Je voulais te répondre par MP parce qu’on accapare un peu trop le sujet mais je peux pas. Profil public caché.
Cotation Randonnée sur c2c
Bubu a déjà répondu : quand on fait de l’alpi facile pourquoi se bander les yeux et vouloir coter ça en rando ?
(Juste mon avis puis j’arrête d’accaparer le sujet.)
Parce-qu’un randonneur ne voit pas ça comme de l’alpi mais comme de la rando un peu plus dure, c’est la continuité de sa discipline.
L’alpiniste voit ça comme du terrain pourri du même type que ceux rencontrés pour rejoindre sa voie ou redescendre, type approche. Ce n’est pas de l’alpi mais ça fait partie de la course.
S’il n’y a pas d’assurage possible sur l’ensemble de l’itinéraire, c’est de la rando. Si ce n’est que sur certains tronçons, c’est de l’alpi (le reste du temps tu peux alors t’assurer plus sûrement).
Pas forcément, il y a une cotation exposition pour différencier des itinéraires de même Tx mais d’exposition différente.
Mais en pratique, comme la rando est considérée sans corde, dès que ça grimpouille la chute est vite interdite.
Mais comment coter un itinéraire comportant des bouts de cheminées/goulottes avec des pas de 4b au début de chaque cheminée, avec chute autorisée sur vire herbeuse ? Pour moi c’est du T5/E2.
A mon avis en cotation rando on n’est pas sur ce genre de considération de cotation escalade. C’est beaucoup plus flou que ça et en grande partie lié à l’expo comme le dit Alexis J’ai l’impression que tu fais peu de rando été ou je me trompe ?
S’il n’y a pas d’assurage possible sur l’ensemble de l’itinéraire, c’est de la rando. Si ce n’est que sur certains tronçons, c’est de l’alpi (le reste du temps tu peux alors t’assurer plus sûrement).
C’est une pensée qui n’a pas de sens logique et tu fais pt-être l’amalgame avec corde ou sans corde pour une majorité (sans vouloir vexer quiconque).
L’alpi n’est pas tjs protégeable. Son but est de grimper ou crapahuter, alors qu’en rando on est sensé marcher ou crapahuter un peu. Donc bien sûr il y a une limite commune subjective.
Sur neige je dirais qu’on marche même avec des crampons quand on ne flippe pas sans piolet, alors que quand la pente nous impose le piolet c’est de l’alpi. La limite est subjective et il faudrait trouver le juste milieu pour une majorité.
Pourtant si qqun n’arrive pas à passer ce pas de 4b de 1m, il ne va pas plus loin. Alors que s’il y avait 10m de 3b il serait peut être passé.
Ma question est : à partir de quelle cotation escalade on est obligatoirement T5 et pas T4 ?
Ca prend surement en compte la longueur des crux : 3b sur 10m, ou 4b sur 2m, etc.
Il ne faut pas tenir compte de l’exposition dans la cotation Tx, sinon la cotation exposition ne servirait à rien, et on coterait T5 des sangles avec un bon sentier, alors que c’est du T2/E4 (il y a d’ailleurs surement des itinéraires à corriger dans ce sens, vu que la cotation exposition est plus récente que la cotation Tx sur c2c).
Je ne vois pas le rapport. Si je randonne au printemps ou en automne, je n’ai pas le droit de coter les itinéraires rando ?
De manière générale, pour faire la différence entre du T1/T2/T3/T4/T5, sortez avec une personne handicapée qui n’a pas le droit à la chute : rééducation après blessure, bras dans le plâtre, etc. Vous allez vite voir (ou entendre) dès que la cotation dépasse un seuil critique.
Bizarre comme approche de la cotation, pas sûr que ce soit pertinent. Les cotations sont vues par bonnes conditions, mais aussi par personnes « bien portantes » et en bonne santé, bonne condi physique. Et par personne j’entends adulte.
Je t’assure que quand tu es blessé et que tu n’as pas le droit à la chute, tout d’un coup la cotation rando dont tu t’en foutais car tu es capable de grimper de 4 en solo, devient indispensable, et tu pestes contre les itinéraires mal cotés qui imposent de lire tout l’itinéraire, les sorties et les autres topos sur le net juste pour corriger la cotation, alors que quand c’est bien coté il suffit de filtrer sur une plage de cotation. Qq heures de boulot d’un côté, 30s de l’autre…
Nous pourrions rajouter des infos / items dans la configuration ou les caractéristiques des topos, éventuellement à dérouler à partir de la cotation T3, en s’inspirant des sites de VTT. Notamment, indiquer en % la répartition sentier bien marqué, hors sentier balisé (par peinture ou cairns ou imposé par la topographie de type couloir), et hors sentier non balisé (avec recherche d’itinéraire) serait intéressant. Pour T4 et surtout T5, la donnée « iti en AR » ou « boucle avec difficultés que 90% des gens ne vont faire qu’à la montée » est à prendre en compte. On peut très bien écrire dans les remarques, dans l’hypothèse 2 et si c’est le cas, que la cotation est plus élevée pour ceux qui veulent emprunter l’iti à la descente.
