Cotation Randonnée sur c2c

Je ne comprends pas ce que tu veux dire :

Tu commences pas dire que certains itinéraires de randonnée peuvent être plus techniques et exposés que des courses d’alpinisme, ce qui plaide pour nettement dissocier les cotations des 2 activités comme bien distinctes.
Pour affirmer ensuite que les randonnées techniques et exposées devraient migrer en Alpinisme, ce qui suppose que l’alpi est la poursuite en difficulté de la cotation randonnée.

Franchement, j’arrive pas à suivre …

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Parfaitement d’accord.

Nan je dis que la FFCAM le dit sur son site ! J’ai aussi écris que je n’étais pas pour le T6 !

Parfaitement d’accord également. Il y a du travail à faire !

Le topo guide est collaboratif, tous les contributeurs peuvent modifier un itinéraire et donc rajouter/enlever une activité.
Il en va de la sécurité de ceux qui lisent les topos avez-vous dit. Donc n’hésitez pas à faire les corrections que vous estimez justes.
Et si vous avez peur de mal faire, il est toujours possible d’indiquer la liste des itinéraires que vous préconisez de basculer en alpi pour que l’on puisse en débattre et modifier.

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Vous échangez vos points de vue, mais je pense qu’on peut faire avancer le schmilblick en améliorant la définition actuelle des niveaux de randonner.

Je pense qu’une approche serait de donner des seuils pour chaque type de terrain, surtout en hors sentier à partir de T3 :

  • herbe
  • graviers non meubles
  • pierrier
  • blocs à dominante stables
  • blocs instables
  • névés qui restent presque tout l’été (en printemps on est en iti neige)
  • sentier câblé
  • vire ponctuelle non équipée
  • dalle couchée
  • pente raide mêlée herbe ou terre / rocher
  • pas de 2 avec traction non exposé

Les paramètres sont la pente, la longueur, si le rocher est adhérent ou patiné, l’orientation nécessaire ou pas, + d’autres à définir si besoin.

Je dirais que la randonnée est une activité où :

  • on marche principalement
  • on ne se tracte pas plus de 3m (à définir)
  • nos pieds suffisent pour ne pas tomber à l’arrêt (avec câble s’il y a)
  • qu’un trébuchement ne doit pas entraîner une chute grave ou mortelle en terrain sec sauf cas exceptionnel (que certains trouveront ;-)). Même si le sentier est étroit ou absent, on doit pouvoir se rattraper en 2-3 m lors d’une chute.
  • on ne prend pas le double de matos et on ne renonce pas à parcourir un iti en sens inverse du sens décrit ou en parcourant les difficultés à la descente.
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Dans la définition du pas d’escalade ponctuel , on est tous d’accord qu’on ne doit pas remonter une cheminée de 30 m même en 2, mais qu’en est-il si les pas de 2 sont réguliers ou fréquents sur 500 m de deniv ?
J’ai fait la VN de la Pointe Percée le we dernier, cotée T5 : c’est pas dur mais le rocher est régulièrement patiné et ça dure longtemps.
Remarque : il serait bien de mettre un casque en automatique dans le matos des randos T4 et T5, ça change car pas mal de gens l’avaient, mais ce n’était pas encore la majorité.

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Pas forcément toutes mais je le prends souvent.

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En fait dès qu’on approche une paroi, il vaudrait mieux avoir un casque, même en T1.

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Ça devrait être obligatoire aussi sur les trottoirs en ville, dès que l’on passe sous des balcons ou des toits en tuiles.

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Et pourquoi pas sur les chantiers !

mais pas à vélo

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Ou en ardoise, ou à proximité de bord de toit en montagne en hiver (mais il y a un panneau dans ces cas-là).

Nota : il faut aussi regarder où l’on met les pieds, sur les trottoirs y’a des regards qui peuvent être ouverts ou mal fermés (mais en théorie c’est balisé autour).

Ou sous les cocotiers

Le plus dangereux, c’est sous les bananiers : Il faut avoir le casque ET les crampons.

