un de l’autre de 200metres,bon c’est pas important bien sur,ca n’empechera pas la terre de tourner,et pourvu que la voie soit belle.le reste…

Posté en tant qu’invité par eric:

Et bien non OLiv, les cotations c’est à vue
et ce depuis que l’escalade existe.

La valeur d’une cotation ,même s’il est subjective, englobe aussi la difficulté à lire celle-ci. A vue, on doit être capable de trouver le bon mouvement.

Pour le reste, le débat sur les cotations est vieux comme l’escalade.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

eric a écrit:

Et bien non OLiv, les cotations c’est à vue
et ce depuis que l’escalade existe.

Si c’était aussi simple !
D’abord, les cotations n’ont pas toujours existé : les premières sont dues à Welzenbach dans les années 1930, alors qu’on grimpait déjà depuis longtemps.
Et puis on a longtemps ignoré la disctinction à vue / après travail…

Mais surtout, les deux modes de cotation existent : Oliv et Eric, vous avez raison (ou tort) tous les deux !

Il sufit de parcourir les topos pour voir que certains expliquent leurs cotations comme valables à vue (et donc intégrant la difficulté de lecture), et d’autres après travail (difficulté selon la méthode la plus simple).

La première cotation a l’avantage d’être un bon indicateur pour choisir les voies nouvelles dans lesquelles on va se lancer, ou pour partir en grande voie. La seconde mesure plus objectivement la difficulté des voies extrêmes, que pas ou trop peu de grimpeurs ont le niveau de passer à vue.

De par ma pratique, je préfère la cotation à vue.

Mais la seule chose que je demande aux topos, c’est qu’ils spécifient le choix qu’ils ont fait !

Posté en tant qu’invité par tutu:

moi ce que je demande aux topos c’est de l’homogeneite

Posté en tant qu’invité par goethe:

Moi j’aime bien le « coté » relativement aléatoire des cotations.

Et si c’est sous coté et donc que c’est trop difficile pour moi, je tire au clou, je fais une pédale ou je passe a coté, c’est pas la fin du monde.

Posté en tant qu’invité par jozles:

J’aimerais que tu nous indiques un topo avec des cotes « après travail »…
J’en ai encore jamais vu…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

jozles a écrit:

J’aimerais que tu nous indiques un topo avec des cotes « après
travail »…
J’en ai encore jamais vu…

Je chercherai plus tard, mais Biographie, 9a+, c’est à vue ?

Posté en tant qu’invité par jozles:

Un peu de recul stp… Y’a l’escalade des grimpeurs normaux (j’inclus les mutants du 7). Au-dessus ça concerne suffisamment peu de monde pour leur permettre toutes les « adaptations » : prises repérées, déguaines posées, explications et voies essayées… Le « à-vue » n’a plus vraiment de sens au-dessus du 8A. Trop peu (aucun?) grimpeur ne peut rester 15 secondes sur la plupart des prises dans ces cotations pour repérer/réfléchir au mouvement suivant.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Tiens, j’ai retrouvé l’avis de Bruno Fara à ce sujet ; sans être auteur de topo, pour tout ce qu’il a équipé, on peut dire qu’il est de la partie.

http://escalade.camptocamp.com/forums/read.php?f=15&i=28706&t=28147
http://escalade.camptocamp.com/forums/read.php?f=15&i=28817&t=28147

« pratiquement toutes les cotations dans les topos sont des cotations après travail »

« A quoi servirait bien une cotation a vue (qui est , je le reconnais techniquement possible… faudrait quand même refaire tous les topos et toutes les voies sans les connaîtres), alors qu’à partir d’un certain niveau il y a peu d’utilité. »

Ceci dit, Bruno se place plutôt du côté du haut niveau, alors que moi, dans mon 5 ou 6, je continue à préférer une cotation à vue…

Posté en tant qu’invité par jozles:

Les posts de Fara confirment juste ce que je viens de dire : dans le 8 on ne peut quasiment pas faire de « à-vue ». Jusqu’au 7C je connais plusieurs grimpeurs avec des niveaux « à-vue » valables : 80% des dernières voies essayées du niveau revendiqué enchainées sans explications ni flash au 1er essai (au moins une dizaine pour que ce soit significatif :-). Ca ne les empèche pas d’annoncer un niveau maxi après travail 8x.

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

jozles a écrit:

Les posts de Fara confirment juste ce que je viens de dire

???

J’avoue ne pas comprendre : tu dis que la cotation c’est toujours à vue…
"Oui, oui, oui… les cotations c’est « à vue » "
« J’aimerais que tu nous indiques un topo avec des cotes « après travail »…
J’en ai encore jamais vu… »

alors que Fara dis presque le contraire :
« pratiquement toutes les cotations dans les topos sont des cotations après travail »

En quoi Fara confirme tes dire ? Désolé, je ne pige pas…

Puis tu dis qu’on ne fait pratiquement pas de à vue dans le 8 :

dans le 8 on ne peut quasiment pas faire de « à-vue »

En quoi cet argument est-il en faveur de la cotation à vue ?

Ca ne les empèche pas d’annoncer un niveau maxi après travail 8x."

Ben oui, et ça confirme plutôt qu’ils se réfèrent à une cotation après travail…

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

jozles a écrit:

Un peu de recul stp… Y’a l’escalade des grimpeurs normaux
(j’inclus les mutants du 7). Au-dessus ça concerne suffisamment
peu de monde pour leur permettre toutes les « adaptations » :
prises repérées, déguaines posées, explications et voies
essayées… Le « à-vue » n’a plus vraiment de sens au-dessus du
8A. Trop peu (aucun?) grimpeur ne peut rester 15 secondes sur
la plupart des prises dans ces cotations pour repérer/réfléchir
au mouvement suivant.

Je suis entièrement d’accord, et ça colle à mon propre discours (en faveur de la cotation à vue) mais…
Je dis juste que ce n’est pas l’usage, que les deux types de cotation coexistent, et ce d’autant que les équipeurs et auteurs de topos sont plus souvent des grimpeurs qui perfent dans le 8 que dans le 6…
Va faire un tour en Alsace, discute un peu avec les grimpeurs de 8 (et il y en a un bon petit nombre), tous me disent que j’ai tort de vouloir coter à vue !