Et dans les « commentaires », l’encart description est vide pour le moment. Indiquer en gris clair qu’il est important de décrire par où on passe mais aussi la nature du terrain de tous les passages clé (avec dénivelée, pente et exposition détaillées de préférence, longueurs des pierriers, longueurs et cotation de passages grimpants, etc.) donnerait pt-être à certains plus d’inspiration pour faire un très bon topo.
Avec tout ça Fredoche peut rentrer tous ses itis hors sentier sans être perdu
Dans les limites entre rando et Alpi, j’ai bien aimé celui-ci dans les Pyrénées : https://www.camptocamp.org/routes/389205/fr/pic-du-marbore-voie-normale-par-les-sarradets
Le passage direct au S de l’Epaule du Marboré est plutôt alpi F que rando T5 car ça engage bien sur une paroi très raide et sur une hauteur/ distance non négligeable, même si on grimpe dans du Il avec de rares pas de III. J’ai précisé ça dans le topo, et j’espère que Carine est d’accord !
Enfin un exemple que je connais (uniquement « à la descente » ). Oui c’est sûrement T5, assez long et très paumatoire dans la caillasse. Faut trouver le bon passage dans la barre pour pas basculer dans l’alpi. Et si humide, le passage câblé après la brèche est sûrement tendu. Mais au final et de manière surprenante, pas de difficulté technique prolongé.
Bien vu, très bon exemple ! D’autres avis sur cet itinéraire ?
Ca me paraît un peu trop compliqué pour que ça soit fait. Et honnêtement la « pente » c’est très difficile à renseigner et ne veut pas dire grand chose en rando selon que tu es sur sentier ou non, qu’il y a une vire ou non. C’est rare qu’on se retrouve sur une pente uniforme comme en ski, sauf névé.
Pas d’avis sur Marboré jamais fait mais ça a l’air T5 oui.
Je crois que on devrait enlever toute mention du type de chaussure. Je randonné quasi uniquement en chaussures de trail/approche (jusqu’à T5, alpi PD si pas ne neige) et je ne suis pas le seul à le faire.
Les chaussures de Trail ne sont super rigides,les approches beaucoup plus
Je veux parler uniquement des passages hors sentier.
Qui ne tente rien n’a rien.
Salut Jérome,
Je suis pas perdu Môa Seulement quand je suis rentré et que je veux rédigé le CR, à en croire la cotation C2C, l’itinéraire que je viens de faire n’existe pas
Comme je l’ai expliqué dès le début de cette discussion, il n’y a pas de place dans la cotation pour des itinéraires hors sentier, sans difficulté technique. Les terrains sauvages, avec vernes, pierriers, etc… composent tout de même 80% de la montagne !!!
Par ailleurs, il faut éviter une cotation « usine à gaz ». Plus tu précises et plus tes champs de définition sont étroits. Je le répète depuis le début, mais j’ai l’impression de parler à des sourds. C’est amusant d’empiler les critères, mais dans ce cas, c’est une erreur. Je sais parfaitement que vous êtes tous très intelligents, avec un haut niveau d’études, mais parfois, il faut savoir faire simple.
Salut Rufus,
Exactement. Encore un bel exemple de complication pour rien.
Dans une cotation 7 en escalade, il est évident pour tous que le port de chaussons est hautement conseillé. Mais Ça n’empêche pas de la faire en tennis si on veut. Certains grimpent même pieds nus!
Tu peux le faire chaussé comme tu veux, la difficulté intrinsèque de itinéraire reste la même.
Le matériel requis est sous entendu. c’est une connaissance partagée par tous. Et s’il arrive une fois de faire une erreur d’appréciation, et bien tu ne la fera plus la fois suivante …
Plutôt d’accord mais maintenant on rédige ça comment?
Le hors sentier en terrain facile c’est T3. Lis ce que je propose ou précise par rapport au texte actuel.
Mais prendre l’habitude par un chant de renseigner 20% sentier/ 80% hors sentier ou 50/50 serait une info importante.
Et je suis aussi pour supprimer la ligne exigences sur les chaussures.
Les textes actuels ne sont pas des critères stricts mais un guide pour évaluer l’ensemble des difficultés, d’où le fait que la liste des exemples peut être plus parlante pour certains.