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C’est dommage que le sujet n’ai pas avancé, car la définition des cotations reste succincte et mériterait des précisions. Mais pour cela il faut être plus nombreux à proposer du texte, en partant de ce qui existe sans tout changer à 100% de préférence.

Je crois qu’en effet les difficultés en randonnée sont trop heterogènes pour être résumé dans une seul cotation. Je crois qu’on ne sera jamais tous d’accord - par exemple, pour moi il n’y a pas des soucis pour mettre des itinéraires qui grimpent de manière plus soutenue (genre une cheminée de 30m en 2) en rando T5, et également pour des passages ou la chute n’est pas rattrapable (d’où la cotation exposition E4 comme sur le fil de l’arête du Néron) et serait fatale.

Le but des d’une cotation en rando c’est d’éviter que des randonneurs mettent les pieds dans quelque chose de trop dur/exposé/engagé. Mais dans ce cas là, une description détaillé de l’itinéraire, précisant toutes les passages grimpantes (longueur et cotation), les éventuels névés et leur inclinaison, les passages non grimpants mais exposés, etc., accompagnés des photos, sera beaucoup plus utile qu’une cotation venant d’un d’algorithme forcément assez compliqué.

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C’est à dire qu’en fait quand on essaie de rédiger un truc on s’aperçoit que c’est très compliqué d’écrire quelque chose.
Moi ce qui me dérangeait c’était les et/ou qui ne sont pas précisés.
par exemple poour le T5

L’itinéraire est souvent sans traces. Une bonne capacité d’orientation est nécessaire. Terrain exposé, exigeant, pentes raides mêlées de rochers. Quelques passages d’escalade faciles : 2 maximum (ponctuellement jusqu’à 3c si le pas est très court et la chute sans conséquence). Petits glaciers et névés, non crevassés, pouvant nécessiter l’usage de crampons mais ne nécessitant pas, habituellement, le matériel d’encordement.

Faut-il qu’il y ait tout ce que j’ai mis en gras? Il y a des T5 sans névé/glacier. Il peut y avoir des T5 sans passage d’escalade (je pense) genre traversée de chaos de blocs instables…
il peut y avoir des T5 sans aucun pb d’orientation aussi je pense simplement le terrain est exigeant/vertigineux…
Le fait que les glacers ne soient pas crevassés ne me semblent pas non plus indispensable il faut surtout les parcourir secs (crevasses bien visibles).

En T3 on dit aussi

Bonnes chaussures de trekking.

ca me paraît un peu trop catégorique. Puis le trekking sauf erreur c’est sur plusieurs jours.

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Une bonne façon d’avancer serait de discuter des exemples concrets à rajouter dans l’aide …

  • Moucherotte face E >> à basculer en T4, on utilise les mains pour la progression.
  • Pointe Percée VN >> rien de dur à grimper, mais la fréquence et la longueur de la concentration à avoir sur les rochers me laissent un souvenir d’aussi dur que le Néron (T5/F). Il y a bcp plus de monde à la Pointe Percée car l’exposition n’est pas la même.

Donner des exemples en exposition serait bien.

C’est une méthode d’étoffer la liste mais ce n’est pas la seule.
Si la majorité pense que c’est complexe d’évaluer une cotation globale qui dépend de plein de facteurs, il serait bon de rajouter un préambule ou une conclusion comme quoi il est important de préciser l’exposition, et de bien décrire en texte et chiffres les passages clés dans un topo (ou d’expliquer le sens des termes souvent/parfois ou exigeant)

Je viens de relire l’article d’aide, et perso je trouve inutile ou je n’aime pas les lignes « exigences ». Recommander les chaussures et les capacités d’orientation n’a pas de sens pour moi car ça dépend à 200% des personnes et car les outils évoluent.

En revanche définir des principes comme quoi la rando reste de la marche en majorité, qu’une vire E4 ne doit pas faire 10 cm de large ou moins pour rester en rando est plus important à mes yeux.

J’ai modifié le post 45 en wiki pour tenir compte d’avis précédents.

Plutôt à mettre en activité slackline :slight_smile: